Chapitre Premier

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J'ai un cœur en pâte d'amande, comme toutes les filles, comme tout le monde en fait, oui les garçons aussi, même si ils le cachent la plupart du temps, peut être pour ne pas paraître faible ou fragile. Tous cela à cause des stéréotypes. Moi, même si je n'aime pas cela, malgré moi, j'en suis certains. Par exemple, je sais que je suis fragile. Je m'attache, le lien dure le plus souvent, mais des fois, il se brise, tout comme mon cœur et mon moral. Un jour, une amie m'a dit que mon cœur ne se brise pas, tout comme ceux de tout le monde, si ils peuvent bien être déchirés, ils peuvent aussi se reformer, comme de la pâte d'amande.

-Salut, ça va?

-Oui et toi?

-Ouaip.

Il est 7h45, je suis dans le hall du Lycée dans lequel je suis scolarisée. Comme tout les jours, je vais en cours; comme tout les jours je suis venue en bus; et comme tout les jours ma meilleure amie, Camylle, est venue à cette heure là pour passer un peu plus de temps avec moi, alors qu'elle habite à 10 minutes du bahut. Elle est plus grande que moi, oh, pas de beaucoup, une ou deux têtes pas plus. Elle est châtain clair et les cheveux mi-long, ses yeux marrons se remplissent rapidement de larmes lorsqu'on rigole. Sa joie de vivre et sa bonne humeur permanente illuminent ma vie encore plus chaque jour.

Moi, je viens en bus, touts les matins et je rentre en bus presque touts les soirs. Je suis un peu petite, j'ai de longs cheveux roux-bruns et les yeux oranges.

Je suis assez bonne à l'école surtout en mathématiques et en latin, j'aime bien ces deux matières là.

-Tu as l'air épuisée, dis-je à mon amie

-Oui oui ne t'inquiète pas, j'ai juste un peu mal dormit.

-D'accord. Encore ta ferme?

-Je n'ai pas une ferme, j'ai juste deux petites sœurs, trois chiens, deux chats, quatre chiots nouveaux-nés, deux chatons, cinq poules, un coq et 10 poissons de bocal. Alors, certes, cela fait beaucoup mais ce n'est pas une ferme.

-Pas encore, il ne te manque plus qu'une vache, dis-je en rigolant.

-Mes parents songent à en prendre une ou à prendre un bébé chèvre

-Ça doit être difficile de se faire entendre dans ta maisonnée!

-Oui, il y a tout le temps du bruit.

-C'est donc pour cela que tu crie tout le temps

-Raaaaaaaaaah!!! Tu m'énerve!!!!

Camylle se mit à me pousser gentiment, tout en rigolant.

*ta ta dadam*

-Ah c'est la sonnerie, nous avons cours, youpi

-Allez Arisu, c'est bon on fini à 12h.

-Allo, Camylle, je ne peut pas rentrer chez moi, il n'y a pas de bus pour mon little bled.

-Viens chez moi alors.

-Si cela ne te dérange pas

*ta ta dadam*

Voilà le deuxième sonnerie, oooh je crois que je vais faire une overdose de ce jingle, déjà que Camylle et moi prenions souvent le train, notre bahut à eu la MERVEILLEUSE IDÉE de prendre le son d'annonce de la SNCF pour sonnerie et de le passer DEUX FOIS à chaque sonnerie.

-Everybody is here?

Et c'est partit pour une heure d'anglais, ce n'est pas que je n'aime pas cette matière, au contraire, c'est le feeling avec la prof qui n'est pas "good". Au moins c'est réciproque. Je demande à Camylle quelle est la salle dans laquelle nous avons cours:

-Arisu, voyons, on est quand même en janvier.

-Je te rappelle que en mai de l'année précédente je ne savais pas par cur l'emploi du temps.

-C'est vrai. J'avais oublié que tu étais tellement vielle que tu avais déjà Alzheimer.

-Respecte un peu tes aïeux !

-Pardon, c'est vrai qu'avec trois mois d'écart je te dois le respect le plus total, tu as vécu tellement plus de choses que moi.

Nous rentrons dans la salle, nous asseyons et commençons le cours.

Je m'appelle Aristuki, du surnom Arisu, je suis au Lycée, et je mène une vie que j'espère normale.

Aristuki's life [Fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant