Chapitre 28 : Révélations

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Ce sont les rayons du soleil qui filtrent à travers les volets qui me réveillent ce matin. Mon père a mal fermé les volets. Je me lève et je descends a la cuisine. Mes parents sont déjà installés.

_ Je te dis qu'elle m'a rien dit. S'énerve ma mère.

_ Mais enfin elle aurait pu nous prévenir.

_ Qu'est-ce qui se passe ? Demandai-je, feignant de ne rien savoir.

_ T'as soeur à disparu depuis ce matin sans rien nous dire.

_ Elle a dû oublier de vous prévenir.

_ Mais enfin à trois jours du début des épreuves du bac ? Sans nous dire ne serait-ce que où elle est allé ?

J'ai rarement vu mes parents aussi en colère contre ma soeur. Je reste un moment à les regarder se ronger les sangs dans la cuisine quand ma mère décide de prendre les choses en mains.

_ On devrait peut-être aller voir dans sa chambre.

D'habitude ils ne s'autorisent pas à faire irruption dans nos chambres dans notre permission mais là c'est un cas de force majeure. Ma mère redescend avec l'ordinateur de ma soeur sous le bras.

_ Elle a réservé un billet pour aller chez ta mère. Dis ma mère a mon père.

_ C'est juste une fugue, alors. Dis-je pour essayer de calmer mes parents.

_ Une fugue à trois jours du bac, pourquoi elle fait ça ?

Mes parents partent pour la gare ferroviaire .

_ Chérie tu reste bien, ici surveille le téléphone, des fois que ta soeur appelle.

_ Oui, maman. Ne t'inquiète pas. Dis-je en renfermant porte derrière eux.

Aussi tôt la porte fermée j'appelle Côme pour qu'il vienne me rejoindre et je lui raconte la situation.

_ Quoi ? J'arrive.

Au bout d'une dizaine de minutes Côme débarque à la maison. Alors que je vais pour le prendre dans les bras il me repousse et s'énerve.

_ Comment tu peux être aussi sereine alors que ta soeur à disparue ?

_ Elle a pas disparu elle est chez ma grand-mère, c'est juste une petite fugue.

_ Une petite fugue ? Iris je te l'ai déjà dit ta soeur va mal.

_ Peut-être que si tu me disais ce que si passe je comprendrais.

_ C'est pas à moi de t'en parler.

Une fois de plus je suis sidérée par cette ferveur que met Côme à chaque fois à protéger Aurora. Ça en devient presque de la jalousie. Quand il s'agit d'Aurora nous sommes toujours dans l'impasse. On reste un moment dans le silence par peur de laisser échapper des paroles trop violentes, nous sommes interrompus par le téléphone. C'est ma mère, en pleur.

_ Chérie, écoute... Malheureusement elle n'arrive pas à finir sa phrase tant elle est secouée par les sanglots. C'est une policière qui prend le téléphone et m'explique la situation.

_ Écoutez, ce que j'ai à vous dire est très désagréable mais vous devez rester forte d'accord.

Soudain je me sens les jambes de dérober sous moi, heureusement le canapé le rattrape. J'ai l'impression qu'on va m'annoncer le pire : comme la mort d'Aurora.

_ Le téléphone de votre soeur à été retrouvé dans une poubelle. Je suis avec vos parents a la gendarmerie et nous commençons un avis de recherche pour retrouver votre soeur.

Reapeaters ! #TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant