Ezia Jones, au temps des maraudeurs.

La lettre tant attendue !

- Zia, Zia, aller, debout, dépêche toi un peu bon sang!

Ezia Jones, une belle brune de quinze ans, avec des taches de rousseurs et aux yeux gris entendait cette voix depuis plus de dix longues minutes. C'était une voix, comment la décrire, surexcitée, pleine de vie mais à la fois envieuse et douce. Cette voix appartenait à sa jeune soeur, Cassis. Cette dernière était tout le contraire de sa soeur. Elle était blonde, avait les yeux vert et débordait tout le temps d'une énergie positive et débordante. Dans un dernier long soupir, Ezia finit par se lever, se retrouvant face à la tête décoiffée et souriante de sa soeur. Cette dernière tenait fermement dans sa main une lettre .

- Cas, pourquoi me réveilles tu à sept heure un jour de vacances. J'espère pour toi que tu as un excellente raison si tu ne veux pas finir dans la piscine toute habillé.

La cadette lui colla sous le nez la lettre qu'elle tenait dans ses petites mains. Ezia remarqua de suite le cacher de cire qui fermait la lettre. C'était un "P" majuscule entouré d'un Lion, d'un Aigle, d'un Blaireau et d'un Serpent. Après avoir vu cet emblème, la grande soeur de Cas se leva d'un coup, arracha la lettre des main de la plus jeune et l'ouvrit en criant de joie. Enfin, enfin. Elle avait tant attendu cette lettre qu'elle avait du mal à croire que cette dernière était enfin entre ses mains. Elle en avait rêvée depuis quatre ans, c'est à dire depuis ses onze ans. Sa lettre d'admission à Poudlard, le célèbre pensionnat et collège pour sorcier de premier cycle était enfin arrivée. Ezia et sa soeur Cassis avait perdu leurs parents lorsque la première avait sept ans et la deuxième un ans. Depuis leurs morts, Zia était restée triste, ayant perdu une partie d'elle même cette nuit là. Les seuls moment qui la rendaient  heureuse était les cours particuliers qu'elle prenait depuis ses onze ans. Or, maintenant, elle en avait quinze. Elle ne savait toujours pas pourquoi elle n'avait pas reçu sa lettre comme tout le monde. Elle avait posé la question à sa grand-mère,  la dernière personne en vie dans la famille, qui est également sa tutrice et à Dumbledore, le directeur de Poudlard mais les deux lui avaient fait la même réponse: "Tu es encore trop traumatisé de la mort de tes parents pour aller en cour". Mais Ezia n'y croyait pas. Au fil des années, elle avait oublié que tout les jeunes de son âge était dans ce lieu mythique pendant que elle, elle était chez elle. Mais cela n'avait plus d'importance, car aujourd'hui, elle se sentait comme la personne la pus heureuse du monde. Des larmes de joies perlaient dans ses yeux et un sourire s'élargissait de plus en plus sur son visage. Elle descendit les escaliers de la villa à une vitesse féline et de rua dans la cuit-sine ou était Agnès, sa grand mère. Elle se sentait comme remplie d'une force inconnue, de l'adrénaline se dit-elle. Agnès était en train de préparer un petit déjeuner pour ses petites filles dont elle était si fière.

- Grand-mère, grand-mère, regarde, regarde. Ca y'est, je l'ai enfin reçu. Ma lettre. Je vais à Poudlard.

- Oui ma chérie, je sais et je suis si fière de toi.

Les deux soeur n'avait plus que leurs grand-mère comme famille et y tenait comme à la prunelle de leurs yeux. Tous les autres avait était tué par Grindelwald. A chaque fois qu'elle prononçait ou entendait ce nom, elle éprouvait un soudain mal au coeur.  La jolie brunette avait un passé traumatisant sur lequel s'ajoutait un vingtaine de morts. Elle avait vu ses cousins, cousines, tantes, oncles, grand-pères, grand-mère, père, mère mourrir devant elle. Dès qu'elle pensait à sa défunte famille, un puissant malaise la traversait mais il ne fallait qu'elle y pense maintenant. Le sourire qu'elle avait perdu au cours de ces dernière minutes était revenu. Elle s'assit à table et entama ses oeufs aux bacon, bientôt rejointe par sa soeur et sa grand-mère. Une fois le petit déjeuner avalé, Agnès demanda à sa petite fille:

- Dis moi ma puce, quand veux-tu aller au chemin de traverse, pour acheter toute tes fournitures pour la rentrée?

- Peut-on y aller maintenant, s'il-te-plait grand-mère?

- Bon, d'accord, aller vous préparer les filles, nous partons dans une heure. Dépêchez-vous.

Les jeunes filles s'élancèrent hors de la cuisine, non sans avoir embrassé leurs grand-mère et se dirigèrent vers la chambre de l'ainée. Cette dernière était très excité à l'idée d'aller dans cette rue si célèbre pour le monde des sorciers. Les deux soeurs foncèrent vers l'immense dressing d'Ezia, qui débordait de robes, de jupes, de pantalons, de chemisiers, de tee-shirt, de chaussures. Enfin, des centaines et des centaines de vêtements. Les deux jeunes filles partirent à la conquête de leurs vêtement du jour. Cassis opta pour un chemisier bleu claire, avec de légers fils d'or cousu par dessus et un petit short en jean noir d'encre. Elle prit une paire de baskets blanche pour finaliser sa tenue. Cassis avait toujours était très sportive et aventurière. Elle avait toujours un look de garçon manqué et ne mettait quasiment aucune robes. Elle ne portait que celle qu'elle adorait. Contrairement à Ezia qui était toujours élégante et bien habillé. Cela ne lui empêchait pas de se montrer aussi aventurière et courageuse que sa jeune soeur. Elle portait quasiment toujours des robes, des jupes et des talons mais aussi des pantalons et des shorts. Aujourd'hui, elle décida de porter une belle et élégante robe blanche à bretelles. Cette robes était légèrement évasée sur le bas. Des broderies noires ornaient la robe au niveau de la ceinture. Avec, elle choisie une paire de bottines de cuire noires et à talons. Elle passa par sa salle de bain pour se maquiller d'un léger coup d'eye liner, de mascara et de rouge à lèvre violet. Elle attrapa sa sacoche magique qui n'avait pas de fond et alla retrouver sa soeur et sa grand-mère qui l'attendaient depuis déjà dix minutes.

Voilà pour ce premier chapitre les p'tits loups. Laissez moi des commentaires pour m'aider à améliorer mon travail bizou