Le portait d'une vie. (Poème)

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Éméchée d'un coiffé décoiffé.
Cheveux d'une teinte féline, elle se prénommait Caroline
À 17 ans elle était le modele parfait
Sans bouger elle attendait que son peintre soit satisfait.

Les sourcils froncés, un coup d'œil soudain tourné
Et le pinceau de ce dernier entourait son portrait
D'un paysage féeriquement sur fait.

Le bleu pour la séparation de ses parents
L'orange marque de fraternité
Il continua sans omettre le gris symbolisant l'indecision puis de ses bras tremblants.
Un sourire naïf sur son visage, traduisait sa propre fierté.

Oui elle lui avait parlé Caroline.
Elle lui avait susurré son histoire, d'une voix très câline.
« Les mots liquides sont les plus beaux pour réparer vos maux. » avait-il dit.

La scène se déroulait à Disney
Ses pinceaux, trempaient dans les peintures colorées
Sur la droite du tableau, on pouvait voir un cheval qui sautait par-dessus une haie
Tapissant l'histoire de cette jeune fille, le peintre voyait sa vérité.

Quelques fleurs fanées, des bougeons en forme de coeur
Les pigments allant s'imprégner jusque dans ses pupilles.
D'une mine complaisante, il peignait à présent de la rancoeur.
Un passé qui ne cesse de la fusiller.
Il peignait en brun des traits abstraits
Dont il était satisfait.

Mais en se réveillant le lendemain il n'y avait plus rien.
La peinture avait séché, elle était dépigmentée.
Toute sa beauté la rendait maintenant absurde.
Puisque qu'aucune vie ne peut être insalubre.

D'après l'histoire de Caroline.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 22, 2020 ⏰

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