Chapitre 1
Je me nomme Émilie et j'ai 9 ans. Je vis avec ma mère et mon père, mais je ne les vois pas souvent. Mon père est toujours saoul et ma mère travaille. Comme mon père ne veux pas travailler, c'est ma mère qui est la source de revenus de la maison. Mon père oblige ma mère à lui donner tout l'argent qu'elle gagne à son travail et quand elle n'en gagne pas assez, mon père la frappe. Je n'aime pas voir ma mère se faire frapper par mon père.
Parfois, mon père me frappe. Quand j'ai des mauvaises notes à l'école, quand je ne fais pas ce qu'il veut et même quand j'essaye de protéger ma mère.
À l'école, les profs se demande pourquoi j'ai autant de bleus. Évidemment je leur mens. Je leur dis que je fonce dans les objets souvent, mais ce mensonge n'est plus très crédible après quelques mois d'utilisation. Ils appellent à la maison pour savoir si tout va bien, mais mon père n'aime pas ça. Un jour quand je suis rentrée de l'école, je ne voulais pas le réveiller donc je suis allée dans le salon et j'ai ouvert mes livres pour étudier. Soudain le téléphone de maison s'est mis à sonner et je ne pouvais évidemment pas répondre car le téléphone était dans la chambre de mes parents.
Pendant un moment, il y eu un grand silence. Puis soudain, mon père a brusquement ouvert la porte de sa chambre et s'est dirigé vers le salon, le visage rouge de rage. Il m'a agrippé par le bras et m'a lancé par terre. La chute étais si violente que l'une de mes dents brisa, mais une chance pour moi ce n'étais rien de grave, juste une dent de lait. J'ai mis ma main sur ma bouche pour enlever le sang. Mon père, se fichant de ma blessure, m'a prise par les deux bras et s'est mis à me crié des insultes. Parfois, je me demande si les pères des autres petites filles sont aussi comme ça. Il m'a relancé contre le mur et je me cogna la tête. J'avais si mal. Soudain, ma mère est rentrée et a vu mon père qui s'apprêtait à me donner un coup de pied dans les côtes. Elle couru et le poussa. Je ne pouvais plus bouger mais je pouvais encore entendre et voir ce qui se passait. Je voyais ma mère se faire encore frapper. Je ne pouvais rien faire, je ne pouvais même pas pleurer sinon je craignais que mon père puisse me tuer. Mais j'avais tellement envie de pleurer...
Avec tout le bruit, les cris, les gros bruit dans les murs. Les voisins appelèrent la police. Et de ce pas la police arriva. Défoncèrent la porte et visèrent mon père avec leur pistolets mais ils ne tirèrent pas. L'un des policiers tenu mon père en ligne de mire alors que l'autre alla lui passer les menottes. Ils appelèrent une ambulance pour moi. Ma mère était assez solide. Mais pas moi.
Cette journée fût la journée de ma première visite à l'hôpital depuis ma naissance, donc cet environnement était tout nouveau pour moi. J'aimais voir de nouvelles choses...
-À suivre-