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Prologue
Comme c'est agréable de passer la soirée en amoureux. Nash m'a emmené à l'Oliver's Kitchen. Ce n'est pas le luxe, c'est même plutôt familial mais l'important c'est d'être rien que tous les deux. Ce qui n'est pas si facile je l'avoue puisqu'il fait parti d'une bande de bikers, tout comme mon frère qui est son meilleur ami. Nash et moi nous connaissons depuis notre plus tendre enfance, je le considère presque comme un frère. C'est un grand costaud, tatoué partout, aux yeux très tendres. Sa personnalité est totalement différente de son apparence, c'est ce que j'aime chez lui. Un gros dur au cœur tendre.
La soirée est délicieuse, il me fait beaucoup rire, c'est une de ses qualités, il a beaucoup d'humour. Je l'écoute en le regardant amoureusement, se moquer de ses amis motards. Personne n'est épargné !
Nous sortons ensemble depuis deux ans, par intermittence bien entendu, puisqu'ils partent très souvent pour de longues périodes. Je ne sais pas trop ce qu'ils font pendant leurs absences et je ne veux pas le savoir. Il est revenu depuis trois jours et normalement doit rester à Fairview pour une semaine. Alors je profite de lui un maximum. Dans ces moments là il ne dort pas dans le hangar aménagé dans la propriété de mes parents, avec la bande. Nous dormons ensemble dans ma petite maison en rondin de bois prêt de mes chevaux.
Mes parents ont un ranch avec des milliers d'hectares de terres, nous y vivons tous, mais séparément.
Depuis son retour nous n'avons pratiquement pas quitté la maison. Nous retrouvant avec bonheur. Faire l'amour avec lui est vraiment délicieux. Il sait être tellement tendre, généreux, amoureux. Je suis folle de lui. Totalement amoureuse et c'est réciproque, il me l'a avoué il n'y a pas très longtemps. Il a eu beaucoup de mal, je pensais connaître ses sentiments mais j'avais besoin de l'entendre me dire un « je t'aime » sincère. Ca été très dur mais aujourd'hui il c'est libéré et n'hésite plus du tout à me le dire.
Il me regarde impatient de me voir finir mon assiette. Je sais très bien ce qu'il veut mais j'aime l'agacer.
— Laisse moi manger tranquille je vais être malade après. C'est ce que tu veux ? Qui dit malade dit plus de sexe !
— Arrête de parler, mange !
— Nous aurions dû manger chez moi.
— Impossible depuis deux jours que je suis revenu nous sommes tellement insatiables que nous n'avons pratiquement rien mangé. Faut reprendre des forces Jo, pour ce que j'ai en tête. Mais dépêche-toi pour l'amour de Dieu.
— Pourquoi faire ?
Nous sommes assis l'un à coté de l'autre dans un box. Il grimace légèrement et attrape ma main vide pour la poser sur son pantalon.
— A cause de ça ! Tu es vraiment pas cool avec moi. Je vais devenir dingo si tu continues, ou alors te violer devant tout le monde.
Je m'étouffe de rire et pour le chercher encore un peu plus resserre ma main contre son pantalon pour faire monter son excitation d'un cran. Son grognement me fait rire. Il s'agace encore plus alors je l'embrasse légèrement. Mais comme il ne sait rien faire légèrement, notre baiser devient très vite fougueux et ses mains un peu trop fouineuses pour un restaurant. Je me détache et continue de manger sous son regard noir. Il n'arrête pas de gesticuler, de râler dans sa moustache (qu'il n'a pas !), de souffler. Son comportement d'ado m'amuse. Notre petit jeu m'a tout de même légèrement chauffée, alors j'accélère et finie mon dessert rapidement. Apres la dernière bouchée, je pose ma bouche sur son oreille et lui murmure aguicheuse :
