Chapitre second ( Josh)

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Je reposai nerveusement mon journal. Une réouverture ? Quel idée stupide. Le maire parle d'émerveiller à nouveau les enfants. Il faut, je cite : " resurgir du passé et oublier les drames." Cette compagnie a dissimulé bien trop de secrets, a étouffé bien trop d'affaires. D'après l'article du journal, l'entreprise Fazbear aurait un nouveau dirigeant. J'espère que les mécaniques des animatroniques de l'entreprise de déclenchera pas de nouveau drame. Le fournisseur d'animatronique est différents cette fois ci. L'article parle d'une nouvelle compagnie. Elle propose des répliques plus élaborées des anciens restaurants. Plus sécurisé et plus performant. De nouvelles chansons et de nouvelles danses aurait été ajoutées à leurs matrices. En clair, cette compagnie produit les meilleures fantaisies robotiques du pays. Je ne peux me réjouir de cette réouverture cependant l'évolution constante de la technologie me maintient rassuré. On ne parlera pas de nouvelles catastrophes. Pas depuis les anciennes pizzeria. Pas depuis les meurtres cachés au grand public au Circus Baby pizza où j'ai travaillé des années auparavant. Je n'ai jamais osé en parler à ma femme. Elle serait trop inquiète. Cela lui rappellerait trop l'accident de son père. Je n'ai plus aucun lien avec ces affaires. Rien ne m'y rattache. J'avale rapidement mon café. J'ai une réunion importante ce matin. Un nouveau projet de reportage apparemment. Mon patron avait l'air enjoué du nouveau contrat. Je ne vais pas le faire attendre plus longtemps. J'embrasse ma femme sur le front et je serre la main de mon petit bonhomme. Grâce à ce petit geste il reprend confiance en lui. Abraham se sent un peu seul à l'école. Il est très timide. Lily me cause aussi pas mal de soucis. La plus grande crainte d'un père c'est d'affronter l'adolescence je suppose. J'essaie de relativiser. Il faut aussi que j'appelle mon pere. Bientôt cinq mois qu'il me laisse sans nouvelles. Il se sent seul sans maman. Bientôt un an qu'elle nous a quitté. Il faut que je lui passe un coup de fil. Il a essayé de me rendre visite au Circus Baby Pizza lorsque j'y trvaillais. Il s'y est rendu un mercredi où je ne travaillais pas. Je ne sais pas par qui il a été reçu ce jour la. Il m'avait dit être passé par mon bureau. Encore une des mes interrogations sans réponses. Décidément il faut vraiment que je l'appelle. Je me rends au travail à pieds. C'est un petit studio. On y bossent à dix environ. C'est une petite équipe. On réalise de petits montages, des reportages. Je suis quelques fois en déplacement. Je m'occupe du son. Il m'est arrivé d'être perchiste pour quelques téléfilms locaux. Je ne suis pas réalisateur hollywoodien mais j'aime mon travail. Je suis détendu aujourd'hui car Abraham est avec Maria à la maison. Elle ne travaille pas le mercredi. Abraham ne serait jamais rassuré avec une nounou. Il serait bien avec sa grand-mère. Mais le destin en a décidé autrement. Abraham en a beaucoup pleuré. Depuis il est bien plus sensible. Trop de stress au travail n'est jamais bon. Je pousse la porte du studio avant de m'affaler sur mon bureau. N'oubliant pas la réunion, je rassemble quelques affaires histoire d'avoir de quoi noter. Je souffle un peu. Mon collègue tapote sa montre pour attirer mon regard. Je suis en retard. Je file vers le bureau du patron en lançant derrière mon épaule :
- Merci Mitch!
Je me recoiffe, époussete mes vêtements et je frappe à la porte. La voix rauque et autoritaire de mon patron me réponds de l'intérieur.
- Entrez!
J'inspire un grand coup avant de pénétrer dans le bureau de Monsieur Balotelli.

Fazbear CaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant