Chapitre 13 : 4ème tentative.

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PDV Rachel.

[03 Mai 2017]

Je me réveilla encore dans cette chambre bleue, dans ce manoir. Je cligna des yeux plusieurs fois avant de remarquer que tout le monde était là, autour du lit. Que ce passe-t-il dont ? Alois leva la tête vers moi.

- Bonjour Rachel, ça va ? Me demanda-t-il, inquiet.

Je le regarda et je lui dis :

- Que s'est-il passé ?

- Tu ne te rappelle de rien ? Me demanda David en s'approchant de moi.

Je creusa dans ma tête et des souvenirs revint en mémoire. David était et est un démon, tout comme Sebastian et Claude. Alois était mon grand frère et Ciel était celui de David. La robe que maman voulait m'offrir. Je me rappela d'Hannah qui m'avait aidée à la mettre. Également, j'ai appris l'existence des shinigamis. Les dieux de la mort. Grell, je crois que c'était comme ça qu'il s'appelait, m'avait dans un premier temps, poussé du haut du toit du manoir et dans un deuxième temps il m'avait mit sa faux de la mort dans mon épaule. Je suis tombée dans les escaliers et après ce fut le noir total. Je toucha mon épaule. Je senti un bandage mais pas de douleur. Enfin qu'une vaste douleur qui s'estompa instantanément quand j'enleva ma main. Par contre, une autre douleur apparût dans mon avant-bras gauche. Je regarda donc mon bras gauche. J'avais un bandage plein de sang. Je regarda les gens un par un avant de dire calmement à David, qui avançait vers moi :

- David, va-t-en.

- Pourquoi ? Me demanda-t-il, stupéfait.

- Les majordomes et toi, dégagez de cette chambre ! Criais-je.

Les diables de majordomes firent ce que je dis avec, bien entendu, l'accord de leur maîtres respectifs. David, quant à lui, me regarda d'un air triste et incompréhensible avant de tourner les talons et de partir la tête baisser. Hannah qui était en retraite depuis tout à l'heure demanda :

- Voulez-vous que je vous change votre bandage ?

J'acquiesça de la tête et elle se mit à mes côtés. Elle enleva le bandage. Je fis les yeux ronds quand je vis mon bras mutilé.

- Qu'est-ce qui c'est passé ? Demandai-je, les yeux rivés sur mon avant-bras.

- Hier soir, tu t'es levée, tu es allées dans la cuisine et tu t'es mutilé avec un couteau de cuisine. Tu ne t'en souviens pas ? Me dit mon frère.

- Non. Dis-je simplement.

- Pourtant, quand tu t'es scarifiée, tu étais réveillée. M'expliqua-t-il.

- Je ne m'en rappelle plus...je suis désolée...dis-je en baissant la tête.

Il s'approcha de moi et me leva la tête à l'aide de sa main. Je me libéra mais il me la reprit. Il plongea ses yeux bleus clairs dans les miens de la même couleur et me dit :

- Tu n'as pas à être désolée, tu sais.

- Laissez-moi seule. Dis-je.

Il me lâcha et je baissa la tête.

- Non Rachel...s'il te plais... Me supplia mon frère.

- S'il te plais... Lui dis-je, toujours la tête baisée.

Il acquiesça et sortit. Je regarda Hannah. Elle n'était pas humaine. Je ne serai pas dire comment je le savais. Je le savais, c'est tout.

- T'en es une, pas vrai ? Lui demandai-je.

- De quoi parlez-vous mademoiselle ? Me dit-elle.

- T'es l'une des leurs. Tu es comme les majordomes et...comme...David. Expliquais-je.

- Oui mademoiselle. Je suis une diablesse. Me répondit-elle.

- Pour qui travailles-tu ? Lui demandai-je.

- Le Comte Alois Trancy. Me dit-elle.

Elle travaille pour mon frère ? Alois n'a-t-il que des démons autour de lui ?

- Y-a-t-il d'autres démons ? Demandai-je.

- Oui. 3. Ce sont des triplets. Me dit-elle.

- Sors ! Lui criais-je.

Mon frère est entouré que de démons ! Je mis mes mains sur mon visage. Je senti quelqu'un venir sur le lit. Je n'y prêta pas attention. Il se mit en face de moi, enleva les mains de devant mes yeux et me fit lever la tête. Je croisa l'œil le plus beau au monde. Bleu océan. Ciel. Il me dit :

- Tu sais, il ne faut pas en vouloir à ton frère.

- ... Sors toi aussi. S'il te plais. Ciel...lui dis-je dans un murmure.

Il haussa les épaules. Il me lâcha et s'apprêta à descendre quand il me dit :

- Fermes les yeux.

J'obtempéra. Ne me demander pas pourquoi je l'ai fais. Je ne sais pas.

- Imagine-toi être au bor de l'eau avec le soleil. Et imagine-toi être heureuse. Me dit-il en se remettant face à moi.

J'esquissa un sourire.

- Et ? Lui demandai-je.

- Et ?...il ne te manques plus qu'une chose. Me dit-il.

- Quoi ? Demandai-je, soucieuse.

- Un homme qui t'aime.

Il me dit cela en approchant dangereusement ces lèvres des miennes. Je le savais grâce à son souffle chaud sur mon visage. Il les scellèrent. Il avait déposé un petit baisé. Pourquoi a-t-il fait ça ? Il c'était levé du lit. Il me regarda et souria puis sortit de la chambre. Je me coucha dans le lit et me mis le coussin sur la tête.

- Je suis une conne ! Dis-je à voix haute.

- Oh que oui, tu l'ai. Me dit un voix qui me parût aux oreilles.

J'enleva le coussin et vis l'homme aux cheveux rouges près de moi, juste à côté de moi, sur le lit. Grell, je crois que c'est son prénom. J'essaya de reculer mais il m'en empêcha en m'attrapant le bras. Il me souria. Toujours un sourire aussi pervers à ce que je vois. Il serra son emprise.

- Tu n'aurais pas dû les mettre dehors. Me dit-il.

- Que vas-tu faire ? Demandai-je.

- Je peux te poser une question ? Répondit-il, en évitant de répondre à la mienne.

Je ne dis rien. Il continua donc.

- Pourquoi tu ne meurs pas ? Me demanda-t-il.

- Tu vas me faire quoi ? Me tuer ? Demandai-je en retour.

- Tu as tout compris !

À ces mots, je cria. Mon cri fur perçant et strident. Il me mit un oreiller sur le visage afin que les cris s'étouffent... Mais tous ce qu'il réussissa à faire, c'est de m'étouffer. C'était ce qu'il voulait, après tout. Ma mort. Mais pourquoi ? Je bougea dans tout les sens pour me libérer. Je commençai vraiment à manquer d'air ! Je suffoquais ! C'était un mauvais signe. J'essaya de crier mais il fut étouffé par le coussin. Il serra plus fort. Je ne pouvais plus respirer ! Des gens entrèrent et crièrent à l'unisson :

- Grell arrêtes ! 

J'arrêta de bouger. Je suffiquais trop. Je m'évanouissa peu de temps après.

{Ce n'était pas un rêve, je vous préviens}
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Ciao <3.

CielAngel-1875.

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