It's Over (Terminé)

5. Love is a fucking slut

"Cher journal,

J'ai encore eu une remontrance après l'interview précédent. Mais ces deux larmes versées étaient la preuve même que je ne pouvais plus supporter tout ce manège.."

Louis remit son cahier à sa place et alla se placer dans son lit, froid, seul. Il n'avait pas voulu qu'Harry vienne le rejoindre, il lui avait dit qu'il voulait être seul et réfléchir. Réfléchir, c'est ça.. lui avait répondu le bouclé. Mais il n'avait pas plus insisté. Seulement, lorsque Big Ben sonna les douze coups de minuit, la porte s'ouvrit, laissant traverser un faisceau lumineux dans la pièce. Dans l'encadrement de la porte se trouvait une ombre, plutôt grande avec une touffe de cheveux énorme. Harry... pensa Louis. Mais il fit tout de même semblant de dormir. Il sentit un poids à côté de lui, puis une chaleur humaine et enfin le torse de son amant. Celui-ci lui déposa un tendre baiser au creux du cou et noua ses bras autour de celui qu'il aimait. Louis s'endormit alors serein et bercé par la respiration et les battements du cœur de Harry.

*.*.*.*

Le lendemain matin, le blond du groupe se leva de bonne humeur. Il descendit dans la cuisine et fit le petit déjeuner pour ses amis : pain, confiture, le célèbre Nutella - vénéré par le blond -, bacon, œuf, et pleins d'autres choses étaient au rendez-vous.

Le second à se lever fut le métisse. Il fit une accolade à Niall et prit place sur le bar de la cuisine. Ils discutèrent de tout et de rien quand Liam fit, à son tour, son entrée. Il leur tapa dans leurs mains et s'assit également sur un tabouret autour du bar. Enfin, et avec un peu de retard, Louis et Harry vinrent prendre place avec les autres tout en leur disant "Salut".

Ils étaient normaux, dans un petit déjeuner normal.

Tous étaient attablés à la cuisine lorsque le retentissement de la sonnette se fit entendre. Ce fut Harry qui décida d'aller ouvrir.

-Invitées surprises ! Criaient-elles en même temps.

En effet, Eleanor, Perrie, Sophia les petites copines de Zayn, Liam et "Louis" ainsi que Amy et Kendall, les meilleures amies de Niall et Harry, se tenaient toutes devant la porte avec des sacs remplis de pains au chocolat et de croissants. Harry leur fit la bise puis les invita à entrer.

-Niall ! Sors cinq autres assiettes et cinq autres chaises !

Se demandant pourquoi, les quatre amis arrivèrent dans le hall et sautèrent tous sur les invitées. Tous, sauf Louis qui fit la bise et donna un câlin amical à Eleanor qui lui chuchota

-Contente de savoir que tu es toujours là.

-Je ne comptais pas partir maintenant, lui chuchota-t-il, un sourire aux lèvres.

Louis aimait bien cette fille, il savait qu'il pouvait compter sur elle à tous moments. La plupart du temps, celle-ci le consolait en lui disant que tout sera bientôt terminer, qu'il pourra enfin vivre.. Mais, qu'est-ce que réellement vivre ?

Au fil du temps, Eleanor était devenue la principale confidente de Louis, souvent quand il devait passer du temps ensemble. Même si sur certaines photos les sourires ne sont pas au rendez-vous, Louis respecte et apprécie Eleanor. A vrai dire, il l'admire, parce que s'il aurait dû endurer toutes les critiques, les insultes, tout, il est clair qu'il n'aurait pas tenu. Alors qu'elle, elle tient bon. Quelques fois, il lui était arrivé de pleurer dans les bras du mécheux en se demandant ce qu'elle avait fait pour que le destin s'acharne sur elle. Et Louis répondait toujours "Le destin s'attaque toujours aux personnes merveilleuses, Él'. Ces filles ne voient que le mal en toi à cause de Larry, et je suis désolé, mais nous, nous y voyons le meilleur."

Ses paroles avaient toujours le don de lui remonter son moral. Voilà pourquoi Eleanor était encore là, elle voulait le bonheur de son ami, de son confident. Pour lui, elle s'est déjà battu avec le management pour la vérité. Elle était prête à ne plus avoir d'avenir pour lui. Elle était prête à tout pour ce gars auquel il lui arrivait que des malheurs. Elle l'avait déjà vu dans tous ses états !

Les filles s'étaient installées au bar avec les garçons et discutaient de tout, mais surtout de rien. Ils pouvaient parler de la pluie et du beau temps puis d'un coup passer au fait que Perrie était meilleure à FIFA que Zayn. Des choses banales, mais qui les rendaient normaux. Parce que c'est ce qu'ils étaient, normaux.

*.*.*.*

Vers quatorze heures, tout le petit monde était maintenant devant la télévision, prêt à choisir un film. Les garçons voulaient un film d'action tandis que les filles voulaient un film à l'eau de rose. Après plusieurs débats avec acharnement, ils se mirent devant un Disney : Volt. Il y a de l'action, de l'émotion et de la comédie. Tout réunis en un.

Chacun était placé par couple : Sophia et Liam, Zayn et Perrie, Niall et Amy, Kendall et Eleanor, Louis et Harry.

Cette après midi était parfaite...

*.*.*.*

Quand vint le soir, après le dîner, les filles durent repartir. Elles dirent au revoir aux garçons puis s'en allèrent. Étant donné l'heure tardive, tous allèrent se coucher.

Enfin dans sa chambre, Louis s'élança à plat ventre sur son lit, plonger dans ses innombrables pensées. Une question lui revint plusieurs fois, mais n'osait pas véritablement l'admettre. Mais Harry, qui venait d'arriver, lui, voulait l'admettre.

-Alors c'est vraiment ce que tu veux, me laisser, nous laisser ? Laisser le monde et le fans ? Laisser ta famille et tes amis ? Tu le veux vraiment ? Parce que finalement, que veux-tu vraiment ? Je.. Tes sentiments sit imperceptibles et c'est très frustrant ! Je veux juste une réponse ou la vérité c'est peut-être mieux, ou simplement ce qui se passe dans ta tête...

Louis resta un moment silencieux, réfléchissant à sa réplique. Comme si tout un scripte avait été rédiger.

-All I want is you,

But I can't 'cause

I'm a liar, a coward,

Every secrets that I keep destroyed me,

And there is something that I've learned

That's love is a fucking slut.

I'd like to live, and I will,

Because live, that's the freedom.

(Tout ce que je veux c'est toi,

Mais je ne peux pas parce que

Je suis un menteur, un lâche,

Tous les secrets que je garde m'ont détruit,

Et il y a une chose que j'ai appris,

C'est que l'amour est une putain de salope.

J'aimerais vivre, et je vivrai,

Car vivre, c'est la liberté)

Harry ne disait rien, et se redit les paroles dans sa tête. Louis venait de chanter son couplet, le couplet que Louis lui-même avait écrit et l'avait lui-même attribué à Harold.

La chanson révèle la vérité sans le révéler directement..

Harry vint alors vers son amant, et l'embrassa. Tendrement, doucement, amoureusement.