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Seule, couchée sur mon lit.

Je me remémore les évènements passés, les souvenirs qui m'empêche d'avancer et ceux qui m'empêche de tout quitter.

Le soleil va bientôt disparaitre devant ce paysage qui aujourd'hui met égale.

Il y a quelques années encore j'adorais être couchée sur mon lit et regarder le soleil disparaitre derrière les nuages virant sur le gris, je trouvais ça beau.

Plus maintenant.

Mon regard reste tout de même bloqué sur le soleil que je peux enfin regarder sans qu'il me brule les yeux,

Je rêve les yeux ouvert, le soleil va bientôt disparaitre pour laisser place à la lune, ça c'est beau.

Peut-Être que c'est ça la solution, partir pour revenir.

Je ne sais pas...

Il faudrait surement que je porte mes lunettes pour que tout sois plus nette mais je n'en ai pas envie, je préfère tout voir flou ,ça me permet d'imaginer, d'imaginer tout ces petits détails qui me sont invisible.

J'aime bien imaginer, imaginer un monde meilleure, un monde qui me conviendrais, qui conviendrais aux gens comme moi, nous qui n'aimons pas la vie.

-Elle n'aime pas la vie? quel drame! devriez-vous dire,

Ce n'est pas dramatique pourtant, c'est comme une maladie, comme un cancer incurable, au début ça fait mal, on est très triste et à force on s'y habitue, on apprend à faire avec, on reste alors neutre jusqu'à que nos derrières heures arrivent.

Pour moi c'est comme un super-pouvoir, nous sommes des super-héros! car on a le choix, le choix de rester ou partir, on est libre car si je le veux je peux mourir dans un instant ou pas.

C'est tout de même bien non?

Le soleil à disparut, la lune n'est pourtant pas au rendez-vous, elle est en retard ou peut-être est-ce le soleil qui était en avance?

C'est un grand problème de cette société je trouve, on aime bien accuser

Moi aussi j'accuse, j'aime bien mettre la faute sur mes parents, je suis souvent comme aujourd'hui et je me dis, c'est à cause de mes parents que je suis là et que je vie tout ça.

Je devrais dire, c'est grâce à mes parents que je suis là, toute personne normale dirait ça non?, mais je ne suis pas normale, j'ai une maladie, une maladie incurable.

La lune est enfin arrivée, je suis comme la lune.

Je montre toujours qu'une face aux gens qui me regardent, l'autre reste caché et peut importe les efforts, elle reste cachée. C'est mon jardin secret.

J'y cultive l'espoir, le problème c'est que je n'ai jamais été une bonne jardinière, lorsque j'essaie de faire pousser rien ne se passe, j'attend et toujours rien ne se passe alors j'abandonne.

J'abandonne souvent car je suis faible.

Les étoiles n'apparaissent pas, elles ont laissés la lune toute seule, elles ont abandonnées la lune mais qu'est une lune sans étoile? Rien, rien du tout.

Je ne suis rien car ils m'ont tous abandonnés, j'abandonne et on m'abandonne

ironique non?

Ce soir je resterais avec la lune, je ne l'abandonnerais pas, je resterais avec elle, jusqu'à qu'elle , elle m'abandonne.

Je fait ça souvent!

Je ne dors pas, restes là, à regarder la lune et lorsque le soleil arrive, je suis de nouveau seule.

DEPRESSIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant