Un Daiquiri frozen s'il vous plait

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J'y crois pas ! Tu n'as pas fais ça ?! Dis-je choquée mais morte de rire à la fois de ce que je venais d'apprendre.                                                                             

Si, je te jure. Mes parents n'étaient pas à la maison, donc j'en ai profité pour l'inviter. Il était tellement craquant, même toi tu n'aurais pas résister. J'en étais folle.

C'est le combien ?


Le troisième. Elle le dit d'une telle fierté alors que c'était bidon en vrai.


Je ne te demande pas comment ça s'est passé hein.


Il était parfait. Un dieu vivant... et bien monté.

On riait. Je l'adorais. Apolline, elle avait tellement une joie de vivre, une énorme énergie débordante que j'avais parfois du mal à la suivre... et surtout magnifique cette fille. Elle avait le physique que beaucoup de fille aimerait avoir et qui la jalouse fortement. Une chevelure rouge feu, elle était châtain acajou aux reflets roux, ce qui lui donnait des cheveux magnifiques déjà de 1.De 2, elle avait un regard envoûtant et insistant avec ses yeux d'un bleu/vert encore plus beau que celui de la mer caraïbes. Elle était bien proportionnée, il faut savoir que la musculation fait ses effets en même temps. Un superbe fessier rebondie et une taille presque de guêpe, tous les hommes ne peuvent que la regarder.. et je dis bien TOUS les hommes. Pour moi, elle était parfaite, en plus de son physique, elle avait tout pour elle. Intelligente, confiante,combattante, généreuse et j'en passe.. Je pourrais la décrire pendant des heures.Alors que moi, c'est pas que je me trouvais pas bien mais je l'étais encore moins qu'elle. Je suis de nature blonde,blonde platine à peu près, et mes cheveux sont aussi long que ceux de Apolline. On se ressemble beaucoup physiquement, j'ai des yeux bleu et presque la même silhouette, sauf qu'elle est moins prononcée. Notre rencontre ? Inoubliable. En effet, on s'est rencontrés au lycée, en terminale mais pas dans la même classe.C'était à la cantine, une cantine tellement grande qu'il n'y avait même pas assez d'élèves pour la remplir. Il y avait, également,une fontaine, assez banale mais agréable à voir, et le bruit de l'eau m'apaisait mais pas ce jour-là. Avec ma bande de copains de terminale, on se servait à manger puis on partit s'installer sur une table. En passant à côté de la fontaine, au moment où j'allais rejoindre les autres, un mec déboule de ma gauche et me bouscule d'une telle force que j'atterris dans l'eau. Je me souviens que je portais un haut blanc, il n'était plus que transparent après ça.Humiliée et trempée jusqu'à la tête, j'attisais toutes sortes de moqueries mais c'est à ce moment qu'elle, Apolline, arriva pour m'aider à sortir de cette merde et de me proposa de sortir pour éviter cette situation dès plus embarrassante. Elle m'avait donnée un haut de rechange, d'ailleurs je me demande toujours aujourd'hui pourquoi elle avait des vêtements dans son sac de cour. Et depuis ce jour, on ne se quitte pas d'une semelle. Maintenant, je m'intéresse à la psychologie où je suis en faculté en première année, ainsi qu'Apolline qui est en droit. Deux choses complètement opposés..pourtant on se comprend parfaitement.

- Aimy ! Réveille-toi !

Elle à dû remarquer mon absence temporaire dans mes pensées. Quand je repense à quelque chose qui m'a marquée, j'ai tendance à ne plus bouger, ni cligner des yeux, c'est limite si je respire.

- Je ne dors pas.

- Si... enfin tu ne m'écoutais pas.

- Si je t'écoutais. Je m'étais juste égarée quelques minutes.

- Plutôt en panne. Dit-elle ironiquement et lâcha un petit sourire mesquin.

- Bon tu commandes quoi ?

Oui,on était à un bar, c'est devenu un rituel d'ailleurs. Dès qu'on peut se rejoindre après les cours où autres, on se rejoint au Manhattan. Un bar assez branché, dont plusieurs jeunes étudiants se rejoignent après les cours. On connaissait par cœur chaque cocktail, chaque bière et autres alcools qui sont affichés à la carte. Les serveurs venaient à chaque fois nous dire bonjour où inversement. Quand on avait pas le moral, on venait ici. C'est notre endroit de détente, on en à pas d'autre.

- Hum...Un daiquiri frozen.

- Comme à chaque fois. Moi je vais prendre une margarita.

Elle me lâcha encore son large sourire, si doux et frappant à la fois.Ce n'est pas étonnant que les mecs tombaient sous son charme à chaque fois, elle à tout pour elle. Je vis le barman, John, arrivé vers nous et nous demander ce que nous voulons. Il est tellement irrésistible, lui aussi. La peau matte, yeux bleus, mais genre un bleu éclatant, encore plus qu'un beau ciel bleu d'été, et blond.Il ne m'a jamais laissée indifférente mais je ne lui portait pas plus d'importance que ça puisqu'il ne m'en donnait pas non plus.

- Tu sais que je me le suis tapée.

Je croyais que c'était une blague ce que je venais d'entendre. Mais bon, après tout ça ne m'étonne pas, comme j'ai dis plus tôt, elle attire tout le quartier, voire même le monde entier. Lors de ses nombreux voyages à l'étranger, vu qu'elle était, depuis quelques mois maintenant, l'égérie d'une marque low cost de sous-vêtement qui se nomme, d'ailleurs, « Bad Girl », elle a attirée des étrangers comme un italien, un anglais, un russe et j'en passe..même les filles sont sous son charme. Je pense que n'importe quelle personne qui est soit hétérosexuel, soit homosexuel tomberaient sous son charme.

- Tu plaisantes j'espère ? C'était quand ?

- Il y a un peu plus d'un mois.

- Ah ouais ? Pourquoi tu ne m'en a pas parlé avant ?

Je me demandais si elle savait au fond d'elle que John ne me laissais pas indifférente et qu'elle ne voulait pas me blesser avec cette vérité.                                                                                                                                     

- Bah quoi ? Aimy, qu'est-ce qui te prend ? Jusque maintenant tu n'avais jamais eu une réaction comme celle-ci quand je te racontais une anecdote comme là.

J'étais coincée maintenant. Je ne voulais pas apparaître comme la fille jalouse de son amie.

- Mais déstresse.. non je ne me le suis pas tapée mais toi tu es en kiffe sur lui depuis un moment. Je le vois à ta façon de le regarder et comment tu agis quand il te parle, j'arriverais pas à le décrire mais ne me prend pas pour une conne.

- Non, je ne suis pas en kiffe mais oui il ne me laisse pas indifférente.

- Je vois. Ne va pas lui parler, laisse les mecs venir à toi et pas le contraire. Après tu fais le tri.

- C'est pas vraiment ce que tu fais toi.

- Détrompe toi. Il y en a beaucoup qui sont là comme des mecs en rûte mais j'ai pas couchée avec beaucoup de mecs et tu le sais très bien.

- Oui je le sais, on se raconte beaucoup de choses en même temps. Mais bon, on ne sait jamais quand c'est une question pour ne pas blesser l'autre.

- Bon on va pas s'énerver pour un truc qui n'existe même pas. Aller on va finir notre verre et rentrer, on doit travailler nos partielles.

- Oui tu as raison.


Comme elle l'avait dit, une fois nos verres terminés, on partit mais la motivation n'était pas au rendez-vous.


[ptit aparté : bonne lecture et n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou  me suivre pour que je fasse une suite  :))]

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⏰ Last updated: Jul 03, 2017 ⏰

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Le verre de tropWhere stories live. Discover now