PROLOGUE

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Aujourd'hui reprenait le tournage de Soy Luna, j'étais tellement contente ! Le cast, les producteurs, les réalisateurs, les entraineurs, les coachs, tous m'avaient beaucoup manqué. Cette fois ci, à contrario de ces dernières années en tant que Luna Valente, je traversais les portes du tournages seule. J'avais 18 ans maintenant, ma mère n'était donc plus obligée de m'accompagner. Son absence me rendait anxieuse, je n'avais pas l'habitude d'être sans Demoiselle Ronchonneuse (cf. Señorita Regañona) ! Elle m'avait accompagné absolument partout ses dernières années et aujourd'hui elle avait décidé que je devais faire sans elle. C'était un nouveau défi que je comptais relever haut la main. Je traversais les couloirs pour rejoindre ma loge, je croisais plusieurs têtes familières que je saluais d'un Holi habituel et d'un grand sourire. J'arrivais à ma loge qui me semblait plus vide qu'avant. « C'est que tu manques même à cette loge, mama » pensais-je. Je m'approchais du grand miroir qui trônait à côté de la fenêtre déjà ouverte et je me mis à me contempler de bas en haut. C'était vrai que j'avais grandis, j'avais les cheveux plus longs, les mains plus fines, le visage moins rond, j'avais même bronzé et... j'avais pris de la poitrine non ? A cette pensée, je soulevais mon arcade droite, puis le gauche, et ainsi de suite en fredonnant une musique de ma composition. Je m'amusais ensuite à faire mes plus belles grimaces « avec cette tête tu crois que t'es grande ? Et celle-là ? Et celle-ci ? Et... » Je me moquais tranquillement de moi-même quand j'entendis la porte claquer contre le mur :

- ¡ QUE CHIDO, ESTAS AQUI !

- MICHAEL !! ¿ Que onda, wey ? m'exclamai-je, surprise et heureuse.

[Traduction: "c'est génial que tu sois là!" "comment ça va, mon gars?"]

- Super bien, et toi ? T'es toute bronzé !! Tu dois avoir chaud, tiens ! Il me jeta de l'eau en plein visage avec sa bouteille d'eau.

- Tu commences déjà ?! Ce n'est même pas équitable je n'ai pas de bouteille ! Criai-je alors qu'il continuait de m'arroser. Je décidai alors de partir en courant mais il me poursuivit. Nos rires avaient réveillé tout le studio, le personnel nous regardait attendrit, heureux de retrouver nos enfantillages envahir les lieux.

De l'eau plein la bouche et mes cheveux devant les yeux, je courrai à plein poumon à la recherche d'un lieu où me cacher ou d'une bouteille pour contre attaquer. Mais en me frottant les yeux, je percutai de plein fouet quelque chose que je reconnaitrai entre mille. Ce n'était pas une cachette, ni une bouteille d'eau, c'était le bourreau de mon cœur, le gardien de mes rêves. C'était celui qui m'avait fait grandir, et qui m'avait volé l'espoir qu'un jour je vivrai le grand amour. Je tombai aux pieds encore une fois mais littéralement cette fois ci, de Ruggero Pasquarelli.


                                                                       ***


Salut à tous, après avoir lu de nombreuses fictions, j'ai décidé de m'y mettre également. Je ne sais pas ce que ça va donner, mais je suis très excitée de le faire! N'hésitez pas à me donner des conseils, votre point de vue ect, toute critique (constructive) est bonne apprendre. Merci à vous de me lire, et à une prochaine.

SIEMPRE SEREMOS PROFUGOS - RuggarolWhere stories live. Discover now