Chapitre 3

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Je m’étouffais sans m’en rendre compte, et elle me regarda paniquée en tapotant mon dos pour m’aider à me calmer.
« Hey pourquoi tu pleures ? Tu as mal où ? »
Sa voix paniquée résonnait dans ma tête… Pleurer ? Mais je ne…Ah si en fait… des larmes coulaient sur mes joues poussiéreuse. Mais ce n’était pas des larmes de douleurs, mais des larmes de joie. De joie de rencontrer mon idole, de l’entendre me parlait, de sentir sa main dans mon dos…
Je secouais ma tête pour essayer de revenir à la réalité ; j’avais manqué de peu de me faire écraser par un projecteur, et maintenant je pleurai parce que j’étais dans les bras de Lorie ? Tant bien que mal, je lui répondais d’une voix faible, rendue tremblante par l’émotion et la peur.
«- Je… oh euh oui ça va… c’est juste que… de te voir en vraie….
-Hahaha t’es mignonne ! Aller viens avec moi ; me dit-elle en m’indiquant une porte derrière le décor. »
Je la suivis donc dans les coulisses, incapables de faire le point sur les évènements ; quand un homme se précipita vers nous et me saisit par les épaules, une mine grave sur le visage :
« Hey petite ça va ? Tu nous as foutu une sacrée frousse dit donc ! Vous auriez pu être tuées Claire et toi ! Me souffla-t-il, visiblement secoué par les évènements »
Et cet homme… ce n’était pas n’importe qui… devant moi, se tenait belle et bien Christophe Maé. Je lui souris timidement, incapable de parler et me tournais légèrement vers Lorie, comme pour lui demander quoi répondre.
« T’inquiète Chris’, elle est un peu secouée mais elle n’est pas blessée. Viens, tu as besoin de boire un truc pour te remettre de tout ça ! Continua-t-elle en me regardant. »
Je continuais donc ma laborieuse progression, toujours tenue par Lorie qui semblait avoir remarqué mes difficultés à comprendre ce qui m’arrivait. Nous débouchâmes sur une grande salle ou de nombreuses tables accompagnées de leurs sièges étaient disposées. Elle me guida vers un canapé au fond de la pièce ; une jeune femme y été assise, un vers d’eau a la main. Une foule de personnes se pressée autour d’elle. Je reconnus Claire, qui, encore toute pale, semblait étouffer sous la masse grouillante d’Enfoirés et de personnels qui tourbillonnait autour d’elle. Elle leva les yeux vers moi, et un large sourire éclaira son visage qui reprenait peu à peu ses couleurs. Elle se releva précipitamment et se jeta littéralement sur moi en me serrant contre elle. Surprise par cette soudaine affection, je ne savais plus quoi faire. Elle relâcha son étreinte et me dévisagea longtemps, mi passionnée, mi hystérique.
«- J’arrive pas à croire que tu es failli te tuer pour me sauver ! S’exclama-t-elle.
-Oh… euh… c’est normal ; dis-je, le rouge me montant aux joues.
- Comment t’appelles-tu petite héroïne ? Me questionna-t-elle
-J…Je m’appelle Lena !
-Et bien Lena, je ne pourrais jamais assez te remercie pour ce que tu as fait ! Légèrement moins gênée, je lui souris. Allez ! Viens ! Tu mérites bien de boire un p’tit quelque chose ! »S’écria la chanteuse en m’entrainant vers un petit bar.
Elle me servit un vers d’eau et m’invita à m’asseoir, ce que je fis avec gratitude car mes jambes s’étaient remise à tremblées à cause de l’émotion. Bientôt, toute la troupe se tenait en demi-cercle autour de nous, en me louant et en me remerciant. Grégoire, Tal, Nolwenn Leroy, Garou, Amir, Kad, Patrick Fiori…. Tous se tenaient devant moi en me couvant d’un regard chaleureux et bienveillant.
Nicolas Canteloup alors prit la parole :
« -Bon les amis il va peut-être falloir recommencer le show non ? Il y a encore une salle pleine de monde qui attend là-bas ! Se tournant vers moi, il continua, qu’est ce qu’on pourrait t’offrir en guise de remerciement Lena ?
- Oh ce n’est pas la peine ! C’est déjà un rêve qui se réalise que d’être en votre présence… j’avais répondu du tac au tac, en souriant. Attendris, ils me sourirent tous.
-Il y a bien un truc que tu aimerais non ? M’interrogea-t-il
-Un autographe de chacun de vous et une photo me suffirait largement, assurai-je.
-Très bien, tes désires sont des ordres ! » S’exclama celui-ci en exécutant une courbette du plu belle effet.
Nous nous esclaffâmes tous de bon cœur, puis chacun se leva et ils se mirent tous à me faire des autographes sur un livres contenant une photo de chaque artistes qu’ils m’offrirent. Puis nous fîmes une grande photo de groupe avec mon portable, et une autre qu’ils postèrent sur le compte instagram. Claire tenait à faire une photo avec moi, puis elle me serra encore une fois dans ses bras en me remerciant pour la millième fois.
«Aller les gars c’est l’heure de reprendre le spectacle !!! S’écria joyeusement Jeff Panacloc.
-Oui ! Merci beaucoup pour tout !!! Vous avez vraiment exhaussé mon plus grand rêve ! M’écriai-je à mon tour.
-C’est normal après tout Princesse Lena ! » M’assura Matt Pokora, en souriant.
Je me dirigeai donc vers la porte en secouant énergiquement la main quand je fus mi arrêté mi percuté par Michaël Youn, qui me lança joyeusement :
« Holà tu vas ou comme ça hein ? Tu restes assister au reste du concert depuis les coulisses ! Hors de question de te laisser partir ! »
Et c’est comme ça que je me retrouvais assise sur un canapé, a l’entrée de la scène, avec vue sur le cote de celle-ci et sur un immense écran plat qui rediffusait tout le spectacle en live. Les artistes se relayaient pour me tenir compagnie, et j’eu le droit d’accéder à la séance maquillage, a l’habillage et autre…
A la fin du concert, je fus presque trainait sur scène par un Jean-Baptiste Maunier surexcité. Les premières notes de la chanson des restos résonnèrent dans la salle, et je me retrouvais là, debout devant tous ces gens, à chanter à tue-tête avec Jean-Baptiste. Ce fut tout simplement magique !
Quand tous les artistes sortirent de la scène, ils me ramenèrent dans les loges, ou je fus une dernière fois applaudis et acclamée, puis je sortis dehors, sur le parking. Mes parents m’attendaient la, avec une Al’ tout sourire. Mon cœur dansait la salsa dans ma poitrine tant j’étais heureuse. Je leur raconter tout dans les moindres détails, en serrant tendrement mon précieux livre contre moi.
La voiture était à une bonne centaine de mètres de la, et avec toute la foule, nous avancions lentement. Arrivée sur une ruelle qui avait était barrée par la police pour permettre aux spectateurs de marcher sans se soucier des voitures, j’entendis des hurlements. A quelques mètres de la, les artistes étaient en train d’embarquer dans leurs bus, sous les cris de la foule en délire.
Soudain, un crissement de pneus se fit entendre. Une 4×4 rouge s’était engagé sur la ruelle bloquée, et fonçait vers la foule sans ralentir. Je poussais un petit cri paniques en voyant le véhicule se précipitait vers la foule. Les gens s’écartèrent, mais la voiture ne ralentit pas sa course. Et soudain, tout se déroula comme dans un cauchemar ; je vis avec horreur Lorie debout au milieu de la route, faisant reculer la foule pour les mettre à l’abri. Le chauffard ne semblait pas l’avoir vu et fonçait droit sur elle. Courant de toutes mes forces, je la poussais violement sur le trottoir au moment où la voiture aller la percuter. Je roulais par terre, puis tout fut noir. Un froid glacial s’abattit sur moi et je ne pouvais plus contrôler mon corps. Ca fait ça de mourir ? J’essayais d’ouvrir les yeux mais c’était impossible. J’étais donc morte… et Lorie ? Non, elle avait survécu car je l’avais poussé suffisamment loin. Que penseront mes parents lors de mon enterrement ? Et Al’ ? Elle pleurera ; beaucoup sans doutes. Ils pleureront tous… Jamais plus je ne pourrais revoir leurs visages souriants…Jamais plus je ne verrais rien d’ailleurs !

Voilà c'est la fin de ce chapitre! Merci d'avoir lu❤🔥😙

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