J'ai ecrit cette histoire avec mon amie, seraphine.
PAR SERAPHINE
Chapitre un : un nouveau départ
Pour la première fois de sa vie, Candy avait le trac, et arpentait sa chambre de long en large, ce qui donnait le tournis à la pauvre Dorothée.
-Mais enfin Candy, cesse de t’agiter !
-Je n’y peux rien que veux-tu, dans une heure je serais présentée à toute la famille André. Et si je ne leur plaisais pas…
-Alors là je t’arrête tout de suite ! Tu es charmante, gentille, polie, et tu es en train de devenir une vraie femme du monde. Que veux-tu qu’ils te reprochent ?
-Je ne sais pas…oh, et puis tu as raison, je suis une idiote de trop m’en faire. Ils n’ont qu’à me prendre comme je suis !
-Bien dit !
Et sur cette conclusion, les deux jeunes filles se mirent à rire aux éclats, jusqu’à ce qu’on frappe à la porte.
-Candy, c’est l’heure, fit entendre une voix d’homme.
-J’arrive. A plus tard Dorothée, je te raconterais comment çà s’est passé.
-J’espère ! Aller, file maintenant.
Candy sortit de sa chambre, pour se retrouver escortée de ses trois cousins, sa nouvelle famille depuis que l’Oncle William l’avait adoptée.
-Eh bien Candy, je n’aurais jamais imaginé que le kilt écossais t’irais autant ! Tu es magnifique.
-Merci Anthony, dit Candy en rougissant légèrement. Il était vrai que le rouge de sa tenue mettait son teint en valeur, et faisait ressortir la blancheur de sa peau.
-C’est la première fois que tu va assister à une chasse à courre ? Dit Archibald.
-Oui, et tous les conseils sont les bienvenus, je voudrais faire bonne impression.
- Ne t’inquiète pas, çà va être très simple, continua Alistair. La chasse à courre consiste à poursuivre un renard en lâchant une meute de chiens. Après, on a plus qu’à se laisser guider.
Tout en bavardant, ils avaient atteint les escaliers, et une tante Elroy impatiente de partir, qui faisait les cents pas dans le hall d’entrée.
-Eh bien, vous avez été long à vous préparer ! C’est toi Candy qui a mis tout le monde ne retard ? Je te prierais de ne plus faire ta coquette à l’avenir. C’est un défaut qu’il te faudra corriger au plus vite, reprit-elle de ce ton sec, et de ce regard sévère que Candy ne commençai qu’à trop bien connaître.
-Vous vous trompez Grand Tante, intervint Anthony, c’est de notre faute, c’est nous qui avons engagé la conversation avant…
-Suffit mon neveu. Pressons, nous allons être en retard. Et elle s’avança vers la voiture, sans excuse pour sa méprise.
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Une fois arrivés sur place, une clairière en pleine forêt, Candy fut impressionnée par le nombre de personnes présentes. Elle en avait déjà eu un aperçu en commençant à apprendre les noms de tous les membres de la famille, selon le vœu de la tante Elroy, mais là, ils étaient tous réunis, et très nombreux ! Soudain, et malgré les encouragements de Dorothée, le trac de Candy refit surface.
-Il va falloir que je parle devant tous ces gens ! s’exclama t-elle, livide. Mais…
-…Mais tu vas parfaitement y arriver, répondirent en cœur les trois cousins.
