Je vais terriblement mal

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Tu sais, je vais terriblement mal. Mon cœur se pétrifie dans ma poitrine chauffée par la peur d'être encore une fois abandonné. Mon âme de joue des tours pour me faire perdre la raison, tout sens à la vie. Je ne sais quoi penser de cette vie, où, tout le monde se retourne sur moi comme si je n'étais qu'une poussière qui n'avait pas sa place dans ce monde parfait, brillant, magnifique. Je sens qu'elle me quittera en dernière, pour avoir l'honneur de me faire souffrir, pour me battre jusqu'à la fin. Une douleur secrète, qui doit être tenue au silence comme un meurtre que j'avais commis, une faute irréparable qui me pèse sur les épaules.

Je me sens trahi par des personnes qui sont soit disant ma famille, je me sens abandonné par les personnes qui se disent amis. Je ne sais plus à qui me confier, toutes ces choses qui me tourmentent chaque jour de mon existence catastrophique. Ma respiration se réduit à chaque fois que je pense à cela, mon corps est sur le point de se démolir. Je ne peux rien y faire, c'est un peu comme une machine qui se met en route ; une machine infernale qui ne peut s'arrêter. Elle continuera à me pourchasser durant vie, qui n'est pas la mienne.

On a coupé mes ailes dans le but de m'interdire de voler, je suis un ange qui est obligé de rester dans les ténèbres. Un ange qui est pris pour un démon, car il n'a pas toujours fait les choses correctement. Un ange battu parce qu'il ne savait pas faire comme on lui demandait, il voulait être libre, c'est tout.

Je savais, dès mon plus jeune âge que je n'allais pas être tout le monde, que quelque chose allait clocher dans ma vie. J'étais conscient qu'on allait me punir durant toute mon existence pour ce choix de vie, mais je voulais devenir moi-même au lieu de devoir me cacher, encore et encore.

Au fil du temps, je ne voulais plus porter ce masque qui me collait sur la peau, qui m'empêchait d'être heureux, de vivre. Je ne pouvais plus respirer, plus sourire pour de vrai. Je ne pouvais plus pleurer dans mon lit, durant toutes les nuits, à me demander ce que le destin ferrait de moi. Pour le moment, je n'ai pas encore récupéré mes ailes, flambées par la braise des ténèbres. Mais un jour, je les récupérerai, et je pourrais enfin m'envoler de mes propres ailes dans le monde qui me correspond.

Mes pensées à travers les ténèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant