Ce n'est pas par des souffrances inutiles et des vies gâchées
Que l'on peut espérer atteindre une utopie.
L'Homme, soi-disant l'animal le plus évolué,
N'en est finalement que le plus affaibli ;Il n'a en effet qu'une seule ambition :
Remplir ses poches, ses sacs et ses coffres d'or.
Pour y parvenir, sa seule réalisation
Est de répandre désespoir, colère et mort.Les champs qui le nourrissaient jadis
N'abritent plus que de sanglantes batailles.
Cette terre, que les corps sans âme refroidissent,
Personne ne craignait ses représailles.Quels sont ces terribles tourments ?
Les ressources s'amenuisent, la terre se meurt.
Il faut survivre. Mais comment ?
En éradiquant la guerre, cette funeste tumeur.Un jour, j'ai vu le retour du bonheur.
Ce soir-là, j'en ai rêvé.
Et je sais au plus profond de mon cœur
Que mon ambition peut devenir réalité.La guerre, fléau de l'humanité, aura cessé,
Car l'on réalisera enfin qu'elle n'engendre que malheur.
Hommes, femmes et enfants cesseront d'être massacrés,
Car l'on vivra enfin dans un monde meilleur.Lorsque les forêts auront cessé de brûler,
Je ne me déclarerai pas abattu.
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Pour aller admirer ce qui aura survécu.Lorsque les armes se seront tues,
Insouciant, je sortirai de nouveau dans les prés,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.Lorsque l'on aura abattu la dernière muraille,
Celle qui sépare les peuples pour qu'ils s'entre-tuent,
J'ôterai mon casque, mon fusil, mon attirail,
Et je laisserai le vent baigner ma tête nue.
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Poèmes d'une vie
PoetryA travers ces poèmes, je narre les impressions que j'ai pu ressentir tout au long de ma vie, et décris mes émotions, allant de l'émerveillement à la tristesse, de l'enchantement au désespoir, de la joie à la colère.