Ne sentez-vous donc pas l'électricité se propager dans l'air ? N'entendez-vous pas le vent qui s'essouffle ? Ne voyez-vous pas nos champs s'étendre à perte de vue ? Non, rien ne va. Au contraire, tout va mal. La victoire ne peut être si facile, le goût est trop amer. Un complot se trame, j'en suis sûr, ne vous reposez pas sur vos conquêtes. J'ai observé la malice dans ses yeux, ceux du roi Marcus et de son peuple, ils n'étaient pas ensevelis par le désespoir. Je dirai même qu'il avait un léger sourire effrayant. Les terres du Sacre aux confins des montages Bourgades renferment leur pièce maîtresse, leur dernier tour de cartes. Seul le fou de la cour l'a déjà vu, et il s'en est crevé les yeux ! Je parle bien de la cité précieuse gardée par des créatures inconnues de nos registres. La décision finale vous revient monsieur : soit nous tuons Marcus sans attendre et il nous faudra du temps pour marcher sur leurs rues pavées d'or, ou alors nous utilisons dans un dernier assaut en échange de l'ouverture de leurs portes. Nous avons l'avantage, mais rien ne peut être affirmé. Il leur reste deux mois pour agir, avant de plus pouvoir nourrir le peuple...