Outro.

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Nous étions les mêmes, presque jumelles.

Tu étais assise à une dizaine de mètres de moi. Je ne voyais que toi. Tu brillais. Le premier regard est toujours important dans une relation, pas vrai ? Tu m'as regardée dans les yeux et tu m'as souris.

Nous avions les mêmes projets, on allait loin. Le temps nous a dépassé.

On avait courues hors de ce bar, complètement ivre. On cherchait à foutre la merde. On était la pour s'amuser. On comptait rabaisser le monde, plus qu'il ne l'est déjà. On voulait le rendre encore plus pourrie parce que, le rendre meilleur est impossible.

J'ai pensée à toi, sûrement tout les jours de ma vie. Mon esprit était obsédé par ton être.

Nous faisions que ça. Coucher ensemble. Se donner un peu d'amour et de chaleur corporelle. Une fois chez toi, une fois chez moi. C'était agréable, voir plaisant. Je ne me lassais pas de ton corps aux courbes parfaite.

Tu n'étais plus avec moi. Tu m'as abandonnée, mais je ne t'en veux pas.

Stop. Tu as tout stoppée, tu ne croyais pas en notre relation. J'étais ton passe-temps. Ton jouet. Ton jouet usé, alors tu m'as jetée.

Ta présence me manque, où es-tu ?

J'ai cherchée à te contactée, plus d'une fois. Je te pensais mienne. Je t'ai harcelée. Mais aucune réponse de ta part. Je ne demandais ne serait-ce qu'un "désolée".

Je pensais que c'était de l'amour.

Je t'ai rencontrée par hasard, dans la rue. Ta vie a l'aire banale. Tu souris comme tu le fais si bien. Tu souris sans moi.

Quand est-ce que tu reviens ?

Tu m'as invitée à boire un verre. Un dernier verre. Le verre de l'explication. Je les attendais ces putains d'excuses. Je voulais que tu reviennes. Je m'ennuie de toi. Tu ne voulais plus de moi.

Pourquoi tu m'as laissée seule ?

Mes larmes montent. Je ne vais pas craquer, pas devant toi. Je ne veux pas que tu te rendes compte à quelle point ta présence me manque. À quelle point ta gestuelle, ta personnalité et ton attitude ont créés un vide en moi. Je ne pleurerais pas.

Pourquoi ne plus être mienne ?

J'étais la femme qu'il te fallait. Tout n'étais pas terminé et je le savais pertinemment parce que nous étions comme des jumelles. Nous avions les mêmes projets. Parce que je suis obsédée par toi. Et parce que je t'aime putain. Ne le vois-tu pas ? J'ai tant d'amour à t'offrir. Pourquoi tu me rejettes. Je crie intérieurement chaque jour réclamant ne serait-ce que la moitié de ton être à mes côtés. Aime-moi comme je t'aime.

Pourquoi tu m'as brisée le cœur ? Oh je sais c'est ce connard.

Je ne pouvais pas réagir. Mes membres restaient figés. Je souriais faussement. Mais je ne pouvais plus faire semblant. J'ai craquée. Je dépérissais intérieurement. Je pleure abondamment. Je mourrais littéralement. J'ai mal, tu t'en es rendue compte. Assez vite. Mais tu m'as lâchement laissée et est parti aux bras d'un autre.

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Je peux pas en dire plus mais c'est l'outrage de quelque chose de nouveau. Beaucoup, vraiment vraiment beaucoup trop d'inspiration pour cette histoire et déjà une dizaine de chapitres finis dans mes brouillons en accompagnement.
Je m'excuse des fautes d'orthographe et je vous dis bonne journée ou soirée.☻

(551 mots)

Something. •• Rina.Where stories live. Discover now