Phantomhive & Trancy

Chapitre 15 : Des adieux pas tout à fait excellents.

[10 Mai 2017]

Ça faisait une semaine. Une semaine que Maxi était mort tué par ce vulgaire shinigami. Il me le paiera. Il n'avait rien fait de mal Maximilien... Aujourd'hui, c'était son enterrement...mais c'était aussi notre départ. J'allai partir de ce monde pour en trouver un autre. Un meilleur ? Je ne savais pas. Peut-être, qui sait ? Je m'habilla d'une belle robe noir en satin et descendis rejoindre les garçons qui m'attendais dans le hall. Une fois en bas, je me souvenus d'une chose assez bizarre. Cela faisait une semaine qu'on avait vue aucun shinigamis. Tu me diras, tant mieux ! Nous sortions et allions au cimetière. Quand nous arrivions, il y avait déjà le directeur de l'orphelinat et les personnes qui était assez proches de lui. Nous étions beaucoup pour ces funérailles car, il était apprécié dans l'endroit où il avait vécu depuis qu'il était bébé. Ces parents l'avait abandonné quand il venait juste de naître. Dans ce sinistre endroit, qui plus est, le cimetière, j'y retrouva les deux jumelles, Kathleen et Laura. J'allai vers elles et les prirent dans mes bras. Elles sanglotaient. Ce qui me fis les serrer encore plus fort. Des larmes commencèrent à naître dans le coin de mes yeux mais ne les empêcha de couler. J'avais promis d'être forte, de ne pas pleurer. Il faut que je tiennent, au moins, cette promesse. Pour lui. Pour Maximilien. Le proviseur vena vers moi et me dit :

- Je suis désolé Rachel...j'ai appris qu'il était mort dans tes bras...

- Merci...dis-je, simplement.

- Tu ne pleures pas ? Me demanda-t-il.

- J'ai trop pleurée. Lui expliquais-je en serrant le collier que m'avait offert mon ami décédé.

Car oui, depuis qu'il me l'avait offert le jour de mes 16 ans, je le gardais sur moi et ne le détachais pas. Le directeur me prit dans ces bras en ne cessant pas de dire qu'il était désolé. Mais si il savait toute la vérité... Si il savait que c'était de ma faute si l'un de mes meilleure ami était mort... Je me détacha de lui et parti. Personne ne savait que c'était de ma faute si il c'était fait planter le ventre avec une tronçonneuse d'un taré pervers ! Parce que je lui ai dis que Grell voulait me tuer. Et ce débile de Maxi a voulut me protéger ! Et...il a voulut me protéger parce...que...il m'aimait... Pourquoi ? Pourquoi je l'ai tuée !? C'était moi qui aurais du être à sa place ! C'était moi qui aurais du mourir ! Pas lui ! Tout cela...c'est de ma faute... Je l'ai tuée... J'ai tuée l'un de mes meilleur ami et le garçon qui m'aimait depuis un sacré bout de temps ! N'était-ce pas là, le comble de l'ironie ? C'était stupide. Je ferma les yeux et je me disais que tout cela était qu'un simple cauchemar et que j'allai me réveiller. Mais...je réouvra les yeux en constatant que rien n'avait changé et que tout était bien réel. Que je vivais dans l'enfer. Mais où était donc le paradis ? Des mains s'installèrent sur mes deux épaules. Je me retourna et me retrouva en face de David. Je tomba directement dans ces bras. À ce moment, peu m'inportais que c'était un démon ou non. J'avais besoin de lui. Il me chuchota :

- C'est pas ta faute...

- Si, dis-je en murmurant. Si je ne serai pas venu le voir, il ne serait pas mort. David ! Il aurait été heureux...

Je le regarda. Il me souria.

- Qui te dis qu'il n'est pas heureux, là où il est, à présent ? Me demanda-t-il.

Je ne répondis pas et reposa ma tête sur son torse. Il avait beau être un démon, il restait mon meilleur ami. "Qui te dis qu'il n'est pas heureux, là où il est, à présent ?". Cette phrase résonnait dans ma tête. Peut-être, en effet, qu'il était heureux. En tout cas, je le souhaitais de tout mon cœur, du plus profond de mon être. L'enterrent commença. Les gens parlèrent chacun à leur tour. Quand ce fut mon tour, je refusa. Personne n'avait besoin de savoir ou d'entendre ce que je voulais lui dire. Seul lui y entendra. Tout ce que je voulais lui dire, je lui dirais quand je le rejoindrai. Pour le moment je ne voulais rien dire à tout ces gens qui ne comprennent rien. Qui ne savent rien. Le cercueil descendit dans un bruit assourdissant. Un bruit que seul un croque-mort pourrait aimer entendre.

- On y va. Me susurra mon ami à l'oreille.

- Laura, Kathleen et...monsieur le directeur ? Dis-je, les yeux rivé sur la pierre tombale.

- Oui ? Me disent-ils en même temps.

- Adieu. Prenez soin de vous. Dis-je, la voix sans aucuns sentiments humains.

Je ne les avais pas regardée. À vrai dire, je fuyais leur regard, de peur qu'ils comprennent, à travers mes yeux bleus clairs, mes sentiments qui me rongent de l'intérieur, de mon être tout entier. Je me retourna et commença à partir.

- Attends ! Me dit Laura en m'attrapant le bras.

Je me stoppa et attendu. Elle vena se mettre devant moi et me dit :

- Où vas-tu comme ça ?

- Dans mon époque. Lui dis-je.

- Hein ? Me demanda-t-elle, dubitatif.

- Laisse tomber. Tu ne peux et ne pourras pas comprendre. Dis-je.

Je la fis me lâcher et parti sans me retourner. Je m'en voulu d'avoir été aussi froide et sec mais c'était pour leurs biens à tous. Plus vite je serai parti, moins il y aura de risque qu'une nouvelle personne ne finissent dans un autre cercueil en bois. Arrivée devant les portes du cimetière, les majordomes ainsi que Ciel et Alois nous attendaient. Une fois près d'eux, je dis, froidement :

- On peux y aller.

Avec la vitesse que les trois diables ont, on arriva en peu de temps devant un manoir.

- Il est à qui ? Demandai-je en me postant devant la porte.

- Tu verras. Me dit mon frère.

Je hocha la tête. Ciel regarda son majordome et lui ordonna :

- Vas-y Sebastian.

Le diable de majordome fit des cercles tout autour de nous, avec ces mains. Ciel et Alois me prirent mes mains et David prit celle de son frère. Quand à Claude et Hannah, ils imitèrent Sebastian. Une lumière noire apparût et nous enveloppa. Quand elle se dissipa on fut dans un jardin verdoyant et en face d'un magnifique manoir.

- Bienvenu au manoir des Phantomhive. Nous dit Ciel.

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Ciao <3.

CielAngel-1875.