Reapeaters ! #Terminée

Chapitre 12 : Changement d'Air

_ Attrape ! Me crie Côme et son ballon de foot atterie sur mon cahier. Viens jouer avec moi !

On a décidé de s'arrêter réviser dans un parc pour changer un peu. Après avoir fini nos révisions je suis restée à broyer du noir sous mon arbre pendant que Côme s'est installé à côté et joue avec son ballon foot.

_ Non. Répondis-je en le renvoyant son ballon.

À peine trente secondes plus tard sa saleté de ballon attérie encore sur mon cahier.

_ Je t'ai dit non. Dis-je en lui renvoyant son ballon le plus fort possible en direction de sa tête.

Il répète son manège encore une dizaine de fois jusqu'à ce que je craque.

_ Cinq minutes.

_ Autant que je voudrais. Réplique-t-il pour me narguer.

_ T'es vraiment un gamin.

_ Et qu'est-ce que ça a de mal ? Réjoui-toi on est vacances !

_ Génial ! Répliquai-je ironiquement.

Nous nous faisons des passes pendant un petit moment je finis par ne même plus y penser et je retombe dans mes idées noires jusqu'à ce que Côme tire de toute ses forces dans le ballon et l'envoi à l'autre bout du parc. Mais qu'est-ce qui lui prend ?

_ Pourquoi t'as fait ça ? M'énervai-je.

_ Je contrôle pas ma force désolée. Tu pourrais aller le chercher s'il te plaît ?

_ Non.

_ Je te pairai un dessert à la rentrée. Négocie-t-il. Un sablé au chocolat de la boulangerie que t'adores.

Il croit m'acheter avec un gâteau.

_ Un sablé au chocolat de la boulangerie que t'adores.

C'est vrai que j'adore leur sablés.

_ Ok. Dis-je en me retournant pour aller chercher le ballon.

Je dois traverser la moitié du parc pour aller à l'endroit où je l'ai vu atterrir. Je suis à quatre pattes dans un buisson pour essayer de le retrouver quand je vois des gamins jouer avec juste en face de moi. Je fonce sur eux et j'arrache le ballon des mains d'un petit garçon. Il me regarde d'un air infiniment triste avant d'éclater en sanglots et de s'enfuir. Je crois que j'y suis allé un peu fort... Je suis légèrement à cran ces temps-ci. Je ferai mieux de partir avant que la mère du gamin se ramène.

Quand j'arrive à l'endroit où j'ai laissé Côme et mes affaires, je me rends compte que tout a disparu. Côme, et mon sac de cours avec tout mes cahiers et mes affaires. Je pète littéralement un plomb, après tout ce qui vient de m'arriver, il faut en plus qu'on me vole mes affaires. Côme a dû partir pour parler à une fille ou que sais-je, en laissant mes affaires sans surveillance, et un mec a dû passer par là et tout me voler. J'en peux plus, je jette le balon de Côme par-dessus les grilles du parc où il atterrira sûrement sous les roues d'une voiture et je mets un coup de poing dans un chêne. Et vous vous doutez bien que le chêne s'en sort parfaitement intact alors que ma main est couverte d'égratignure. Pendant que je saute sur place de douleur, j'entends mon téléphone sonner quand je regarde le numéro et je vois qu'il est masqué.

_ Allô ? Grognais-je.

_ On tient votre sac et toutes vos affaires en otage. Faites exactement ce qu'on va vous dire de faire et aucun mal ne leur sera fait. Est-ce que c'est clair ?

Non mais c'est une blague, je reconnais la voix de Côme même s'il essaie de la camoufler en la rendant plus grave et en exagérant sa respiration. Il est ridicule.