•Réalité cruelle...•

Aux âmes des âmes du désespoir. Que le monde cruel qui est si malicieux emporte mon corps dans la cave sombre des ténèbres. Ainsi va la vie, ainsi va la mort. Que la trilogie de ses saints esprits succombent à l'outre-tombe de la noirceur absolue. Rangiku Mastumoto, lieutenant de la dixième division au sein du Gotei 13.Soumis aux ordres de son cruel capitaine, Histugaya Toshiro. Fidèle esclave que je suis. Je suis la bonne.

« Satan me tend les bras, ses mains sur ma taille » Avec son plus grand sourire, il se cache derrière un voile qui n'existe pas. Sa vie se résume à une histoire de masque, qu'il change aussi souvent qu'il le peut. C'est théâtral. C'est au premier qui aura les applaudissements du public. Et quand la chute de cette pièce tombera, sa lame m'ouvrira les bras.

Le Larbin et son bourreau

Exposition

Scène n°1

Si c'était par ma peine que j'écrirais ses vulgaires mots, je ne serais plus là. De ma tourmente des plus absurdes à la raison des plus hasardeuses. Je tiens à dénoncer les paroles de mon maître pour que liberté me rende-t-il. Ainsi soit-il ! Si les termes que j'emplois ne sonne pas comme les trois coups du brigadier, l'Acte ne commencera point et les flots de sang continuerons sans cesse de couler pour le bonheur d'un meurtrier. Je me lancerais donc dans l'art si mon cœur le chante juste pour m'évader si mes paroles ne s'suffisent plus à exprimer mes désarrois ainsi que mes colères et mes tristesses. Je prendrais mon plus beau masque tragique, mon pinceau des plus soyeux et dessinerais pour que l'on me comprenne enfin.

Sur ces traîtres mots je me suis présenter et sur ses terribles mots je vais continuer.

Je suis victime d'une entourloupe. D'une tromperie. Trahison illégal.Fourberie. Duperie. Ah miséricorde ! Qu'elle punition m'est il donné ! De ma larme vierge, de mon corps fidèle je pris que dieu me rende mon bonheur. Pour que je puisse, enfin, voir cette terre, l'admirer. Ce monde dont tout le monde parle, rêve. Ce paradis dont je ne puis y accéder. Faute de temps. Peut être trop loin ou peut être irréel. Et pourtant, j'ai longtemps essayé de l'atteindre. A bout de bras. A bout de rien. Mes muscles se tendent, vers ce sentiment que je ne connais plus. Mais sûrement qu'il n'y a que mensonge là-bas. Je suis fatiguée d'essayer.Ce monde qui est beau, magnifique, et inaccessible est-il réellement aussi honnête que les écrits le montre ? Un endroit aussi fabuleux ou justice est le seul mot et le mensonge y est bannis existe-t-il ? Ah... Soupire. Il me retient. Mais je suis libre.Son emprise me congèle. Il m'empêche de faire un pas sans me tenir les jambes. Et ses mots me rendent sourde de toutes autres paroles que la sienne.

« Tu es si faible Matsumoto »

Cette phrase dont j'entends toujours l'écho, résonne dans mon humble esprit.Je suis comme une lumière, une lumière qui n'éclaire plus. Je ne suis qu'inutile à la société. Je suis comme un instinct qui ne mène plus à rien. Je suis qu'une idiote. Je suis comme un insecte qui n'attend que d'être écrasé par la main de ses maîtres. Je ne suis qu'une incapable. Je suis un atome qui cherche désespérément de l'aide pour devenir parfait. Je suis la jalousie. Je suis comme le miroir de Satan, je ne montre que le mensonge. Je suis le cochon, le dindon de la farce. Celui dont on jette les restes devant les pauvres. Je ne sers vraiment plus à grand-chose. Mais il me garde. Comme une moins que rien, mais il me donne l'impression d'être un objet de valeur. Je suis précieuse ? Que l'histoire avance, que les réponses viennent.

Acte 1

La punition.

J'ai pour objet, une bible et une horloge. Bruyante. Qui me fracasse les oreilles. C'était ma première leçon. Apprendre à être patiente. Il me l'a mise dans cette petite pièce. Qui est si sombre. Et j'attends. Que le sommeil me vienne, que mon repas arrive. Toutes les vingt trois heures trente trois il vient, me donner à manger. Un pauvre petit pain et un verre d'eau. Et j'ai ainsi vingt sept minutes pour manger et me préparer. Une nouvelle punition ou un de ses nouveaux jeux. L'horloge va bientôt sonner les minuits. Et j'ai peur. Que va-t-il me confectionner aujourd'hui ?