Chapitre 16

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" Je suis tellement désolé ... murmura Dean. Je ne t'ai pas soutenu, je n'ai même pas compris ce qui se passait ... Je suis désolé ...

- Personne ne pouvait comprendre ... murmura également Seamus. C'est moi qui suis désolé de m'être fait avoir comme ça ...

- Seamus, il faut que nous y allions, lui dit doucement Molly.

- Je viens également ! s'exclama Dean.

- Tu ne peux pas venir, Dean, lui répondit Seamus.

- Si. Il vient, et nous aussi nous venons, rétorqua Fred. Nous sommes tous impliqués dans cette affaire, de près comme de loin. Allons-y tous ensemble.

- Fred, je ... commença Arthur.

- Ne cherche pas à nous en dissuader, Papa, le coupa George. Nous y allons. Hermione, Blaise ?

- Nous venons aussi, répondit avec fermeté Hermione.

- Très bien, soupira Arthur. Alors allons-y. "

Ma mère ouvrit la marche, et bientôt nous étions tous en route vers le bureau de Dumbledore. En chemin, Lavande nous rejoignit. Elle avait compris d'un simple regard, et comme elle semblait s'être calmée, elle avait décidé de venir avec nous. Peu de temps après, nous étions tous dans le bureau de Dumbledore.

" Eh bien, dit-il avec un léger sourire. Nous allons tous emprunter la Poudre de Cheminette pour nous rendre au Ministère. Molly, Arthur, Ginevra est déjà là-bas, en attente de son procès.

- Très bien, répondit Arthur, impassible.

- J'y vais le premier, continua le directeur. Ensuite, rejoignez-moi tous.

- Professeur, lança Harry. Le ministre ne va-t-il rien dire sur le fait que nous soyons si nombreux ?

- Ne t'en fais pas Harry. Vous venez tous en tant que témoins, famille ou amis de la victime ou de l'accusée. Il n'est donc pas dans son intérêt de dire quoi que ce soit, s'il veut tirer toute l'histoire au clair. "

Dumbledore se leva et s'approcha de sa cheminée. Quelques instants plus tard, ce fut au tour de Molly, puis d'Arthur, et ainsi de suite jusqu'à ma mère qui quitta la dernière le bureau. Lorsqu'elle nous eût rejoint, nous nous étions tous réunis en un petit groupe en attendant de nous diriger vers le tribunal. Dumbledore ouvrit la marche, l'air très sérieux. De mémoire d'homme, jamais on avait vu autant de témoins en un seul groupe, d'autant plus un groupe aussi éclectique. Les Malefoy accompagnés des Weasley, d'Hermione Granger et de Harry Potter, c'était sûrement une chose à laquelle personne n'aurait jamais pu s'attendre ! Alors que nous approchions de la salle où se déroulerait le procès, le ministre en personne nous attendait.

" Enfin, vous voici, dit-il à Dumbledore. Bien, le procès se déroulera rapidement, au vu des preuves tangibles que nous avons contre elle. Allons-y. "

Il nous regarda tous mais ne fit aucune remarque et entra le premier dans la salle de tribunal. Ginny était déjà assise sur le siège des accusés, ses mains retenues prisonnières par de grosses chaines. Elle lança un regard rapide à ses parents, qui gardèrent la tête haute sans lui accorder le moindre regard, stoïques, à l'instar de nous tous, en particulier Harry, dont le visage exprimait désormais toute la haine dont il était capable. Chacun d'entre nous s'installant aux places qui nous étaient réservées. Une fois assis, Harry glissa une main dans la mienne, et l'autre dans celle d'Hermione à sa gauche. Il tremblait, mais ne trahissait aucune émotion. Chacun des Weasley semblaient attendre avec impatience l'issue du procès. Seamus, quant à lui, semblait mal en point, peut-être dû à la présence de celle qui l'avait manipulé durant de nombreuses semaines. Mais Dean lui tenait la main et lui souriait avec encouragement. Rufus Scrimgeour s'installa et exigea le silence dans la salle.

" Accusée, Ginevra Molly Weasley, commença-t-il. Vous êtes accusée d'avoir lancé le sortilège d'Avada Kadavra, sur votre frère Ronald Bilius Weasley, causant sa mort immédiate, ainsi que le sortilège de l'Imperium à l'encontre de Seamus Finnigan. Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés ?

- Non, Monsieur le Ministre, lâcha-t-elle. "

Un murmure désapprobateur résonna dans la salle. Scrimgeour frappa trois coups avec son marteau pour ramener le silence.

" Silence !

- Monsieur le Ministre, je suis innocente ! Je n'ai jamais voulu tout ça ! Je le jure ! C'est moi qui ai été soumise au sortilège de l'Imperium ! "

Une nouvelle fois, un murmure s'éleva.

" Que dites-vous ? s'exclama Scrimgeour.

- C'est la vérité Monsieur le Ministre ! sanglota-t-elle. On m'a jeté ce sort pour me faire renvoyer de Poudlard et faire disparaître mon frère.

- Et qui vous aurait jeté ce sort, jeune fille ? questionna Scrimgeour.

- Drago. Drago Malefoy. "

Quand viendra le jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant