Triste nuit gelée

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Je ferme doucement les yeux, complètement sereine. Le sommeil viens a moi et me prend dans son sillage. Ma respiration se ralentissent mes pensées sont transformés en rêves. Plus aucune crainte me survolent et mes peurs s'envolent en poussière et un calme profond envahis la chambre. Dehors toute les lumières s'éteignent, et alors tout deviens un désert de sons.


Au matin, le soleil perce les verres de la fenêtre et la douce chaleur me réveille. Je me réveille avec un tel calme qu'aucun bruit ne résonne dans la pièce, je m'active alors, préparer mes sacs, les cours, et moi même, prête a entamer une nouvelle journée. Autours de moi, dans le couloir, les filles se précipitent a leurs occupations. Enfin je termine de tout ranger. Et prend mon unique sac pour ce jour, anormalement chargé. Je sort de ma chambre, passe différentes portes. Puis le froid me prend a la gorge, j'ouvre la grande porte d'entrée de la tour. Les sols sont gelés et sur les plantes, des minuscules cristaux se sont formés durant cette nuit glaciale. Cette matinée d'hivers est l'une des plus belles de la saison, tout est blanc et comme figé dans le temps. aucun bruit ne résonne et ne viens briser la quiétude de cet instant.


Plus tard dans la matinée, alors que les élèves traversent les coures et jardins et que le gèle a finit par perdre de sa beauté, je retrouve mes amis, réunis, comme a leur habitude près du bâtiment principale. Mais ce jour, ils me semblent emprunts d'une terrible douleur. Leurs visages alors me paralysent, jamais, sur ceux-ci j'avais pu observer une pareille détresse, et plus étrange encore,aucun ne prononçaient mot, ils semblais que le silence suffisait a exprimer leurs pensées. Mes inquiétudes furent bientôt confirmés,quand, Ragen, me pris par les épaules et me demanda de ne rester forte. Et en une seconde mes doutes se transformèrent en une peur         effroyable et incontrôlable. Une larme roula sur ses joues, si pales. Elle embruma son œil, scintilla au creux de celui-ci, elle forma enfin une perle et grossit, puis elle chuta, elle parcourut son visage et je pu observer sa course. Enfin elle se glissa entre les lèvres de mon amie. Ragen n'avait jamais pleuré. Ou si peux que jamais devant moi. Ses yeux si clair était rougis, sa mine était devenue pâle comme de la craie. Je pouvais observer tout ses trais et ils affichaient une grande peine, un lourd chagrin. Après quelques secondes, elle prononça juste.

«C'est Victor, il a succombé, elle a enfin atteins son but. Ça c'est passé durant la nuit.» Je compris alors très vite. Aurore, avait enfin réussi a détruire une vie, au poins qu'il succombe a sa peine.


En une seconde je devins aussi pâle et livide que mes amis. Après tant d'années ensemble, a nous voir tout les jours, a vivre comme une famille, L'un de nous avait finalement disparu. Ragen me pris dans ses bras et mes larmes commencèrent a tomber. Blottie contre elle,la douleur me submergea, atteins mon cœur, et le brisa.Je pouvais.Je pouvais sentir le parfum de mon amie, un parfum qui me donnais le sourire, un parfum fruité et énergique. Mais, pour le première fois, rien, ce jour là, ne pouvais me faire aller mieux. Après une longue étreinte, Mme Claysson, la directrice, vint nous voir. Elle parfaisait tout aussi malheureuse que nous. Qui pouvais l'en blâmer,La mort de Victor Claysson, a la fois son fils, et un adorable garçon, lui était aussi insupportable autant pour  nous et que pour tout ceux qui le connaissait. Elle était bien moins excessivement vêtue qu'a son habitude et ses cheveux n'étaient pas liés avec sa célèbre coiffure in-reproductible que par elle même. Sa voix était tout chevrotante et affligée. Mais elle dit tout de même.

«mes enfants, Tout comme moi, vous vivez une horrible épreuve, Je vous ai tous vu grandir, Je vous ai vu devenir amis avec mon fils, durant la nuit, il a succombé a ses blessures après plus d'un mois de lutte entre la vie et la mort.
Vous tous avez passés, en sa compagnie, de magnifiques choses ensemble, et vous étiez comme les frères et sœur qu'il n'a jamais eu. je comprend alors que vous vouliez rester ensemble. Alors je décide de vous accorder quelques jours pour reposer vos esprits, pleurer votre amis. Je vous demanderais simplement de rester dans nos murs,et de respecter les autres élèves qui travaillent. Il est nécessaire que vous preniez du recul sur la situation. 

Elle marqua une pause pour souffler une seconde, puis elle repris

Une dernière chose. Nous connaissons tous les Opaliz,comme moi, vous les avez étudié, et nous savons donc leurs action.Mais je vous demanderais de jamais apaiser votre douleur en en prenant possession. Croyez bien, que moi aussi je rêverais de les utiliser. Mais rappelez vous ceci, le temps est comme une mer, il ne  faut pas en perturber la vie car cela crée des cataclysmes. Des vagues, dangereuses qui menacerons chacun. La mort n'est pas une fin en soi»

Elle cessa de parler, et personne ne répliqua. La directrice nous salua et se retourna et pris la direction de son bureau. Laissant derrière elle quarte amis en deuil. Soudain une idée me traversa l'esprit.

«et si elle avais parlé de Opaliz pour que nous les utilisions? »

Ragen me regarda mais ne prononça pas un mot. Elle ne semblais pas pour autant approuver mon idée. Bryan coupa le silence. Lui en revanche n'était absolument pas d'accord avec moi.

«Non, Ces choses ne sont pas des jouets. Il est interdit de les utiliser pour de bonnes raisons. La vie et la mort ne doivent pas être influencés. Le temps a des lois. Les modificateurs temporelles existent pour empêcher les... d'autres erreurs. »

Je ne comprenais pas très bien de quoi il parlais. Mais je ne répliqua pas, pour moi le choix était déjà fait.

Il était hors de question que je laisse Victor dans les griffes de la mort. Mai le pire, ce qui me brisait encore un peut plus, C'était de voir Ragen, en larmes.


Le soir Nous furent autorisés a dormir ensemble dans mon internat. Et j'avais encore plus envie de nous réunir tous. Nous mangeâmes et nous couchâmes en silence. Le vide de paroles était très pesant d'autant que tout le monde avait besoin de parler, d'exprimer sa douleur, d'oublier les maux de cette horrible journée. J'attendis dans mon petit lit que tout le monde s'endorme profondément,j'écoutais leurs respirations se calme, puis devenir de plus en plus lente. Par la fenêtre la lune éclairait la pièce de sa pâle lueur. Enfin après une ou deux heures, je sort de mon confort,j'enfile rapidement quelques vêtement chaud, je pousse mes draps, et alors le froid me mordis les pieds, ils étaient si blanc que cela me faisait mal, je pris en vitesse une paire de chaussures. L'air de la chambre était vraiment fraîche, et je craignit que nous passerions la nuit dans un froid trop rude. Je m'approcha du lit de Ragen et la réveilla. Elle mit un temps a ouvrir les yeux. Durant celui-ci je regarda son petit visage endormit. Elle était si belle, et ne semblait plus être triste. Puis elle repris possession de ses esprits et se leva. Elle savait pourquoi je la réveillait a cette heure. Elle se précipita sur une veste, le froid était vraiment très dur ce soir. Nous ne parlions pas mais toute deux deux savon ce qui allait se passer et nous connaissions notre destination.

J'ouvre la porte de la chambre vers le couloir le plus calmement possible Pour qu'elle ne grince pas et qu'elle ne risque pas de réveiller nos amis. Ragen me suivis tout aussi calmement, derrière notre passage,La porte se referma.

A partir de cet instant nous nous savions ce que nous allions faire et en assumions les conséquences, en revanche nous ne savions pas ce quelles était. Et y en aurait-il seulement?



Ora tempsWhere stories live. Discover now