Me revoici après une absence de 3 000 ans avec un nouveau défi de la !
Moins de 500 mots pour raconter sa version de la scène ci-dessous. Je ne connais pas du tout le film ou les livres, alors on fait ça au feeling o/
Les deux pauvres types dont je ne connais pas le nom se retournent entendant un drôle d'engrenage métallique. Mais vu la tronche qu'ils tirent, ça ne présage rien de bon.
« J'le sens pas, lance le premier d'un ton mal assuré. Tirons nous. »
Son pote est trop paniqué pour le contredire et tout deux s'élancent dans un long couloir. Derrière eux, le passage se referme, s'enroulant sur lui-même. Puis deux blocs de béton armé finissent de leur bloquer le chemin.
Un dernier regard en arrière leur confirme le pire : impossible de faire demi-tour.
Ils vont devoir trouver une sortie ailleurs.
« Cours Thomas, on va se faire piéger ! »
Cavalant à en perdre haleine, les deux amis slaloment entre de grandes hélices d'acier. Un coup à droite, un coup à gauche. Pas le temps de réfléchir, de se poser des questions.
C'est leur instinct de survie qui prend le dessus en cet instant.
Le plus petit manque de tomber dans un tournant. Il se redresse vite, une chute serait fatale. Son ami l'encourage à ne pas s'arrêter, à aller toujours plus vite.
« Fonces, fonces ! Allez grouille ! »
Dans un dérapage contrôlé, nos deux héros déboulent dans un nouveau couloir.
La dernière ligne droite peut-être ?
« Dépêches toi bordel !, s'égosille l'un des deux alors qu'il ferait mieux de se concentrer sur sa propre course. »
Malgré l'air qui manque dans leurs poumons, ils piquent un sprint. Vite, vite. La sortie ne doit plus être très loin !
Peu importe leurs points de côté, leurs cœurs qui pulsent à tout rompre dans leurs poitrines, ils doivent survivre. Coûte que coûte.
Le sol tremble soudain, stoppant les aventuriers dans leur course. Leurs sens sont en alerte. Le souffle court, leurs regards passent de gauche à droite pour repérer d'où vient le danger.
Des murs jaillissent du sol, soulevant un épais nuage de poussière et révélant une lourde plaque de métal accolée contre un mur infranchissable. Clac. Clac. Les loquets la retenant se retirent et elle s'abat avec lourdeur sur le sol.
« Allez, grouille ! Tirons nous ! »
Effrayés, les deux amis virent sur le côté, évitant de justesse de mourir sous des tonnes de béton. Tout s'effondre autour deux, mais ils continuent encore et encore de courir. Le vacarme est assourdissant, les plaques s'écrasent les unes après les autres comme des dominos mortels.
« Magnes toi, te retourne pas ! »
La musique s'emballe dans un crescendo épique. Une dernière dalle s'écroule sur le sol. Tout devient noir, silencieux. Il ne reste plus que des lettres, se mouvant et se réarrangeant pour former les mots symbolisant le pire cauchemar de nos héros.
Le Labyrinthe.
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Ecrire : mon cahier d'exercices
CasualeEcrire, c'est avant tout une passion. Une passion que j'entretiens depuis très longtemps à présent. J'ai beaucoup évolué, progressé, mais je pense qu'il est important de s'entraîner tous les jours pour parfaire son écriture. Dans ce petit livre je...
