Bonjour mes chères ! C'est un plaisir de vous voir et de vous présenter ce petit OS de ma création.
Que dire ? Cela peut ressembler à une causerie existentielle ou un essai philosophique et la raison est que, le jour où j'ai commencé à l'écrire, j'avais tout juste fini de lire le mythe de Sisyphe, d'Albert Camus.
Ou est notre place dans ce monde ? Avons-nous une place ? La choisissons-nous ? Je pense que c'est des questions récurrentes et Barnaby n'en est pas immunisé car il est un héros.
Je ne vous retiens pas plus longtemps et je vous souhaite bonne lecture !
Encore un verre :
La ville semblait désagréablement lumineuse mais horriblement fade, presque grise, les bruit de la foule et des voitures ressemblait à un agaçant bourdonnement et les publicités clignotantes lui brulait la rétine pourtant protégé par des lunettes de soleil.
Stern Bild brillait encore et encore d'une lueur infatigable et lui trainait des pieds au milieu d'une foule trop peuplé et il se sentait trop seul et la ville est trop brillante et ses lunettes pas assez opaques. Un chapeau sur la tête, ses cheveux bien cachés à l'intérieur, une simple chemise noir aux manches retroussées, et ses Ray-ban sans lesquelles il ne serait pas sorti.
Barnaby Brooks Jr marchait au milieu d'une foule trop pressé, trop mouvante, trop bruyantes mais pas assez vivante.
Il était tard. Quelle heure ? Il n'en avait aucune idée, à quoi bon savoir de toute façon, il ne voulait pas rentrer chez lui, son appartement trop froid, trop inhospitalier, trop triste, pas assez vivant alors que lui, l'était bel et bien...peut-être...
Il sentait son cœur battre, c'en était même douloureux, il marchait et respirait et parlait et faisait toutes les choses que les vivants font et pourtant il ne se sentait pas vivant, il en avait marre de sa vie, de son métier, de son existence toute entière. Il leva les yeux vers un des écrans qui passait en boucle l'information qui avait fait coulée encre et salive ces derniers jours : Albert Maverick s'était fait assassiné pas Lunatic dans le camion des forces de la police en direction de la prison. Avoir attrapé l'assassin de ses parents aurait dû le réjouir, le soulager ; il aurait dû dormir sur ses deux oreilles au lieu d'enchainer les insomnies.
Barnaby voulait se boucher les oreilles et arrêter d'écouter. Tout Stern Bild et au-delà avait entendu cette information alors à quoi bon la répéter encore et encore. Indéfiniment.
Trop de bruit, trop de lumières, trop de mouvement mais pas assez de vie...même en lui.
Voulant s'écarter de cet odieux ersatz de paix, il s'engouffra dans une ruelle, s'éloigna des grands boulevards et de la ville haute et rejoignit les quartiers plus bas, proche du port, quelque bars et pubs était encore ouvert, chacun d'eux regroupait des pécheurs et des marins qui buvait et riait après une dure journée, tous habillé de modestes vêtements et de salopette, ils sentaient l'alcool et le poisson et pourtant la bonhomie et les manières brut de ces gaillards étaient plus agréable et plus doux que ce qu'il côtoyait d'habitude. L'envie d'alcool vint soudainement titiller son œsophage et il choisit un petit bar assez désert et qui diffusait une douce et vieille music, qui, en s'approchant la reconnut comme étant Young and beautiful d'Elvis Presley, il s'engouffra dans l'établissement qui accueillait seulement deux hommes dans une table au fond et le barman debout derrière le zinc.
Très calme mais assez vivant.
Doucement il s'installa au bout du bar et se laissa enivrer par l'ambiance morose qui régnait mais qui le rassurait bizarrement, le carrelage blanc et noir est vieux et craquelé par endroit, le bois du bar est un peu moisi, les sièges vieux et pas très solide, une odeur de tabac, d'alcool, de caramel et de javel flottait dans l'air, les néons lâchait une lumière lugubre et l'un d'eux clignotait en émettant des grésillements signe qu'il était en fin de vie ; l'atmosphère n'avait rien de rassurant au contraire et pourtant Barnaby trouva un peu de paix intérieur en restant ici en bruit de fond les rires des alcoolique, la voix d'Elvis et le tintements des verre et des bouteilles.
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Encore un verre.
FanfictionBarnaby ne sait plus ou il en est après la mort de Maverick, il erre et Stern Bild n'a aucune pitié pour lui. il trouvera son salut dans un vieux bar de la ville basse.