C'était un 15 avril 1990, ce jour qui a marqué mon existence à la maternité Jean Miko. J'ai ouvert les yeux pour la 1ère fois, je trouvais que tout été merveilleux, ainsi que la vie , même si elle venait de commencer pour ma part. Je ne me doutais pas du tout que ma vie aurait été si compliqué à l'avenir.
Autour de moi, Ted et Laura, ceux qui m'ont mis au monde, mes parents. J'existais depuis à peine quelques minutes mais je les aimais déjà. Ils étaient si adorables avec moi, je n'arrêtais pas de rigoler en leur présence.
Je vous les présente : Laura, ma mère, une bonne vingtaine d'années, cheveux bruns. Elle avait les yeux marrons tellement brillants. Elle était si belle, si jeune. J'avais du mal à croire que c'était elle ma mère, que c'était elle qui venait de me mettre au monde.
Quant à mon père Ted, il devait avoir à peu près le même âge que maman, cheveux bruns, yeux marrons. Il avait un sourire pétillant, le plus beau et le 1er que je vois dans ma vie. Je voulais tellement avoir le même que lui. Mais j'ai plutôt hérité des yeux marrons pétillants de ma mère.
Ils étaient si heureux de me voir, si heureux de me connaître tout les 2, moi leur premier fils.Quelques heures après ma naissance, j'ai voulu me reposer de toutes ses émotions, mais d'un coup j'entends qu'on frappe à la porte de la maternité. J'avais un peu peur, je ne connaissais personne à part mes parents. Des personnes s'approchent vers moi, j'ai les yeux grand ouverts, je suis surpris de voir autant de monde. J'ai cette envie de m'enfuir mais en voyant ma mère au loin, je me sens un peu rassuré mais ils étaient tous en train de dire : "Oh, qu'il est mignon !", "il est très beau" "Il est magnifique ce petit bout". Je me demandais ce que j'avais fais de spécial pour recevoir tout ces compliments.
Soudain, une dame s'approche beaucoup trop, elle commence à me faire des chatouilles, je ne peux m'empêcher de rigoler. C'était ma grand-mère, Paula, je me rends rapidement compte qu'elle ne me voulait aucun mal, tout comme les autres autour de moi. Ils se mettent tous à me toucher, me faire des grimaces, rigoler. Ils étaient tous si gentils, je remarque à quel point on m'aimait déjà, j'étais si heureux d'avoir ce sentiment d'affection et d'amour.
Quelques minutes plus tard, il y a mon grand-père Théodore qui arriva, nous étions enfin tous réunis. Soudain, il y a ma grand-mère qui me regarde de ci-près et dit :
- "Il est magnifique, il a tes yeux marrons Laura, si brillants. Tu avais les mêmes à ta naissance"
- Laura : "Merci Maman, je suis sûr qu'il aura aussi le si beau sourire de son père."
- Paula : "Sans aucun doute, bienvenue dans la famille mon petit bonhomme, j'espère que tu t'y plaira et que tu seras heureux avec nous"Aucun mot n'existait pour expliquer ce que je ressentait. De la joie ? Oui ça l'était mais en beaucoup plus fort. De la tristesse ? Non je n'avais aucune raison de me sentir mal à cet instant. Je devais sans doute ressentir de l'amour, je compris très vite que c'était l'un des sentiments les plus forts et les plus puissants qu'un être vivant pouvait avoir. Grâce à mes parents et ma famille, c'est le premier sentiment que je connais, le premier qui rentre dans ma vie, dans mon corps. Il était si merveilleux à ressentir, et j'étais complètement combler dans cette famille, je me sentais comme un diamant aux yeux de mes parents, étincelant à l'extérieur mais très beau à l'intérieur. J'avais tellement hâte de passer mon enfance et ma vie auprès d'eux, dans notre maison. Je suis sûr que je serais le plus heureux et le plus aimé de tous.
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I feel nothing
Teen FictionLucas, brun, les yeux marrons, 27 ans, ça c'est moi. J'ai pas eu une enfance ordinaire, je n'ai jamais été comme les autres enfants de mon âge. En effet, la mienne a été quelque peu difficile et pour complimenter le tout, des enchaînements d'événeme...