Chapitre 4 partie 1 : Une superbe proposition

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Ouatch ! Ma tête, elle me fait si mal. J'ouvre mes yeux, ou du moins essaye, et passe une main sur ma tête. Tout est flou mais je reconnais tout de même ma chambre. À quoi bon me frapper pour m'endormir et ramener chez moi ? Peut importe, je dois retrouver l'homme que j'ai vu avant d'être assommé. Voyons le côté positif, j'ai bien dormi et à part le mal de tête avec sûrement une énorme bosse, tout va bien.

Je farfouille dans mes poches, et je trouve bien mon argent. On ne m'a pas volé.
Je m'assoie sur mon lit, ma tête me tourne. Je regarde l'heure, il est 6h45, bon bah je n'ai pas d'autre choix que d'aller travailler, la dernière fois que je n'y étais pas allé ça ne s'était pas très bien terminé alors on va éviter de refaire la même erreur.

Je me prépare, et une fois dans la rue arrête une voiture. Je n'ai pas trop envie de marcher après ce qui s'est passé hier. Tout cela va me revenir cher mais bon je n'ai pas spécialement envie de me refaire assommer, une bosse me suffit.
Une fois arrivée je paye le cochet et m'en vais à l'agence. Pendant le trajet des gouttes d'eau c'était mises à tomber, je cours pour ne pas être trop trempée. Même si Mars est mon mois préféré ses giboulées ne sont très agréable.

M.Bablem me regarde entrer les bras croisés sur sa poitrine. Qu'est-ce que j'ai bien pu faire cette fois ci ?
  "-Suis moi dans mon bureau.
-Euh... d'accord.
Nous allons dans son bureau et il s'assieds à sa place derrière le grand bureau imposant.
-Assieds-toi, me dit-il en me montrant la chaise en face de lui.
Je m'exécute.
-Vous voulez me parler ?
-À ton avis, ah tu n'es vraiment pas très rapide toi. Bon, continue-t-il tout en se levant, Madame la Baronne d'Orléans a une part de cette agence, et s'en occupe donc, vois-tu.
J'hoche la tête même si je ne le savais pas du tout.
C'est donc elle qui choisit, en plus de moi, de recruter une nouvelle mannequin. Et... elle a plus de pouvoir que moi, elle peut me faire renvoyer car je n'ai aucune part de cette agence, je ne m'occupe que d'y faire régner l'ordre. Elle m'a expliqué que... elle s'était mise d'accord avec les autres propriétaires de cette agence pour te faire... engager en tant que mannequin si tu le souhaites bien sûr.
-Quoi ! Moi ? Vous êtes sûr ?
-Ne t'inquiète pas moi aussi j'ai été choqué.
-Alors si j'accepte je deviens une mannequin ? Demande-je tout excitée.
-Oui.
-J'accepte, dis-je fière.
Il se lève et me tend sa main que je serre aussitôt.
-Bon vas rejoindre les autres elles doivent être en train de se préparer.
-Oui monsieur, merci beaucoup !
-Ouais c'est ça."

  Pour la première fois je vais entrer dans la pièce réservée aux mannequins. Je toc à la porte et une mannequin ouvre.
  "-Ah bah c'est pas trop tôt, nos robes ont vraiment besoins d'être reprises.
-Ah.. bah apportez les aux couturières.
-Bah tiens.
-Ah, non je ne suis plus couturière.
La jeune femme explose de rire. Mais change d'expression assez vite.
-Attends, t'es sérieuse ?
-Oui, Sarah, répond Maxon qui est arrivé dans mon dos sans que je ne le remarque.
-Mais Maxon, cette fille est une boniche, se lamente Sarah.
-Non elle est mannequin, laisse la rentrer.
Elle me toise puis me crache à la tête :
-Je ne sais pas ce que tu as fait pour te retrouver mannequin mais crois moi pour nous tu restes une boniche."

Sur ce, elle se retourne et ouvre la porte en grand, celle ci en s'ouvrant claque contre le mur dans un bruit sourd. Cela provoque un silence total et toutes me regardent, mais se remettent vite à s'habiller. Sarah retourne s'habiller et la porte commence à se refermer mais Maxon se place de manière à la tenir. Mais aussi à se faire voir par toutes les autres filles qui poussent des soupirs de plaisir. Je grimace et entre à mon tour. Je me tourne pour voir Maxon et le remercier mais il est déjà parti. Je me retrouve toute seule au milieu de ces furies qui crient dans tous les sens, donnent des ordres aux autres, demandent de l'aide pour serrer un corset. Tout cela m'exaspère. Je ne sais même pas quoi faire, quel habit enfiler, ni comment me coiffer. C'est bien parti.

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