Plus les jours passent et plus la mort est présente à mes côtés. Prête à m'épauler pour mon grand saut. Sans plus d'exception, aujourd'hui comme chaque autres jours, je ne puis m'empêcher de songer à elle. Elle est présente à chacun de mes pas, elle m'entour, me suit. Elle m'obsède et m'appelle à elle. Plus que quelques années et je serais libérée. A jamais, de ce monde infernal, de cette vie torturée. J'empire et souffre d'une distance infinie.
En fin de compte, elle m'auras détruite. A jamais mon bourreau elle sera et pour toujours sa victime, je subirais. Rien n'est arrangé, rien n'est oublié. Je porte toujours tes marques sur mon cou, tes poings en mon âme, tes lames en ma chaire et le froid sur mon corps.
Condamnée à l'exil de ma vie avant que la tienne ne se stop de la pointe de ton couteau, baignée de ton sang. Je t'observe de mes abysses, te détruire, me détruire, souffrir. Pourquoi ai-je vécue ? Pourquoi suis-je là ? suis-je née ? Quel est le sens de cette horreur qui est si précieuse pour d'autre ? Pour moi cette calomnie nommé "vie" n'est que raison de désolation et supplice.
Une rêveuse hantée de souvenir empoisonnés, raison de son malheur, de son dépérissement torturé, de ses insomnies et cauchemars. Son rêve, envolé, a jamais et depuis toujours brûlé. Elle n'obtiendra jamais son bien être, poursuivie par sa désolation. Elle se meurt, le cœur arraché par sa sœur.
VOUS LISEZ
moi, juste moi libre de mes pensées...
Short StoryJ'écris pour me libérer, la mort est mon sujet. L'écriture est ma délivrance, mon espérance...