1

0 0 0
                                    

Bonjour moi c'est Lily, 16 ans, et je me suicide à la fin de cette semaine.

Quelques personnes se demanderons peut être pourquoi, alors je vais leurs expliquer, voici mon histoire.

Commençons mon récit à partir d'aujourd'hui. Nous sommes lundi le 26 octobre et il est 22h 00 à l'heure où j'écris ceci, mais revenons un peu plus tôt, ce matin, à 7h00 l'heure de mon réveil. Voilà, parfait.

Lundi, 7h00

Ce matin je n'avais aucune envie de me lever, vous allez me dire que c'est normal, que je suis encore ce type d'adolescents ou d'adolescentes qui ne veulent pas aller au lycée. Et bien Monsieur, Madame ou qui que vous soyez, vous vous trompez. Aujourd'hui je vais à l'hôpital, et vous allez certainement vous posez une question, "pourquoi ?". Et bien figurez vous que même moi ne pourrais pas répondre à cette question, car je n'en ai strictement aucune idée. Mes parents ne m'en ont pas dis la raison, sûrement car ils croient me protéger en faisant cela mais ils m'inquiète plus qu'autre chose en faisant ceci.

Bref avançons un peu plus tard...

Lundi, 8h30

Ma mère vient de m'appeler, il est l'heure pour moi de partir. Je descend les marches de l'escalier et entre dans le salon où attends ma mère qui m'accompagne. Je vais dire au revoir à mon père qui lui aussi s'apprête à patir, je lui souhaite une bonne journée au travail et lui fait un câlin. Puis ma mère et moi descendons toutes les marches de l'immeuble et entrons dans la voiture. Sur le chemin je commence à avoir un mauvais présentiment, vous savez quand votre coeur se serre et que vous vous dites que quelques choses va mal de passer ? Et bien voilà c'est exactement de cette sensation désagréable dont je parle, et pour arranger le tout ma mère d'habitude bavarde ne dis pas un mot ce qui créer un silence extrêmement pesant. Pour m'évader je mets mes écouteurs et mets la musique à fond.

Pourtant ce matin là je n'ai trouvé aucune chanson qui correspondait à mon état, et c'est à ce moment là que j'ai compris que rien n'allais bien se passer aujourd'hui.

Lundi, 10h00

Assise sur un des siège de la salle d'attente, j'attends ce vieux médecin grincheux que je vois maintenant depuis trois mois. Après quelques minutes une infirmière m'appelle et me fais signe d'entrer dans le cabinet de ce vieux grincheux, appelons le monsieur crapaud tiens. Une fois entrée dans cette petite pièce un peu sombre, monsieur crapaud nous salues, ma mère et moi, et nous invite à s'asseoir.

C'est au bout de cinq minutes, pas plus, qu'il me regarda et me dit: "mademoiselle, il vous reste six mois à vivre." Je vous remercie cher monsieur, un peu en retard, d'avoir été la cause de mon évanouissement à 10h00 du matin, si je vous jure sincèrement, merci.

Et donc pour résumer, monsieur crapaud et son fabuleux discours que je vous est raccourci en une phrase, est une des causes de la décision que j'ai prise. Mais ne croyez pas que j'ai décidé de mettre un terme à ma vie seulement à cause de cela.

Bien évidemment, si ma journée se terminais là ça ne serait pas marrant voyont, bien que je touche déjà le fond les gens s'amuse toujours à creuser encore, c'est à se demander ce qu'ils cherchent.

Lundi, 13h 25

Retour au lycée après mes péripéties du matin, ma mère et moi n'avons pas parler de cela pour le moment, nous sommes restées silencieuses lors du trajet jusqu'au lycée. Les médecins m'ont fait passé des examens mais ils n'auront les résultats que ce soir. J'ai les aient donc convaincu de me laisser partir cet après midi, de cet endroit infernal. L'hôpital est le lieu que je déteste le plus au monde, j'en ressors à chaque fois avec de mauvaises nouvelles. Mon deuxième lieu le plus détesté, est mon lycée. Vous allez comprendre pourquoi dans quelques instants.

Le temps de passer chercher un billet d'entrée au bureau des surveillants et de courir jusqu'à ma salle est bien trop long pour ne pas me retrouver avec la porte fermée au nez.

Et nous y voilà, dans cette situation que je déteste. Allez, sois forte, je toque à ma salle et entre.

Immédiatement tout les yeux se tourne vers moi et leurs regards deviennent vite froid. Je donne mon billet à ma prof sans un mot et me dirige rapidement à ma place pour m'y faire tout petite. Je n'ai plus qu'à attendre que la journée se termine.

Très vite j'entends parler de moi dans les chuchotements de mes camarades, "tiens le fantôme est de retour, elle va tenir combien de temps cette fois ci tu crois ?" Le fantôme, c'est comme ça qu'il me surnomme, en vu de tout mes soucis médicaux je suis toujours très fatiguée. Je vous laisse donc imaginez la tête de zombie que je me tape tout les jours, des cernes immenses et un teint toujours très blanc du à mon manque de sommeil. Et pour le reste de leur remarque, deviner combien de temps je vais rester au lycée avant de tomber malade à nouveau est leur petit jeu. Ils s'amusent à parier quand est ce que je serais présente ou non. Je ne vais pas très souvent en cours, je jongle entre maladies et rendez vous chez les médecins. Pour vous donnez une idée, je dois louper les deux tiers des cours à cause de cela. C'est donc, comme vous pouvez vous l'imaginer, très pratique pour s'intégrer en classe.

Après avoir passé en revue allégories, allitérations, anaphores et toute autres figures de styles, ces deux heures de français se termine enfin.

Lundi, 15h15

Enfin un peu de repos, et surtout des gens que j'aime, je rejoins mes amis en aillant pris soin d'afficher un faux sourire sur mon visage. Je ne veux pas les inquiéter, je ne sais toujours même pas de quoi je souffre.

Et oui, les médecins et leurs logiques suprême, vous allez crever mais on sait pas pourquoi, au revoir et bonne journée surtout hein.

~~~
Voilà c'est le premier chapitre d'une nouvelle histoire qui j'espère vous plaira, n'hésitez pas à me dire en commentaires ce que vous en pensez.
~~~

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jan 15, 2019 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

LilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant