Combien de fois vous vous êtes dit : j'ai l'impression que tout ce que j'écris est nul...
Ce qui est important, c'est de bien vous rentrer un truc dans le crâne :
Ce que vous écrivez n'est jamais nul.
Le truc vital à comprendre, c'est que ce n'est pas ce que vous écrivez qui est crucial, mais comment tes lecteurs le perçoivent.
La majorité des histoires sont bien, ce qui change d'une à l'autre, c'est la perception du lecteur.
Il y a des façons d'embellir et de rendre la lecture accrocheuse.
Alors vous allez me dire : qu'est-ce qui influe le lecteur sur la qualité de sa lecture ? C'est simple.
1 — L'orthographe : certains ne supportent pas les fautes. Ils stoppent leur lecture à cause de ça. Il existe des sites qui peuvent vous corriger, ce n'est pas parfait, mais ça aide. N'hésitez pas à demander de l'aide et à préciser à vos lecteurs de cibler vos fautes.
2 — Les répétitions : ça a l'air bête comme ça, mais il faut comprendre que certaines répétitions sont bonnes, d'autre pas du tout ! Tout dépend le contexte et la phrase. Si vous voulez les repérer, il faut utiliser un PC et GoogleChrome par exemple. Appuyez sur les touches CRTL (contrôle) + F et vous aurez une fenêtre toute petite qui va s'ouvrir en haut de l'écran. Tapez un mot et hop, il va tous vous les surligner dans le texte, ce qui te permet de cibler les répétitions proches dans un texte.
3 — Les verbes ternes (Source Antidote de Druide) : Le verbe est le noyau de la phrase, il découle d'un devoir important : il doit faire bonne impression au lecteur. Il vaut mieux alors employer des verbes « pleins », porteurs d'un sens propre et précis, plutôt que des verbes « vides » ou « passe-partout », qui sont sentis comme « mous » ou « incolores ».
Avoir et être sont les verbes ternes les plus courants.
« Faire » peut souvent être remplacé par une expression ou un verbe plus précis.
Ainsi, plutôt que :
Il a fait un gâteau.
On préfèrera :
Il a cuisiné un gâteau.
4 — Les cliffhanger : Le « cliffhanger » (expression anglophone), ou le suspens selon les recommandations officielles désignent, dans la terminologie des œuvres de fiction, un type de fin ouverte destiné à créer une forte attente. On dit souvent qu'un épisode se termine sur un cliffhanger. C'est une scène qui conclut un épisode par une situation de suspense.
En gros : une scène qui s'achève sans que l'on en connaisse le dénouement et qui met une envie irrésistible aux lecteurs de connaitre la suite.
5 — Les émotions naturelles : N'essayez pas de mentir à votre lecteur, il ne comprendra pas ou ne ressentira pas vos émotions si vous vous forcez à inventer. Ça doit venir de vos tripes, vous devez ressentir la douleur de vos personnages, la retranscrire comme vous la ressentez. Ça doit être authentique ! Pleurez avec vos personnages, riez avec eux et notez tout ce qui vous passe par la tête !
6 — Les discussions naturelles : Pareil pour vos discussions. De grands auteurs utilisent un truc tout bête pour créer des discussions naturelles et ainsi séparez leur personnage par des mots et des expressions propre. Il s'enregistre verbalement ! Oui, prenez votre smartphone et activez le microphone ! Au début, ça peut faire peur, mais il n'y a que vous qui parlez ! Bravez le ridicule ou enregistrer une conversation avec une amie sur votre scénario, parlez naturellement avec elles. Vous verrez comment une discussion écrite peut devenir plus vivante rapidement.