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Cas un peu particulier, puisque cette œuvre ne possède à son actif que 2 segments.

ELLES... par MacHallister



Résumé:

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Résumé:

Déjà la nuit était tombée sur la place du lycée Beau-Moy et les âmes se faisaient rares tandis que le vent sifflait dans le feuillage des arbres environnants. Toutefois, dans la pénombre, des silhouettes dispersées se trémoussaient furtivement sous le regard argenté de la lune. Emilie se tenait, sur lui, à califourchon et répondait fougueusement à la sensualité de ses baisers, feignant le parfait amour en posant les jalons d'une réalité aux aspects fugaces. Or, dans ses bras, Paola se sentait à l'abri de situations malveillantes s'abandonnant à des méandres fragilisant leurs rapports au détriment d'un égoïsme déluré. Par contre, Valérie lui vouera un amour teinté de mielleuses promesses qui déboucheront sur d'éphémères intrigues. Ainsi la vie réserve plein de surprises.

Comme il n'y a que deux "chapitres" à proprement parler, je vais donner mon avis sur l'un puis sur l'autre plutôt que de faire quelque chose de global qui du coup serait assez concis.

Le prologue propose une réflexion très intéressante sur la douleur, réflexion appuyée par une généralisation due au "nous" qui est constamment utilisé. On entre immédiatement dans une atmosphère assez lugubre et glauque qui est renforcée par cette petite fille étrange qui parle de sang sans que le lecteur ne comprenne de quoi il s'agit. Cela donne envie de poursuivre la lecture.

Je n'avais pas énormément de matière à analyser pour le chapitre 1 qui est un incipit tout ce qu'il y a de plus normal. On y découvre un peu les personnages et en apprend sur leur relation. Je trouve cela dommage que les personnages ne soient pas davantage expliqués, que l'on n'en apprenne pas plus sur eux dès le début. A part cela je n'ai pas grand chose à ajouter, les descriptions sont suffisantes et bien menées et les personnalités des personnages semblent être travaillées bien qu'elles ne soient pas tant montrées que cela.

Le travail d'analyse a été compliqué pour une œuvre aussi peu lancée, mais le défi était intéressant. 



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