Chapitre 15

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" Qu'est-ce qui te prend ? lança Blaise, surpris.

- Vous n'avez donc aucun égard pour moi ?! s'exclama-t-elle. J'étais sa petite-amie !

- Et nous sommes sa famille ! s'emporta Molly. Tu n'étais pas avec mon fils depuis suffisament longtemps pour que je te considère comme un membre de cette famille, contrairement à Harry et Hermione.

- Vous osez consoler Malefoy, mais pas moi ?!

- Ne compare pas, s'il te plait, lui répondit Arthur. Drago vient de traverser des moments difficiles et ...

- Il n'a pas perdu son petit-ami !!!

- Je viens de renier mon père, qui a manqué de tuer Blaise, et moi par la même occasion. Mais c'est vrai je ne connais pas le deuil de mon petit-ami, seulement d'une personne que j'aurais aimé pouvoir considérer comme mon ami.

- Garde tes jolis discours, ça ne fonctionne pas avec moi, Malefoy ! me lança-t-elle. Pourquoi personne ne daigne s'intéresser à ma douleur ?

- Peut-être parce que tu étais avec Ron uniquement pour sa soudaine popularité ? ironisa Hermione. "

Cette phrase jeta un froid soudain. Lavande fusillait Hermione du regard.

" Qu'est-ce que tu sous-entends, Hermione ? demanda avec fureur Lavande.

- Je ne sous-entends rien, j'affirme. Tu ne t'es intéressé à Ronald qu'à partir du moment où il a eu du succès grâce au Quidditch. Tout le monde l'a vu, tout le mnde le sait. Même Parvati m'en a parlé. Oui, tu te souviens, Parvati, ta meilleure amie. Celle que tu as préféré ignorer durant tout ce temps. Elle s'est sentie terriblement abandonnée. As-tu pensé à elle ces dernières semaines ?

- Je ne te permets pas de juger mon amitié avec Parvati, alors que toi tu as tant rejeté Ron.

- Je ne te permettrai sûrement pas de juger l'amitié que j'avais pour Ron. Maintenant, il y a des personnes ici qui sont sûrement plus en deuil que toi, alors je pense qu'il vaudrait mieux que tu quittes cete pièce. "

Lavande s'avança vers Hermione, mais Blaise, Harry ainsi que Molly et Arthur lui barrèrent la route.

" Sors d'ici, ça vaut mieux, lui lança Blaise. Tu trouvera du réconfort ailleurs, sûrement. "

Elle se décida alors à quitter la pièce non sans un regard furieux envers les Weasley. Elle s'arrêta sur le pas de la porte et se tourna à nouveau vers eux.

" Ron ne vous aimait pas. Il disait que vous étiez la pire famille qui existe sur Terre. Il aurait aimé vivre dans une autre famille. "

C'en était trop pour Molly qui fondit sur elle, telle une furie. Elle s'approcha à seulement quelques millimètres de son visage.

" Je t'interdis de parler ainsi de mon fils ! Tu es une menteuse, une profiteuse. Ronald nous aimait, tous ! Tu es entrée dans sa vie il y a quelques mois seulement, ne viens pas nous parler de choses que tu ignores ! Maintenant, quitte cette pièce avant que je ne te fasse vraiment regretter tes propos. "

Lavande se décida enfin à quitter l'infirmerie. Madame Weasley tremblait de rage. Son mari la prit dans ses bras, où elle s'effondra à nouveau en larmes.

" Molly, ne te mets pas dans un tel état pour cette fille, elle ne connaissait sûrement rien de Ron, finalement, la consola Arthur.

- C'est vrai, Madame Weasley, approuva Harry. Et vous êtes la famille la plus extraordinaire et généreuse que je connaisse. Ron n'aurait jamais voulu avoir quiconque d'autre que vous comme membres de sa famille.

- Hermione a raison, n'écoutez pas Lavande Madame Weasley, elle n'a aucune idée de ce qu'elle dit, approuva Harry.

- Merci ... murmura Molly. "

Il y eût à nouveau un silence. Harry s'était à nouveau blotti dans mes bras, Hermione dans ceux de Blaise. Puis la porte s'ouvrit à nouveau. C'était ma mère qui revenait.

" Molly, Arthur ... murmura-t-elle. Votre fille va être tranférée au ministère, ils vont la juger immédiatement. Dumbledore pense que vous devriez y aller. Harry, Drago, Seamus ... Vous devez venir aussi, en tant que témoins ...

- Narcissa, ne pensez-vous pas qu'ils souffrent suffisament, et qu'ils ont déjà suffisament traversé d'épreuves pour leur infliger en plus un procès ... répondit Molly.

- Je sais, Molly, dit ma mère en hochant la tête. Je suis parfaitement de votre avis, et je préférerais qu'ils se reposent ... Mais le Ministre de la Magie veut tous les témoins ...

- Tout ira bien, dit Harry. Allons-y. "

Il semblait déterminé à faire payer à Ginny son crime affreux. Il s'avança vers la porte, et je le suivis. Mais Seamus ne bougea pas. Il était pâle, ses lèvres tremblaient.

" Je ... Je ne peux pas ... "

Harry revint sur ses pas, et le prit dans ses bras. Je sentis de la jalousie poindre en moi, mais je la fis taire rapidement, je savais qu'il ne s'agissait là que d'une marque d'affection.

" Tu en es capable, Seamus, lui dit-il. Je le sais. Sois fort. Ensemble, nous y arriverons. Crois-moi. "

La porte s'ouvrit une nouvelle fois. Cette fois, c'était Dean Thomas qui faisait son apparition. Il nous regarda tous tour à tour, puis se précipita sur Seamus. Il le prit dans ses bras à son tour et l'embrassa. 

Quand viendra le jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant