Chapitre 3

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NA : FMA appartient à Himoru Arakawa et je remercie mon amie Annie Earnshaw de m'avoir corrigée. Bonne lecture !

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PDV Edward :

En se réveillant, il avait un horrible mal de tête, et était toujours dans le cul-de-sac. Il faisait noir malgré la lumière d'un lampadaire perdu au milieu de la rue. Qui avait osé l'assommer ?! Celui, ou ceux, qui avaient fait ça le regretteraient ! Il se releva tant bien que mal, et mit ses mains dans ses poches pour continuer à chercher son officier supérieur. Sauf que... problème. Son portefeuille n'y était plus. Oh les voyous ! En plus de l'avoir assommé ils l'avaient dépouillé de son argent ! Il n'y croyait pas, l'ancien alchimiste du peuple s'était fait frappé par une ou plusieurs personnes (plusieurs, il ne pouvait pas être défait par une seule personne !) puis volé ! Il était beau, le plus jeune alchimiste d'état de l'Histoire ! Bref, encore une fois ce n'était pas le plus important, après tout il n'y avait que quelques cenz et la photo de Al, Winry et lui juste après le Jour Promis. Il fallait absolument qu'il trouve Mustang ! En plus d'être fatigué, il avait l'estomac dans les talons et manquait d'équilibre...

PDV Mustang :

Mais où était-il ? Cela faisait trois heures qu'il le cherchait et il ne l'avait toujours pas trouvé ! Comment était-ce même possible !? La ville était assez grande avec ses parcelles de champs, mais pas à ce point ! Trois heures, trois heure bon sang ! Edward avait beau être petit cela n'expliquait pas pourquoi il ne le trouvait pas ! En plus il faisait déjà nuit, et il se doutait que comme lui, Ed n'avait pas mangé depuis le déjeuner dans le train. Puis il fût attiré par un bruit qui semblait venir d'une impasse. Il se dirigea lentement mais sûrement vers le son et vit dans l'espace mal éclairé une silhouette se dirigeant vers lui (où la sortie de la voie sans issue, il était peut-être un peu parano). Par instinct il se mit en position de combat, ce que fit aussi l'ombre en face de lui avant de se relâcher un peu pour demander avec incertitude :

« Général de brigade ? C'est vous ?

- Ed ?

L'ombre acquiesça. Alors Mustang courut vers lui et l'étreint fort dans ses bras :

- Oh mon Dieu, Ed ! Tu vas bien ? Ça fait des heures que je te cherche !

Le jeune homme, en essayant de sortir de l'étreinte étouffante, répliqua :

- Oui, oui ! Je vais bien. Je n'ai juste plus de portefeuille et j'ai gagné une belle bosse sur la tête... alors tu peux arrêter de faire comme Armstrong !

- Oh pardon... dit-il en lâchant son colonel. Qui a osé te faire ça !?

- C'est bon, du calme ! Je n'en sais rien... On m'a pris par surprise.

Il était mécontent (voir plus que mécontent...) que son subordonné se soit fait agressé mais lorsque le ventre de celui-ci gronda, il se mit à rire et déclara :

- Viens, on rentre. Je suis certain que l'on peut encore manger à l'hôtel. »

Il prit le bras d'Ed pour l'aider à maintenir son équilibre, et se mit en marche vers l'endroit où ils dormiraient. Il demandait quand même comment il avait fait pour rater Ed et Ed le rater lui alors qu'ils étaient assez proches de l'hôtel.

PDV Edward :

Pendant tout le chemin, il n'avait pu s'empêcher de rougir (en apprécient) quand Mustang le relevait à chaque fois que ses jambes le laissaient tomber. Il aimait que son commandant prenne soin de lui, même s'il se demandait pourquoi. Lorsqu'ils arrivèrent enfin à l'hôtel (bon « enfin » ... 20 minutes, mais c'était beaucoup trop long à son avis), le restaurant était encore ouvert. Donc, il se précipita à une table en bavant à l'idée du repas qu'il pourrait enfin prendre. Il regarda Roy s'assoir en face de lui ; cela lui faisait penser à un rendez-vous... Quelle chose venait-il d'imaginer !? C'était impossible ! Un rendez-vous avec son supérieur, mais à quoi songeait-il ? Bref, en attendant impatiemment le serveur, il se répétait dans la tête que ce n'était pas un rendez-vous en rougissant. Il était tellement concentré à se répéter cette phrase que, quand le serveur le serveur lui posa une question, il tomba de sa chaise. Il gémit de douleur sur le sol pendant que Mustang ricanait et que le serveur essayait vainement de rester indifférent. Finalement, il se rassit et commanda son repas tentant de faire comme s'il ne s'était rien passé. Lorsque l'homme repartit, Roy déclara :

« Alors comme ça on fait ami avec le sol aujourd'hui.

- Lâche-moi veux-tu !

- Pas avant que tu me dises pourquoi tu es tombé au sol avec tant de grâce.

- Qu'est-ce que ça peut te faire ?

- Rien je suis juste curieux de savoir à quoi tu pensais pour avoir sauté de ta chaise.

- Ça ne te concerne pas ! cria-t-il en rougissant.

- D'accord Fullmetal, tu n'as pas besoin de t'égosiller.

Puis son ventre gronda et Mustang s'esclaffa de nouveau :

- On dirait que même si tu te focalise sur autre chose ton estomac te commande.

- Arrête c'est déjà assez embarrassant comme ça ! Et puis ce n'est pas ma faute si j'ai faim !

- Je ne dirais pas ça...

- Pourquoi ?

- Rappelle-moi qui est parti en courant et qui a fini par se faire assommer ?

- Je te signale que c'est à cause de ton ânerie ! »

A ces mots Mustang détourna le regard. Il se sentait mal-à-l'aise avec le général de brigade étant devenu muet et ayant les yeux remplis de culpabilité et de quelque chose d'autre qu'il n'arrivait pas à identifier. Heureusement, le serveur revint cinq minutes plus tard avec leur plat coupant ainsi l'ambiance plutôt morne. Alors, Ed prit sa fourchette et pelleta dans son assiette comme si sa vie en dépendait.

PDV Mustang :

De nouveau, il ne put s'empêcher de rire. Son colonel avait beau froncer ses sourcils pour montrer son mécontentement, cela ne le rendait que plus comique. Il dit alors :

« Ta manière de manger est toujours aussi gracieuse à ce que je vois...

- Je ne t'ai pas déjà demandé de me lâcher ?

- Si, mais cela ne veut pas dire que je vais t'écouter.

- Et pourquoi ? demanda-t-il en enfonçant une nouvelle fourchette pleine de nourriture dans sa bouche.

- Est-ce que toi tu le fais ?

- Non, mais c'est différent !

- En quoi ?

- Ben... heu... c'est différent, c'est tout !

- Tes arguments me laissent sans voix...

- Fous toi de moi !

- Comme tu voudras... »

Edward grogna tout en continuant de manger sous son regard bienveillant. Il ne pouvait s'empêcher d'étudier le visage de son subordonné, tellement que lorsque le serveur revint pour la commande des desserts, il avait à peine touché son assiette. Quand Edward le vit, il le regarda inquiet. Mais Roy lui donna un simple sourire pour lui dire qu'il allait bien et Ed rougit. Il le trouvait tellement mignon lorsque du rouge saupoudrait ses joues... Attendez... Quoi ?! Il le trouvait mignon ? Il est vrai que pour un homme de son âge, Edward était plus mignon que viril ; mais que lui, le Grand Roy Mustang, le trouve mignon, il y avait un problème ! Entre temps, le serveur était revenu et avait servi les desserts (glace pour Ed et tarte aux pommes pour Roy). Il avait dû être dans ses pensées un moment car Edward avait mangé sa glace et la moitié de sa part de tarte, s'endormant maintenant sur l'autre. Encore une fois il ne put réprimer son rire (décidemment, il n'avait pas ri comme ça depuis longtemps) ; il appela le serveur, lui rendit les deux assiettes et paya avant de prendre un Edward à demi-conscient sur son dos (celui-ci avait tenté de se débattre car, il cite, il pouvait se débrouiller tout seul ; mais trop endormi pour engager une dispute il s'était laissé faire). Il monta donc les escaliers avec son colonel assoupi sur son dos jusqu'à leur chambre. Ouvrir la porte avec le jeune homme sur le dos s'était avéré plus compliqué que monter des marches car Ed n'arrêtait pas de glisser et la clé ne voulait pas sortir de sa poche. Finalement, il réussit à entrer dans la pièce et il déposa le blond dans le lit près de la fenêtre et s'endormit dans l'autre après s'être changé.

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NA : Merci d'avoir lu ce chapitre jusqu'à la fin et de nouveau le prochain chapitre sera sûrement en ligne avant la semaine prochaine.

Mots : 1453


Le tueur de blondsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant