2044, le monde est au bord d'une guerre civile mondiale. L'Europe est devenue une dictature dirigée par des politiciens homophobes, antisémite qui se vantent de vouloir " purifier le monde". Des centaines de milliers de civils sont arrêtés chaque j...
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« Mec ? Mec ! Hé ho je te parle ! Sebastian !»
L'homme reprit ses esprits et reporte son regard sur son collègue.
« Quoi encore ?» « La photocopieuse, tu peux la réparer ? Le chef veut mon rapport dans une heure et je peux pas l'imprimer.»
Sebastian soupire et pose son café.
« Tu m'as pris pour le technicien de surface ? J'ai pas le temps pour ça Aïdan, j'ai une enquête en cours»
« Va falloir que tu m'explique qu'est-ce que c'est cette enquête parce que je te vois pas bouger de ton siège toute la journée»
« C'est...» mais Aïdan le coupe.
« Top secret je sais» grogne-t-il.
« J'y peux rien Simon»
Leur conversation fut coupée par la porte d'entrée qui s'ouvrit en grand avec un fracas. Deux policiers tenaient les bras d'une femme, belle mais si maigre. Ses traits fatigués démontraient malgré tout que sa beauté n'en était pas atteinte.
« Encore une rebelle.» constate Simon. « Il y en a de plus en plus en ce moment, on les aura ces putains de Gasoline, c'est eux qui brûleront, pas nous.»
Le brun ne releva pas le commentaire de son collègue et se contentait de fixer la nouvelle arrivante qui marchait devant eux, entre les bureaux. Elle lui semblaient familière. Un souvenir lui revient en mémoire.
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Deux hommes partageant un repas dans une pièce sombre et humide. Seule la lumière d'une bougie leur permettait de voir dans l'obscurité.
« Ma femme. Mon joyau, mon bijou. Pas un jour ne passe sans que je ne pense à elle. » disait son meilleur ami à la lumière de la bougie. Il brandissait une petite photo abîmée. Sebastian lui avait demandé où elle était à présent. « Loin d'ici. Loin de moi. Je l'ai envoyée chez ma mère, elle portait mon enfant la dernière fois que je l'ai vue. Il doit être né aujourd'hui. » Sebastian regarda la photo. Nora.
