Les volets sont fermés, l'ambiance est chaude et sensuelle, les lumières sont éteintes seul le toucher nous permet de nous distinguer. Tes mains traces des dessins au creux de mes reins et mon souffle vient caresser ta mâchoire dorénavant crispée. Mes mains semblent vouloir connaître toutes les parcelles de ce corps qui pour ce moment est miens. Je ne crois pas que les voisins veuillent savoir comment atteindre la voie lactée mais nos voix vont sûrement les guider. Les baisers se font appuyer jusqu'à atteindre le point qui ne fait que pulser. Recherchant désespérément l'instant qui nous fera tromper l'espace-temps. Nos muscles réchauffés cherchent inlassablement à libérer la tension qui ne cesse de monter. L'humidité nouvelle teinte les fenêtres de pensées sans chasteté. S'unissant lentement, anticipant l'éclosion qui ne cesse de susurrer les promesses intenses. Nous ne sommes que sueurs et pourtant le feu ne cesse de s'étendre dévorant les parcelles de nos êtres ainsi offerts. La lueur est trop intense et l'on finit par s'enflammer dans un rythme effréné, jamais n'ai-je autant souhaité rester brûlée.
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Écrits bruyants
AléatoireÇa te prends le corps et torture l'esprit, ça veut pas sortir alors t'écris. Si t'es comme ça, c'est moi aussi. [Chaque partie est indépendante]