Chapitre 4

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Des larmes coulèrent sur mes joues, je les essuyais doucement du revers de ma manche. Attendez ? Comment pourrai-je pleurer si je suis morte ? Et puis je ne suis pas sensée pouvoir bouger, si ? J’entrouvris mes yeux, et je les refermais aussitôt car une lumière m’aveugla violement. De douces caresses se firent sentir sur ma joue… Je n’étais donc pas morte ? J’essayais à nouveau d’ouvrir les yeux. Autour de moi, tout était blanc, et des formes floues se dressaient devant moi. Ou étais-je ? Je clignais des yeux pour mieux voir mon environnement ; des gens étaient là, dans cette pièce blanche. Une pièce blanche… Un hôpital sans doute… un hôpital… l’accident… des images me revinrent à l’esprit. J’avais été percutée par la voiture en tentant de sauver quelqu’un… Lorie ! Ou était-elle ? Je me redressais violement, mais je retombais lourdement sur le lit en sentant une horrible douleur me transperçait. Bon… visiblement je ne pouvais plus bouger… j’ouvris à nouveau les yeux, cette fois j’y voyais clair. Mon père, le visage blême se tenait debout derrière ma mère, qui assise sur une chaise pleurait a chaude larme. Alaée était assise au pied du lit et me souriait, le visage baignait de larmes. Et les autres ? Qui étaient-ils ? Je me concentrais sur leurs visages en réfléchissant. Quand je fus soudain écrasais par une masse qui me serra dans ses bras.
« Maman j’étouffe ! Avais-je gémis
-Oh ma chérie ! Si tu savais combien j’ai eu peur !
-Nous ! La corrigea mon père en caressant tendrement mes cheveux.
-Mais qu’est ce qui t’a pris ? Tu aurais pu te tuer ! »Hurla ma mère, a demie hystérique. J’haussais les épaules tout en les rassurant de quelques mots bien placés.
Puis je reportais mon attention sur les gens qui se tenait à l’arrière, sans bouger, sans parler. Ils se contentaient de me fixaient. Une femme a la peau mate, un jeune homme brun, une jolie blonde aux cheveux ondulés, un grand homme aux larges épaules et un grand homme au crane dégarnis entouraient une jeune brune assise sur une chaise en plastique. Elle ne pleurait pas, mais son corps secouait se soubresaut, ses yeux rougis et ses joues humides prouvent qu’elle est encore en état de choque. L’imposant homme et la blonde se tiennent à cote delle et essayent de la consolée. Ces visages… j’étais sure de les reconnaitre… Non c’était impossible ! Et bien si, il s’agissait belle et bien de Zazie, Jean-Baptiste Maunier, Claire Keim, Garou et Kad Merad !
Soudain les images de l’accident me revinrent en tête ; cette femme brune que j’avais pousse sur le trottoir, hors de portée du 4×4 rouge, c’était Lorie ! La même Lorie qui se tenait là, le visage enfoui dans les bras de Claire qui essayait de la calmer. Je contemplais encore la scène quand une faible pression sur mon épaulé me fit me retourner, non sans douleur. Christophe Maé se  tenait là, une main sur mon épaule, son sourire réconfortant plaqué sur son visage.
« Et bien Princesse, je vois que tu n’as pas fini de nous effrayer ! Bon sang tu as vu ce que tu as fait ? Tu as littéralement sauté sous les roues de ce véhicule fou pour sauver notre chère Laure ! Tu n’es vraiment pas bien comme gamine hein ! Mais je n’ose pas imaginer ce qui se serait passé si tu n’avais pas agis !
-C’était un reflex… et puis j’imagine que c’est mieux d’avoir une seule blessée non ? Dis-je sur le ton de la plaisanterie
-En tout cas je suis soulagé que tu ailles bien ! Les autres m’ont chargés de t’embrasser de leurs part, ils n’ont pas pu venir… en même temps on ne pouvait pas tous monter dans l’ambulance hein !? » conclu-t-il en me plaquant un baiser sur la joue.
Mes parents m’annoncèrent qu’ils me laissaient un peu seul avec mes’’ nouveaux amis’’, le temps de partir à la cafeteria de l’hôpital, accompagne par une Al’ émerveillée, juchait sur les larges épaules de Garou, qui avait comme mission de ramener des pains fourrés pour ses collègues.
Quand ils furent sortis, les autres s’approchèrent tous de mon lit. Lorie, le visage baignait de larme me serra longtemps dans ses bras. Nous restâmes comme cela, un long moment sans pouvoir parler. Je remarquai alors que son bras gauche était plâtre de l’épaule au poignet.
« -Qu’est-ce que tu t’es fait ? La questionnai-je en désignant son plâtre du doigt.
-Oh rien de bien grave, juste une épaule déplacée, et sa c’est grâce à toi ! »
Elle me sourit tout en caressant mes cheveux de sa main valide. Puis Jean-Baptiste me raconta ce qui s’était passé en détails. J’appris qu’au moment où j’avais poussait Lorie sur le trottoir, le véhicule m’avait percuté. Tout le monde avait cru que j’étais morte. L’ambulance était arrivée, et ma famille grimpait à bord. Lorie qui avait était légèrement blessée, prit place avec eux. Puis s’en était suivi un bref combat pour savoir qui nous accompagnerait à l’hôpital. Zazie, Jean-Baptiste, Claire, Garou, Christophe et Kad avait finalement était désignés pour monter à bord de l’ambulance. Les autres avaient regagnés leur hôtel. J’étais reste cinq heures dans un coma, puis je m’étais réveillée.
Touchée par leur inquiétude, je les serrais tous à tour de rôles dans mes bras. Lorsque ma famille et leur Garou revint, nous mangeâmes tous dans une ambiance de rigolade et de joie, malgré les circonstances qui auraient pu paraîtres peu propices.

Aux alentours de minuit, ils se levèrent tous pour partir. Mais Kad les retint et pris la parole :
« Je pense que nous pouvons tous avouer qu’aujourd’hui, Lena nous a véritablement épaté ! Apres avoir sauvait Claire sur la scène, elle s’est sacrifiée pour sauver Lorie d’une mort presque certaine. Alors je pense que le moins que nous pouvons faire, c’est de lui offrir quelque chose qu’elle n’oubliera jamais pour la remercier. Apres une brève concertation avec Zazie et Christophe, nous avons décidés que nous aimerions quelle nous accompagne durant notre tournée ! Qu’en penses-tu Len’ ? »
Quoi ? C’était une blague ? Une tournée avec les Enfoirés ? Plus d’un mois avec eux ? Oh mon dieu ! Ne sachant que répondre, j’avais poussé un hurlement de joie, avant de m’effondrer en larme dans les bras de Zazie.
« -Enfin tout ça bien sûr avec l’accord de tes chers parents ! Alors ? Questionna Jean-Baptiste en regardant tour à tour ma mère et mon père.
-Oh mais bien sûr ! C’est vraiment le plus beau cadeau que vous puissiez lui faire Monsieur Maunier ! s’écria ma mère très émue
-Oh appeler moi Jean-Baptiste ! Rigola ce dernier
-Alors c’est parfait ! Nous partirons dans un mois, le temps que nos deux convalescentes se remettent des derniers évènements ! s’écria Christophe en nous faisant un clin d’œil a Lorie et moi.
-OHHHH MERCIIIII !!!! Hurlai-je en serrant Zazie dans mes bras.
-Doucement Len’ tu risques de te refaire mal ! » Rigola-t-elle avant de déposer un baiser au sommet de mon crane.
Ils sortirent tous en me saluant ; puis mes parents aussi s’en allèrent ; ils me dirent qu’ils reviendraient le lendemain matin. Lorsqu’ils furent tous partis, je me glissais avec difficulté sous la couette, et je m’endormis en serrant le livre avec les dédicaces de tous les artistes contre mon cœur.

Voilà voilà merci d'avoir lu😊❤😙

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