Asa
Je pensais t'aimer mais nous n'étions pas amoureux. Que nous est-il arrivé ? Regarde à quel point nous sommes brisé. C'est trop tard, rien ne peut ou ne pourra réaffirmer cet amour. Je suis comme en cage, je ne trouve aucune issue possible pour m'échapper, je suis prise au piège. Au piège par cette éternelle étrangeté que l'on appelle l'Amour. J'ai mal au fond, comme mal à la surface et j'aimerai t'en faire part car tu fus et restera la personne la plus proche que j'ai. Tu es mon seul et vrai confident, mon seul et vrai ami, et mon seul et vrai amour déchu.
Je n'ai plus la force de prétendre que tout va bien, mon oreiller est imbibé de larmes, cette lettres l'est vraisemblablement de même. Roman, j'adore la consonance de ton si doux prénom, il me rappelle la plus belle des villes, Rome. Il m'inspire aussi ton caractère assez solitaire et intriguant qui m'atout de suite saisi. Mais également, tes lèvres qui s'étirent pour laisser place à tes dents quand tu souris, et tes yeux qui scintillent à la lumière du soleil. Tout, chez toi, m'a emballé. Je ne saurais d 'ailleurs expliquer comment cette décadence s'est installé devant nos yeux.
Je ne cesse de ressasser notre rencontre, nos moments et nos mots d'amour, et je n'arrive toujours pas à comprendre que c'est-il passé pour que nous soyons si déchiré.
J'aime alors penser que je suis juste ignorante, et que ce n'était alors qu'une illusion.
Mais je ne peux renier le fait que tu me manque.
Dakota
L'Amour, écrit en lettre capitale au tableau A-M-O-U-R. Cela m'inspire bien plus qu'un simple mot, quelque chose qui semble si inaccessible et précieux. Je ne saurais comment définir un mot aussi complexe par des adjectifs si précis car les mots ne peuvent traduire la subjectivité.
Je songe souvent à cette définition de l'amour, mais je n'arrive pas à la compléter car je n'ai pas tellement d'expérience, peut-être un ou deux garçons mais je ne me suis jamais considérée comme avoir déjà été amoureuse.
La sonnerie retentit et me sors de mes pensées.
« L'Amour n'est-elle qu'une illusion ? Réfléchissez à ce sujet de dissertation très complexe, à rendre pour la semaine prochaine. »
Je me dirige alors vers la sortie, ne prêtant pas attention aux soupirs exaspéré des autres élèves.
C'est finalement le week-end, je me précipite vers mon vélo et retire le cadenas pour commencer à pédaler vers l'endroit que j'appelle « la bibliothèque »en compagnie de ma mère. Mais qui, en réalité, n'en est en aucun cas, c'est plutôt un endroit aux limites de la villes, abandonné,une ancienne piscine municipale plus précisément. La nuit tombe et la pénombre s'alourdit dans les chemin de moins en moins éclairé que j'emprunte. Il commence à faire frais mais je ne m'arrête de pédaler pour atteindre mon but. Le chemin n'est plus qu'une maigre route très peu fréquenté.
J'arrive enfin devant le grillage qui fait le tour de l'endroit abandonné. Je pose mon vélo à la même place que d'habitude et escalade le grillade. Je sors alors ma lampe torche de mon sac car ce n'est évidemment pas alimenté en électricité. J'entre dans la pleine pénombre du bâtiments que je connais maintenant assez bien. J'ai toujours cette angoisse de me retrouver dans le noir complet, ce n'est pas que j'ai peur du noir,mais c'est plutôt à cause de l'ambiance que dégage l'endroit. Enfin, je trouve très vite mon chemin, quand, tout d'un coup, je remarque que la porte qui mène au bassin de la piscine est ouverte.Très bizarre, j'ai l'habitude de la fermer à chaque fois que je viens. J'arrête alors de me poser des questions et franchit la porte. A ce moment précis, j'entends la respiration de quelqu'un, inquiète je décide de m'approcher du bassin vide et descend au fond comme j'ai l'habitude de le faire.
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Dystopian Love
RomanceJust a dystopian love story. That's all. En français bien sûr.