chapitre 17

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* point de vu de Matt*  (nda: oui, j'ai fait un pdv de Matt, même si, d'habitude, on entend pas trop parler de lui xD )

Nous sommes tous retourné au chalet des filles, après "le défoulement" d'Ili et Layla sur Dean.
Si ce n'était pas un connard, j'aurais sûrement eus de la peine pour lui, mais c'est un connard, donc ça m'a fait presque rire de voir ma chérie le frapper.

Cela fait 5minutes que nous sommes dans la chambre. Je suis assis avec Ili sur mes genoux. Hayden est assis, ou plus tôt affalé, sur le lit d'en face, Layla assise par terre adossé a ce même lit. À coté de moi, Jessica est sur son phone-comme d'habitude, et Mélodie nous scrute un à un, pour avoir la réponse à sa question, Qu'est ce qu'il se passe ?.

Je doute qu'elle l'obtienne, alors je me demande ce que je devrais dire pour que quelqu'un lui explique.
À vrai dire, je ne le montre pas, mais je suis assez énervé. Layla est une fille que j'apprécie beaucoup malgré le peu de temps que nous passons ensemble, on est complice et le fait que je sorte avec sa meilleure amie n'a fait que renforcer notre amitié.
Alors apprendre comme ça qu'un connard à levé la main sur elle... ça me soule.

- Très bien puisque personne ne semble décider à répondre,je vais le faire. Ta chère amie Layla, ici présente n'a pas cru bon de nous informer que, Dean le connard- son ex au passage, l'a frappé et que c'est Hayden qui est intervenue. Dis-je légèrement contrarié.

- Je savais que si je vous le disais vous alliez en faire toute un histoire. Et j'aurais très bien pu me débrouiller seule. Dit-elle pour se défendre.

- Si tu le dis, Layla. Mais alors la prochaine fois qu'il vient te frapper, essaye de ne pas hurler, ça évitera que quelqu'un vienne t'aider. Mais tu sais quoi enfaite,je regrette d'être venue t'aider, t'es qu'une putain de salope ingrate. J'aurais du le laisser te frapper, te violer ou même te tuer. Après tout, j'en ai rien à foutre de toi. J'ai essayé d'être gentil avec toi, vraiment,mais t'es trop conne pour accepté l'aide des gens et reconnaitre qu'ils ne sont pas des connards. Je n'ai rien à te dire de plus à part que je te hais et que finalement, Dean t'as peut-être donne ce que tu méritais. Dit Hayden en se levant.

Alors là... je suis scotché. Et je suis pas le seul, les filles ont toutes la bouche ouverte.

*Point de vu de Layla*

Il est sérieux ? C'est vraiment ce qu'il pense ?
Mes yeux sont humides, ma vu est brouillé a cause des larmes et mes joues me brulent. Je mord l'intérieur de celle-ci pour tenter de ne pas pleurer. Je ne dois pas pleurer.

Pas pour lui.

Ce qu'il m'a dit m'a blessé. Surtout venant de lui, j'ai l'impression que mon coeur se fissure. Je sais que c'est ingrat de ne pas reconnaitre que sans lui, je ne m'en serais pas sorti, mais je ne veux pas avouer que j'ai été faible.

J'ai l'impression que des heures sont passé depuis qu'il m'a dit ces choses affreusement douloureuse, mais non, ça ne fait que quelques secondes.
Je suis folle de rage et de chagrin, Ili le sait, en se moment je suis dangereuse. Elle se lève d'un coup, et pose ses mains sur mes épaule.

Désolé Ili, mais ce n'est pas le moment.

Je me retourne et la pousse assez pour qu'elle recule et me lâche. Je pousse également violemment Hayden qui est propulsé sur le lit. Je me dirige vers la sortie et claque la porte derrière moi.

1...2...3...4...5...6...7...8...9...10. Respire Layla, tout va bien, calme.

Je tente toutes les méthodes que j'ai qui me calme d'ordinaire, mais ça ne marche pas. Alors je prend mon dernière recourt, et vais là où personne pourra me voir, dans la forêt près du lac. Il est 16h40, personne n'y ai à cette heure-ci.

Une fois que je suis assez loin pour que personne ne me remarque s'il passe, je laisse toute la colère et la peine que j'ai en moi. Je frappe de toute mes forces dans le pauvre arbre qui se trouve devant moi. Mes phalanges commence à saigner, mais je ne m'arrête pas. J'ai besoin de me défouler maintenant, sinon quelqu'un en paiera le prix, je refuse que cela recommence.

Flash-back.

Putain... c'est sérieux ?! D'où il me parle comme ça le mec ?! Mais il a fumé.

- Vas-y Layla, t'es rien du tout, croix pas c'est parce que je me suis fait collé deux heure parce que t'es la chouchoute du prof, que t'es supérieur. Redressens,tu vaux rien, t'es grosse pute, une petite salope.

- Ta gueule Alexandre, ferme la avant que je m'énerve vraiment.

- Qu'est ce que tu va faire connasse, me frapper ?! Mais vas-y je t'en pris. T'es trop faible pour me faire mal. En plus tu dois être épuisé après t'être fait sauté tou...

Il l'a cherché. Je ne le laisse pas finir sa phrase et lui envoie mon poing dans la figure. Il m'empoigne par le t-shirt et me colle violemment au mur. Je lui envoie mon genou dans les parties et il se plit en deux. Je lui envoie mon pieds dans les cotes. Puis d'un coup les cries des élèves au tours de nous s'arrête alors que je continue de frapper Alexandre, qui est au sol.

Puis quelqu'un me tire d'un coup par le bras, je me retourne et voie notre surveillant principal. Il va voir Alexandre qui est toujours au sol, bien amoché. Et inconscient.

Je suis allé chez le directeur, et j'ai été viré jusqu'à la fin de l'année. Vu mes bons résultats et mon comportement irréprochable jusqu'à maintenant, il me laisse revenir l'année prochaine... Youpi. Notez l'ironie.

Fin du flash-back.

Deux jours plus tard j'ai appris par d'autres élèves qu'il avait fini à l'hôpital. Il avait quelque bleus, une entorse au poignée, et la cheville foulée, mais rien de grave... heureusement.
Je suis allé le voir tout les jours à l'hôpital jusqu'à ce qu'il sorte, c'est à dire 4 jours. À chaque fois Alexandre m'insultait et me rappelais qu'il y était par ma fautes, il me lançait des piques plus ou moins discrètes mais j'encaissais, il avait raison.

Il était la par ma faute, parce que je n'est pas su me contrôler.

Depuis je me suis promis de ne plus me laisser emporter par ma colère. De ne plus frapper quelqu'un sans raison, alors qu'il ne m'a pas touché.

Je ne m'était même pas rendu conte que je m'était assise contre l'arbre et que je pleurais.

Je ne veux plus revivre ça, me sentir aussi mal, plus jamais.

Un été presque parfait [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant