One Day, One Sweet Rainy Day~

One Shot

C'était une habituelle journée qui était en train de se passer. Rien ne changeait de l'ordinaire. C'était sa routine à lui, voir sa vie défiler devant lui, ne vouant une quelconque passion ou intérêt. Tous les gens autour de lui s'empressaient de rejoindre leurs lieux de travail. On pourrait penser qu'il faisait tache avec son uniforme de lycéen parmi des femmes et des hommes habillés en tailleur. Le groupe jetait des regards furtifs sur lui et il ne cessait de baisser la tête. Alors qu'il se faisait bousculer et subissait les coups d'épaule des gens trop pressé. Un homme traversa le passage pour piétons à sens inverse. Le monde s'arrêta autour de lui lorsqu'il leva ses yeux vers son visage.

Un homme blond habillé avec une veste en cuir à la peau bronzé le scrutait de ses yeux perçants. Il était séparé à une distance cruelle de l'homme, le narguant à contre cœur. Si on lui posait la question de lequel des deux s'est arrêté en premier, il ne serait pas y répondre. Mais la réalité lui faisait fasse lorsqu'il entendit un coup de klaxon provenant d'un taxi.

L'homme avançait, détournant le regard et passa à côté de lui. Sa réaction le blessa. Ce dernier ne savait pas s'il a rêvé lorsqu'il sentit la main de l'inconnu lui frôlé le bras. C'est finalement, quelqu'un qui lui attiré par le bras tirant son esprit de ses pensées. Il jeta un coup d'œil et écarquilla les yeux en voyant que c'est un de ses camarades de classe qui est venu à son secours dont il ne connaît pas le nom. Son camarade de classe se leva les yeux en l'air avant de regagner le chemin vers le lycée.

Il s'est senti coupable, fasse à l'absurdité qu'il a fait preuve rien qu'en beugeant sur le beau blond qui a traversé la rue il y a pas quelques minutes mais d'un autre côté, il s'en voulait de l'avoir laissé partir. Il sentait si stupide qu'il avait envie de terrir six pieds sous terre s'il savait. Il en avait mal au cœur de sa vie qui paraissait si pathétique à ses yeux.

Il s'avançait vers son lycée, un endroit qu'il ne désirait que tourner en dernier lieu. Là-bas, le temps semble plus lent, écrasant pour le garçon. Il s'arrêta et se retournai, croisant la silhouette qu'il a croisé tout à l'heure à l'autre bout de la rue devant lui à côté du feu de circulation routière. Il était là à le fixer, voulant le tester s'il serait prêt à le rejoindre et à sacrifier l'une de ses journées les plus banales. Pourtant, il ne le fit pas. Non, il s'est forcé à continuer son chemin. Il le regretta bien vite, s'insulta de tous les noms mais désormais, il ne pouvait plus faire marche arrière.

Son lycée était devant lui, aussi imposant que sa propre maison. D'ailleurs, ses parents allaient dormir chez des amis à eux ce soir. Il savait qu'il allait être seul ce soir comme la majorité de ce temps qu'il passe au lycée. Ça n'allait pas être la seule dure journée pour lui puisqu'il le vit clairement tous les jours.

Comme il l'avait prédit, la journée a été longue. Il n'arrêtait pas d'y penser au fameux inconnu qui ne devait surement pas l'attendre dehors. Il avait envie de le rejoindre mais... s'il n'était plus là ? Le garçon quitta le bâtiment scolaire jusqu'à ce que la pluie s'abatte sur lui.

Super foutue journée, en plus, il n'a même pas pris son parapluie. Il l'aurait pris si sa mère était présente ce matin au petit-déjeuner. Elle qui a eu toujours le don de prédire le bon et le mauvais temps. Il soupira d'agacement. Il se faisait bousculer par trois de ses camarades de classe, trop pressé à courir vers leur arrêt de bus dont ce dernier était partit d'avance qu'à plutôt s'excuser. Ils l'injuriaient et s'appuyaient sur leurs genoux, essoufflés. Il passa à côté d'eux d'un regard inquiet avant de continuer sa route vers le chemin de sa maison.