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Je suis sur un lit en fer recouvert d'un papier, comme chez le médecin. A côté de moi ce trouve mon cousin dans la même position que moi. L'infirmière n'est pas encore arriver et les gardes sont a côté en train de parler l'arme au point. C'est le moment où jamais. Je prends mon courage à deux mains et...

- je sais que tu ma reconnue Alya. Me dit mon cousin d'une voix absente. Je reste bloquée par ce que je viens d'entendre. Ma gorge se dessèche, je n'arrive plus à sortir un mot.

- tu ne dis rien ? Il reprend.

- heu, ok ?

- tu la dis à quelqu'un ?

- une personne, Amelle.

- ça va alors , elle c'est gardée un secret.

- comment tu le sais ? Il soupire.

- Alya, je sais tout dans cette prison.

- ouais, c'est vrai. Mais je comprends rien, tes parents ton faits passer pour mort.

- c'est moi qui leur ai demandé.

- quoi ?mais pourquoi?

- pour ne pas te faire de mal.

- ah.

L'infirmière arrive et commence à nous soigner.

- il faudra que tu ne m'adresse plus la parole. Je lui lance un regard affolée en lui montrant l'infirmière des yeux.

- ne t'inquiète pas ma chérie. Je ne dis rien des discussions que j'entends ici. Dit-elle. Je suis surprise mais ne montre aucun signe.

- et pourquoi ! Je viens de te retrouver

- parce que, je ne veux pas que tu es des ennuis.

- Ok, ok.

- mais je suis content de te voir ! Même si ce n'était pas dans ces conditions que j'imaginais nos retrouvailles !

- pourquoi tu veux sortir ?  Je lui demande curieuse. Dans le bloc E, tous les détenus, étaient promis à la prison à perpétuité. Il se mort la lèvre, signe qu'il en a dis trop. Je lui offre un mince sourire, et lui fais un clin d'œil. L'infirmière désinfectait  ma plaie à la joue.

- on en parlera plus tard tu veux ? Je hoche la tête.

- en tout cas tu ma drôlement amoches !

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Dans ma cellule, 19h00

Dans une demi-heure, c'est la pause du repas, ou ils vont nous servir leur purée infâme. Pour l'instant je fais mes abdos, je veux garder mon rythme de sport même si il n'est pas aussi intensif que...avant. J'ai prévue de tout raconter à Amelle ce soir. Mais la phrase de Benji résonne dans ma tête « il faudra que tu ne m'adresse plus la parole ».  Mais pourquoi il me demande ça ? Il sait très bien que c'est impossible et puis je l'ai vu a son expression que quelque chose ne tournait pas rond. Quand il c'est pincer la lèvre, j'ai su qu'il me cachait un truc ? Mais le problème c'est quoi ? J'ai bien une petite idée mais il ne serait quand même pas aussi inconscient  pour essayer de s'échapper de la prison ? 

La sirène hurlante annonçant l'ouverture des portes retendit. Je me mets  en rang à côté de mon amie et on suit les autres. Elle me donne un coup de coude pour savoir ce qui c'était passé.

-    Plus tard, on pourrait nous entendre. Je lui murmure.

Je triture la nourriture avec le bout de ma fourchette, en plastique. Pas en inox, elle aurait pu servir comme arme. Je prends une grande inspiration et lui explique la situation :

-    Il m'a reconnu. C'est  même lui qui a parlé en premier, mais après il a ajouté que je ne devais plus lui parler car cela pourrait m'attirer des ennuis. Et devant l'infirmière en plus !

-    Elle ne dit jamais rien, c'est une bonne femme. C'est la seule ici qui nous considère encore comme des humains.

-    C'est ce qu'elle m'a dit. Puis après, il a fait une gaffe.

-    Comment ça ?

-    Il a dit un quelque chose qu'il n'aurait pas du dire. Je cite mot pour mot : « mais je suis content de te voir ! Même si ce n'était pas dans ces conditions que j'imaginais nos retrouvailles ! » tu vois il a dis retrouvailles !

-    Et alors ?

-    Et alors, tu devrais le savoir, que personne dans le bâtiment E ne reverra la liberté. Je m'exclame. Elle écarquille grand les yeux en comprenant le sens de mes paroles.

-    Et tu crois...qu'il...

-    Je ne sais pas, il ne serait pas aussi fou je pense mais on ne sait jamais.

-    Il faut que tu lui demandes.

-    Hein ? mais comment ? je ne vais pas de nouveau le provoquer en bagarre.

-    Non, ce n'est pas la peine.

A ce moment là, je vis deux personnes à capuches arriver. Ils ont fait  plateaux atterrirent sur notre table et Le Faucon et mon cousin s'assirent. Mais ils ce passe quoi ?

-    On a une alliance à vous proposer. Dit Le Faucon d'une voix froide.

Crazy In LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant