La nuit commence à peine, mais pourquoi avoir peur ?
Nous serons devant l'aube quand viendra l'heure
Des retrouvailles étoilées, de ces belles journées
Qui brillent au fond de notre cœur.Les étoiles se consument derrière les nuages,
Elles filent comme la plume sur la page ;
Et page après page, je remplis mon carnet,
De petits bouts de nous qui traversent les âges.La Lune darde haut dans le ciel ses flèches d'argent,
Éclairant tous nos pas offerts aux sentiments émergeant
De la terre, comme un arbre au parfum de Méditérannée,
Qui laisserait pendre ses solides bras intelligents.La nuit commence à peine, oui, et nous aurons mal,
Mais ces morceaux d'émotions, en un cri bestial,
Résonnent dans la savanne de notre amour affamé
Qui galope dans une course anormale.Même si la toile sur laquelle on peint notre vie
Est noire d'un chagrin qui cache nos envies,
Je veux prendre mon pinceau, pour toutes ces années,
Et remercier le destin pour ces désirs assouvis.Je veux te prendre la main, être à tes côtés,
Et admirer encore sous les larmes d'astres ta beauté.
Je veux te sourire au creux du cou et flâner.
Je veux simplement voir ces yeux sans cruauté.Je veux t'offrir le meilleur présent
Sans me préoccuper d'autre chose que le moment,
Celui où notre peur pourra fâner,
Celui qui sera pour toi si dépaysant.La nuit finit à peine et je veux te donner
Tout ce que le monde peut offrir à un amour nouveau-né ;
Je veux t'offrir l'aube et le crépuscule du bonheur,
Et voir dans le ciel notre passion fièrement trôner.
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Maux d'or
PoetryParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...