° n'hésitez pas à me laisser des commentaires, même négatifs, que je puisse porgresser ^^ °
Un homme, une Salle.
Si je vous dis que certaines personnes ont leur vie entière dans une salle vous ne me croirez pas. En effet, une seule salle ne peut contenir une vie. Le problème est d’ailleurs ici.
Cet homme aurait pu se lever plus tôt, mais il est en retard : un doux rêve l’a retenu. Maintenant, il court comme un vulgaire humain pour rattraper le temps qui a continué sans lui. Et quelque part une histoire s’écrit sur un homme à la bourre.
Je ne raconterai pas sa journée mais elle n’est pas pour autant perdue. Elle est déjà écrite, autre part.
Une fois rentré chez lui, il pose ses affaires dans un coin et soupire de soulagement. Il va à la cuisine et se sert un verre de ce que les humains utilisent contre le calcaire : un bon verre de vinaigre. Il attrape une bougie parfumée à la citronnelle et va vers la Salle. Il dépose la bougie au milieu de la Salle vide, encore à moitié blanche. Il allume la bougie, finit son verre et entame sa méditation quotidienne.
La Salle est encore à moitié blanche. Normal pour un homme si jeune. L’autre moitié est remplie : remplie de sa vie écrite sur le haut des murs et le plafond. En pattes de mouches ou écrite en grand, en italique, en gras ou en souligné en fonction de l’importance qu’on eut les évènements pour lui. Jusqu’ici tout est assez réduit ; à part deux semaines de l’été, cinq ans auparavant. Pour la journée d’aujourd’hui, l’histoire est déjà notée : les murs des Salles se remplissent tous seuls. Seule une ligne de la journée a été écrite d’une taille supérieure. L’homme sait déjà de quoi il s’agit, mais décide de s’approcher et de la lire.
« Sur son chemin habituel, l’homme a rencontré une fleur qui lui permit un retour sur une époque déjà évoquée à la ligne 2015 et datant de cinq ans et deux mois. » Le détail de la journée continuer en petite police et finissait par l’éternel : « Il est retourné en moi et il est moi. ».Il pouvait alors s’endormir et poursuivre une autre journée ensuite.
Il dépend d’elle. Cette Salle est son cœur, son âme, son passé et son présent. Son futur est encore à écrire. Et lui, il lui restait environ quatre décennies à écrire.
Mais tout n’est pas si facile. Il suffit d’un rien parfois, une bête coïncidence. Cette fois-ci, l’imprévu s’appelait Sarah. Après cinq ans et deux mois, ils en avaient des choses à se dire et à communiquer sans aucun mot. Mais ce qui est important prend de la place dans la Salle. Quand il rentra méditer ce soir-ci, il ne restait de la place que pour trois petits mots : et il vit s’écrire devant lui : « Et il attendit… ».
Il ne pouvait plus quitter la Salle. Plus rien ne pouvait évoluer pour lui : il n’avait plus de place. Il se souvint d’une discussion avec un autre homme-Salle qui connaissait quelqu’un qui avait fini sa Salle. Il aurait dû mourir. Mais à la fin du jour de délai, il a eu une idée. Il renonça à son passé et demanda à son meilleur ami de repeindre les murs de la Salle d’un blanc immaculé.
« Je n’aurais jamais fait ça ! Je ne peux renoncer à la journée d’aujourd’hui. Je mourrais demain. »
Et il mourut le lendemain, heureux, plein de souvenirs d’elle.
°J'avoue, cette histoire est vraiment bizarre.
Mais commentez svp^^ °
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Un homme, une salle, une vie
RomanceEt si la vie de certaines personnes ne rentrait que dans une pièce, une petite pièce pour une destinée.