Chapitre 5

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NA : FMA appartient à Himoru Arakawa et je remercie mon amie Annie Earnshaw de m'avoir corrigée. Bonne lecture !

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PDV Edward :

Il avait froid. Il faisait humide et il sentait quelque chose autour de ses poignets ainsi qu'une odeur de pourriture. Il voulait ouvrir les yeux mais il s'en trouva incapable, il était trop fatigué. Il essaya de se rappeler comment il était arrivé ici, et par la même occasion, où était ce « ici ». Il eut beau se le demander, il ne trouva pas de réponse à ces deux questions. Puis, toujours plongé dans l'obscurité, il entendit grincer une porte – du moins ce qu'il supposa être une porte. Il discerna aussi des bruits de pas et bougea la tête autant qu'il le put en direction du son. L'inconnu, ayant vu Ed mouvoir sa tête, prit la parole :

« Eh bien, eh bien... Nous sommes enfin réveillés ? Tu as quasiment fait le tour du cadran mon jeune ami. Moi qui m'étais dit qu'avec la résistance face aux somnifères que tu avais montré, tu ne resterais assoupi que quelques heures...

- Hein ?.. demanda Edward ouvrant ses yeux complétement perdu.

- Oh ! Tu dois être encore confus, après tout, comment aurais-tu pu te douter un instant qu'une personne qui semble douce et fragile comme moi pourrait être celle que l'armée recherche ? Mais, je t'imaginais tout de même plus perspicace que ces crétins de soldats...

- Attendez... Quoi ? répliqua-t-il toujours groggy.

- Et oui, mon cher et précieux Edward... dit-il d'une voix mielleuse en s'approchant du jeune homme. Je suis « le tueur de blonds » que l'armée recherche depuis des mois »

Ed le regarda complétement choqué, il ne comprenait pas comment l'homme qui l'avait accueilli hier et celui qui se tenait devant lui pouvait être une seule et même personne. L'homme de la veille était sympathique, il n'avait pas cette lueur folle dans les yeux de celui qui se rapprochait de plus en plus de lui. Puis James prit violemment le visage d'Ed dans sa main et le souleva du sol, faisant tinter les chaînes qui retenaient le jeune homme, pour lui parler face à face :

« Tu sais, ça fait longtemps que je t'observe mon petit Edward...

- Qui ap-mff, tenta de vociférer le jeune colonel qui fût coupé par la main du brun sur la bouche.

- Non, non, non... Je ne peux pas laisser de telles obscénités sortir de ta magnifique bouche. Mon petit ange ne doit pas réagir d'une telle manière. », murmura l'homme avec un ton de reproche. Avec son autre main, il déplaça les mèches de cheveux qi cachaient le visage d'Edward. Celui-ci se débattait toujours et dans un soudain élan de courage, il réussit à mordre la main posée sur sa bouche. James le lâcha, faisant tomber lourdement Ed au sol en criant des jurons. Le jeune homme fût d'abord sonné, puis observa toutes la pièce mais ne vit que du noir avant que le fou le soulève du sol en le tirant par les cheveux. Il ne pût s'empêcher de sortir un cri pendant que l'homme le levait de nouveau au niveau de ses yeux.

« Tu sais Ed, je ne veux pas te blesser mais si tu continues comme ça tu vas m'y forcer.

- Qu'est-ce qui te fais croire que je vais rester ici espèce de Ah ! cria-t-il en recevant un genou dans le ventre.

- Non, non, non Ed... Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas que tu prononces de tels mots, susurra-t-il. Tu es tellement beau mon petit choupinou d'amour... (N/A : idée de mon amie ce surnom)

- Je... ne... suis... pas... petit ! et Ed essaya de lancer sa jambe automail sur le tueur mais comme celui-ci le maintenait par sa tresse il lui suffit de la lâcher pour que Ed rate son coup s'effondrant sur le sol.

Le tueur de blondsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant