L'Ange écarlate (fanfiction Harry Potter)

Chapitre 3 : Salazar Serpentard

Une autre personne aurait été effrayée par cette phrase en sachant sa signification exacte, mais pas moi. Au lieu de me faire peur, elle me fait trembler de convoitise. Le Lord reprend de plus belle :

- J'aurais aimé continuer cette charmante conversation, mais j'ai des ordres et des punitions à donner. Aussi, nous reprendrons cet échange un peu plus tard. Je ne vais cependant pas te laisser tout seul, tu serais capable de faire s'effondrer mon manoir. Ce qui serait regrettable. Tu vas donc être surveillé par deux de mes plus fidèles Mangemorts, que tu connais plutôt bien d'ailleurs, dit-il. Severus, Bella, surveillez-le-moi.

Au nom de Bellatrix, une colère haineuse se répand dans mes veines. Je la veux morte à mes pieds et maintenant. La voir mourir à petit feu et dans d'atroces souffrances me ferait presque jouir sur place.

- Oh non mon petit tigre ! On range ses griffes, me dit Voldy comme s'il vient de lire dans mes pensées. Pas touche à Bella. Elle m'est précieuse pour le moment. Cependant, si un jour son utilité vient à disparaitre, je te promets de te la confier, me promet-il.

Avec toute la mauvaise foi du monde, je lève les mains et me défends comme un arracheur de dents:

- Je n'ai encore rien fait. Enfin, loin de moi l'idée de faire quoi que ce soit à qui que ce soit

- Exactement ! Pas encore, me dit-il.

Sur ce, il me tourne le dos, me laissant avec ses deux serviteurs.

Lorsque mon ancien professeur de potion me prend le bras pour me conduire à ma prison après le départ de son maître, je me dégage et siffle avec hargne :

- Je sais encore marcher tout seul  ! Je n'ai pas besoin de l'aide d'imbéciles me tenant la main, lui dis-je avec hargne. En réponse, il me lance un regard noir et dit:

- Avec votre incompétence notoire, on ne sait pas de quoi vous êtes capable Potter. Vous pourriez vous jeter un avada par inadvertance. Et jusqu'à ce que vous me prouviez le contraire, je vous tiendrai la main, réplique-t-il avec nonchalance.

- Je sais me tenir vous savez ! lui dis-je. Je suis  parfaitement capable de me retenir de  vous poignarder dès que vous me tournerez le dos, j'ajoute en lui faisant mon plus beau sourire.

- Oui, c'est sans doute une bonne chose, me répond-t-il. Pour votre propre bien, j'entends. Alors, si j'étais vous, je m'en tiendrais à vos résolutions et garderait ma baguette là où elle se trouve.

-  C'est bon, j'ai une éducation quand même ! je m'agace. Je ne suis pas un lâche qui attaque les gens par surprise et de dos. J'ai ma fierté tout de même. Et puis, ce n'est pas en changeant de camps que je dois oublier certaines choses, lui dis-je.

- Suffit vous deux, dit Bella. Cessez de me casser les oreilles et allons déposer bébé Potter.

- Ne me parle plus jamais de cette façon, siffle Snape de colère.

- Je te parle comme je veux, rétorque-t-elle, faisant mine de prendre sa baguette.

Mais Snape est plus rapide. Ils se toisent en grognant comme des chiens enragés. La folle finit par détourner la tête en pestant. Bravo ! Nous avons un gagnant. On reprend la route. Ma nouvelle prison est une immense chambre en noir, argent et vert. Elle est magnifique. Elle donne sur le parc. Je pense pouvoir vite me faire à cette vue. Je prends une douche pour me débarrasser du sang et de la poussière dû au combat que je viens de mener.  En sortant de la salle de bain, je trouve des vêtements de rechange parfaitement à ma taille sur le lit. Après les avoir enfilé, je m'allonge sur le grand lit et m'endors.