donc, c'était l'histoire de Ruoma & Risèd. Les deux se voyaient un peu chaque jour, sans jamais se parler. C'était comme des collègues, des partenaires de laboratoire, des écoliers qui se croisaient chaque jour. On disait qu'ils iraient bien ensembles, c'était difficile de les fusionner en fait.
Ruoma était du genre sensible, prenait son temps, disait au monde entier qu'elle l'appréciait. Elle restait dans les cœurs de quelques personnes, elle apportait le charme. Elle donnait des fleurs par simple gentillesse à ses voisins, racontait des belles histoires à des enfants, ne se fâchait jamais et apportait la paix. Elle vivait tant chez les pauvres que chez les riches, elle voyageait toujours et on disait tout le temps qu'elle était à des millions de places en même temps. Cette dame s'occupait de tout le monde, pour ne faire régner aucune violence. Elle encourageait les câlins gratuits, suggérait des bisous qui guérissent tout, des coups de pouce efficaces. Malheureusement, certains s'éloignaient pour ne pas s'attacher à elle. Elle était recherchée partout, devait s'occuper de tout le monde. Ruoma était attachante, souriante, tellement souriante qu'on ne voyait que ça. Ça, et sa générosité. On ne regardait que ça, personne ne prenait le temps d'observer sa couleur de peau, sa taille, sa coupe de cheveux ou encore son origine. Elle méritait l'attention de l'univers entier.
Risèd était un garçon charmant, avec un magnifique corps aussi. On le connaissait par sa facilité d'apporter n'importe qui dans son lit. Chaque soir, il prenait quelqu'un, et lui faisait rougir ses joues. On le trouvait surtout dans les bars, parfois avec des jeunes adultes, il allait parfois à des mariages. C'était un garçon avec un petit coeur de pierre, mais des envies folles. Il devenait lui-même parfois en prenant quelques bières, parfois en passant des heures dans une chambre, souvent en regardant ses conquêtes mais surtout quand il était seul dans ses pensées. il voulait beaucoup de belles choses, tout le temps. Il était doux, parfois plus violent, mais il était présent tout le temps. Risèd avait de la difficulté à aimer, à adorer. Il ne faisait qu'être fasciné à chaque soirée. Les adolescents le connaissaient, l'abordaient et lui demandaient des conseils. Tout ce qu'il disait, c'est de ne pas penser avec le coeur, mais avec le corps. Il faisait accroire qu'il était immortel, mais toute belle chose à une fin. pour l'instant, il était vivant. Il regardait beaucoup, touchait beaucoup et criait beaucoup.
un jour, Ruoma a croisé Risèd durant le milieu du mois de février, pour lui demander comment se déroulait sa vie. il lui a répondu qu'il lui manquait de l'amour. Ruoma lui a dit qu'elle, désirait la sincérité. sous cette discussion, Risèd tomba dans ses pensées.
Depuis très longtemps, Il cherchait à l'aimer, elle. Mais un garçon comme lui, ne peut pas désirer une femme comme elle. Elle était spéciale et avait beaucoup de choses à gérer. Elle était simple pourtant, parfois habillée juste de vêtements amples, sans trop d'originalité. il l'adorait vraiment, sincèrement. il aimerait tellement lui dire la vérité.
elle brisa le silence :
— as-tu déjà été amoureux?
— une seule fois.
il prit une bonne respiration, évacua son stress et essuya ses mains moites.
— de qui?
— Toi.
Ruoma souria encore une fois. Elle désirait Risèd depuis tellement longtemps. Elle aurait pu se mettre à nue pour lui, elle le cherchait depuis des lustres, sans lui, sa vie ne serait pas la même. Elle manquait de la sincérité, mais de lui aussi. Elle pensait honnêtement, à Risèd tous les soirs.
Le vent froid de février chatouillait les joues des deux silencieux, puis d'un coup, sans s'en parler avant, les deux s'embrassèrent. Risèd a senti ses joues rougir et Ruoma prit celles-ci comme support.
un couple venait de s'être formé.
avec eux, on forme un couple parfait.
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l'histoire vraie de Ruoma et Risèd
Paranormalc'est un simple arrangement de mots et tout finit bien. il y'a un sens à ce conte, à vous de le trouver. | à lire quand t'es fatigué, tous âges, pour des gens cherchant l'espoir, ne prenez pas la couverture pour une œuvre d'art