Le rideau s'ouvrira quand retentiront les trois coups.
L'artiste caché derrière, lui, fait les cent pas comme un lion en cage, un innocent en prison.
Il est emplit de cette énergie oppressante qui donne envie de faire voler le cadenas, de briser ses chaines, de hurler, de pleurer...
... Mais il attend.
Il marche dans les ruelles sombres de son esprit, des ombres inquiétantes rampe au sol, à la lumière des réverbère.Il espère trouver la paix.
Mais il sait paix-rtinement qu'il ne sera pas libéré tant que la dernière pièce du puzzle ne sera pas posée, celle à la place du coeur.
Alors il sera en transe, possédé par l'Art.
Le rideau de velour couleur de braise chaude s'ouvre sur un monde silencieux, à la lumière tamisée. On l'attend.
Là, l'artiste se sent comme balloté entre deux supernova, minuscule et insignifiant, lui, la petite étoile filante.
L'artiste est une étoile filante, celle qui compte ce soir illuminer les yeux du public.
Même si il a peur, si il est terrifié, il ne perd pas de vue son but.
Car c'est le voeu qu'il s'est fait.