Étant un jour profond, je pensais à mon train train que j'ai acquis pour mes 17 ans.
Il fait du bruit me dit mon professeur d'art, je le vois brouillon, lui non il l'aime bien ce bruit, les trains se croisent, ils parcourent leur cadre dans tout les sens. Seul un homme avec un chapeau à été effacé, en marge sur les quais.
C'était un sujet donné sur le quotidien je crois, mais je l'ai associé à la monotonie, c'est plus adéquat.
Je ne le percevais pas ce bruit trop discret, où alors trop bruyant à cause des taches oranges et mauves jetées sur la feuille, spontanément.
Aujourd'hui je peux l'entendre, c'est un bruyant silence physique.
Des fois je l'identifie à la personne qui dort à côté de moi, mais c'est tout simplement moi qui le dégage ce bruit, il surgit de plus en plus en moi, en l'ignorant je revois les yeux exorbités de mon professeur rivés sur moi.
Alors je lui dit je t'aime, à l'homme qui dort à côté de moi.Il est 02:12, il dit que je ne l'empêche pas de dormir, il dit aussi que je bouge trop, que des fois je fais trop de bruits. Je fais attention, un rien le réveil, et la culpabilité m'assaille. Alors je l'entends encore, lui non, seulement quand il a peur.
Je dors dans mon train, les rails grincent, ça me berce.
Je ne connais jamais la destination, je ne m'en inquiète pas, des fois je devrais, je devrais virer le conducteur, le balancer par la fenêtre et me diriger dans un endroit que j'aurais choisi, que j'aurais voulu. Certains le font, souvent je les plains ces conducteurs, ils n'y connaissent rien aux trains.
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Seulement pour les fous.
Short Story"Sait percevoir les regards, reste impassible, ne cille pas alors qu'en attendant il a pu ressentir ce qu'il a voulu."