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Je me réveille en sursaut.
J'estime, à la couleur rosée qui pénètre à travers la fenêtre, qu'il est sûrement quatre ou cinq heure du matin.

La longue chevelure dorée de ma sœur repose sur le coussin juste à côté de moi. Je pousse un léger soupir avant d'empoigner mon portable, il affiche au milieu de mon écran 3:56.
Je replonge mon regard sur ma sœur et je me souviens de notre conversation, de ces mots et de ces larmes qui on coulées sur mon t-shirt, sur mon bras.. Ces larmes qui ont réouvert des blessures à moitié oubliées.

Je me lève pour aller prendre de l'eau, j'ai soif et ma gorge est bien trop sèche. Je descend les escaliers en essayant de faire le moins de bruit possible  afin de ne pas réveiller les autres occupants de la maison.

En remontant les escaliers, après avoir bu de l'eau, je m'arrête net. J'ai toujours mes vêtements de la veille, je vais alors dans le buanderie et met mes vêtements dans la machine a laver.

Les heures sont passés lentement.
Maman à demander pour les bleus et les cicatrices sur le visage d'Élodie, mais Elo s'est forcer à ne rien répondre qui puisse suspecter qu'elle s'était fait battre par ces "amis". Élodie m'a jeter un regard aussi pour que je puisse appuyer son mensonge.

Je lui ai fais une promesse hier.
Et je tiens toujours mes paroles.

En avalant une gorgée de mon lait d'amande, je confirme son récit.
Comme quoi elle s'était prit un poteau la veille et qu'ensuite elle était tomber sur le côté..
Balivernes.
Je hais mentir de cette manière car je trouve que ma sœur doit en parler avec notre mère, mais bon. Je ne l'ai pas fais à l'époque, je ne vais donc pas lui faire la leçon de morale.

On sort de la maison en faisant un bisous à notre mère.

-"Bisous les filles." Dit-elle en refermant la porte derrière nous.

C'est déjà le troisième jour d'école et je suis déjà épuisé d'y aller. J'ai juste envie de tout arrêter, de ne plus franchir ces portes aussi blanche que l'hypocrisie des administrateurs et des élèves de cet établissement.
Si ce putain de lycée pouvait brûler, sa m'arrangerais, et pas qu'un peu. 

De toute façon, les établissement scolaires sont remplit de merde.

Elo marche devant moi les mains dans les poches de son sweat à capuche mauve.
Qu'il est laid ce truc, je ne sais même pas comment elle peut aimer porter ça.
Enfin, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
On arrive très vite à l'endroit où il faut tourner pour arriver dans son collège. Elle se tourne d'un pas sec et me regarde dans les yeux.
Son œil au beurre noir est beaucoup plus gonflé que hier soir. Limite, elle n'arrive plus à ouvrir son œil. C'est révoltant lorsque plusieurs personnes s'attaquent à une fille sans défense.
De toute façon le monde est comme ça, ils battent, tuent et massacrent les plus faibles juste pour se prouver quelque chose qu'ils ne seront jamais: des personnes fortes et courageuses.

J'arrive à la hauteur de ma sœur mais je ne m'arrête pas. Je sais que si je m'arrête elle me regardera avec ces yeux en me suppliant de ne pas aller leurs parler, et comme une lâche, je vais lui faire cette faveur.
Je mis un pas devant elle et elle m'attrape là poignet.

-"Fais pas ça." Me dit-elle en plongeant ces yeux verts dans les miens.

-"Élodie.. Je suis désolée. Je ne peux.."

Au bout du tunnel    [GXG]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant