Chapitre 1, << Enfers Écolier>>

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Il y a quelques années, mon père était horloger,un métier devenu totalement inutile à notre époque, puisque tout est devenu digital.
À ma naissance, il est devenu ouvrier dans une énorme usine à pétrole, qui faisait vivre l'économie de notre ville, Harfey.
Mais malgré toutes les heures passées à régler des machines et respirer les fumées noires, son addiction aux aiguilles ne lui ai toujours pas passée,et cela exaspére encore ma mère même après 16 ans d'habitude. Et je partage son mécontentement, surtout quand toutes les horloges de la maison chantent en cœur heures après heures,ça en devient impossible à fermer l'œil.
Il est 7h43 pile comme indique ma montre digitale, par ailleurs que mon père déteste. Je suis encore une fois à la bourre, la fumée des pancakes ratés de ma mères imprègne les murs de la maison.
Une voix arrêta net l'ambition pressante que je me fais :
<< Tryna ? >>
Je soupire.
Tryna.. Je déteste mon prénom, encore la folie de mon père : mes parents m'ont eux à trois heures du matin, et puis en gros "Tryna" veux dire "Trois" en grec ancien, quand j'étais gamine ça m'amusais mais j'en ai plus rien à faire..
<< Tu n'as pas pris ton petit déjeuner..
- Non t'inquiète m'man, ça va aller, j'ai pas faim.
- Prend au moins des biscuit si tu as un creux ! >>
Elle retourne dans la cuisine avec un pas pressé, qui me laisse inerte.
Elle revient avec cinq ou six paquets remplits de biscuit avec des pépites de chocolat, comme si qu'aun ce n'était pas assez..
<< Tiens ma puce.
- J'y vais, lançais-je avec une voix irritée.
- Fais attention sur la route mon cœur, ne parles à personne surtout !
- Ouais, ouais.. >>
Je me dirige vers la porte d'entrée, attrape ma veste verte qui pendouillait sur le porte-manteau, l'enfile, et pars.
Je claque la porte à en faire trembler les fenêtres, car en plus d'avoir de vieilles horloges, j'ai une vieille maison, la plus datée de la ville, de la région et du département, une des seules qui a tenue à la troisième guerre mondiale, j'adore.
À peine sortie, les regards haineux et lugubres de mes voisins se faufilent sur moi.
Un gosse avec un cartable vert et des bottes cyan de fillettes se mêle à ma route. Je prend dans mon sac un des biscuits qu'à donner ma mère, au moins en faire profiter les autres.
<< Excuse-moi ? >>
L'enfant se retourne.
<< Oui ? >> Dit-il avec une voix enfantine.
Je lui tends les biscuits.
<< Si tu veux j'.. >>
Il se retourne, en entament un bruit de répugnance et accélére vers l'école du coin. J'ai jamais été très douée avec les petits.
Moi, mon lycée est loin. Je dois faire plus de 2 kilomètres entre les va et viens de ma maison au petit enfer écolier, souvent et c'est à cause de ça que c'est éloigné de chez moi, je prend d'autres chemins que mes camarades de classe,sinon ils m'envoient des discours immatures sur le tic tac dans ma tête, en gros, pour eux je suis folle, d'un côté ils n'ont pas tord.
Ma montre indique maintenant 7h57, je ne suis pas tellement loin du lycée, juste quelques mettres à parcourir.
Je vois au loin de grands mecs avec des sacs en bandoulières, si ils se grouillent je devrais le faire aussi.
Je suis au portail, les fous rires des personnes autour de moi se font ressentir, j'entends des murmures et j'aperçois des regards tendant vers ma direction.
<< Hé ! Ah Trybord ! >>
Tout le monde se met à rire. C'est le genre de vannes stupides que je reçois un peu tout le temps quand je vois la bande de Marvin Weasley.
Marvin et moi avons été amis des années, jusqu'au collège, quand il put constaté que tout le monde me détestait, il suivit le mouvement,ça lui donna le rôle du "chef" d'une bande d'abroutit.
<< Très drôle, Martin, t'en as d'autres ?
- Ouais, j'en ai, mais je garde les autres pour ce soir, quand je monterai sur scène, là ce sera drôle.>>
Ah, ouais, c'est vrai, ce soir c'est le bal de fin d'année, une fête lycéenne plus stupide que les autres, je sais pas si je viendrais, si c'est pour m'embêter deux heures sur une chaise c'est peine perdue.
J'avance jusqu'au hall,tourne en direction de mon cours d'anglais, l'horloge sonne, mes yeux se tournent, je vois Leen.
Leen est une fille très gentille, l'une de mes seules amies dans ce lycée.
Elle quitte sont groupes de filles plus maquillées que des clowns et avance vers moi.
<< Heyy toi ! Lance-t-elle.
- Ah, salut..
- Dis moi que tu viens ce soir.
- Au bal d-..
- Bah oui, imbécile.
- J'avais même pas finis ma ph-..
- Tu viens oui ou non ?
- Je sais p-..
- Dis-moi oui.
- Arrê-..
- Dis oui !
- Ok, ok, d'accord, je v-..
Elle me saute dans les bras et lance des petits cris tumultueux.
<< Viens..
- T'as une robe au moins ?
- Normalement..Bon, j'ai cours d'anglais là, oh ! tiens, des biscuit.
- Oooh merci Tryna ! >>
Wow,wow,wow..ça fais plus de 6 ans que j'ai pas mis de robes.. Si j'en choppe une à ma mère ça va passer..peut-être..
L'heure d'anglais passe vite, en même temps il était bien enuyeux, je n'ai plus cours jusqu'à 15h30,car je dois m'occuper des préparatifs du bal, vu que je fais partis du conseil des élèves, qui réuni les meilleurs de ce lycée.
C'est un lycée privé, et j'ai eu de la chance d'y accéder presque gratuitement, grâce à mes bonnes aptitudes en cours.
Ce qui est bien avec le conseil des élèves, c'est qu'ils sont plus ou moins sympa.
En tout cas, plus que la majorité de mes camarades.
J'arrive dans une grande salle, qui sert de gymnase,il est tout en béton moderne avec des bouts de ferrailles utilisés comme poutre, le planché est en bois, je ne sais pas le quel mais il est en bois, il est lisse, brun très clair.
J'aime bien ce lieu, je ne sais même pas pourquoi, mais d'une façon ou d'une autre il dégage quelque chose.
Peut-être parce que il y a une vielle horloges rondes, qui montre l'heure à la quelle les bombes atomiques se sont déposée à 10 000 kilomètres d'où je suis, qui a presque rasés toute la ville, et qui a décimé la moitié de la terre,avec plus de 4,7 milliard de vies. C'était il y a 69 ans.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 16, 2017 ⏰

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