Le géant de fer sur ses rails d'aciers,
Serpente ces lignes à perte de vue.
Dans un imposant nuage de fumée,
Tel un dragon, ne passe point inaperçu.A son bord, le foyer s'enflamme,
Et le charbon qu'on y loge brûle.
L'air y devient chaud, infâme.
Insupportable canicule !Précédant la locomotive : le charbon.
L'or noir nourrit la bête de métal
Qui tire homme, femme, servants et barons.Cette créature mystique et monumentale,
Tous l'adorent et chantent sa gloire,
Lorsque, tel un héros, il entre en gare.
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Poèmes d'une vie
PuisiA travers ces poèmes, je narre les impressions que j'ai pu ressentir tout au long de ma vie, et décris mes émotions, allant de l'émerveillement à la tristesse, de l'enchantement au désespoir, de la joie à la colère.